Et un aller-retour de plus à Radiant Garden. Le comité qui a encore besoin d'aide. Il faut croire que leur situation ne va pas en s'arrangeant. Ce ne serait pas étonnant non plus que l'on demande à Akako de rejoindre des membres pour les épauler. Reste à voir si elle accepterait. Enfin peu importe, la dame blanche a largement le temps d'y réfléchir. Akako a fait ce qu'elle avait à faire. Il est temps de rentrer...ou peut-être pas. Mieux vaudrait repasser une commande auprès des mogs. Il va lui falloir du nouveau matériel médical, cela et de l'huile, pour sa jambe. Son pas la mène vers la place du marché. Jusqu'ici, rien d'anormal. Elle arrive jusqu'aux portes de l'atelier Mog et...fermé? Elle essaie de forcer un peu, puis de taper aux portes. Rien. Elle commence à faire le tour du bâtiment. Tout est cloisonné, seule une fumée noire s'échappe des cheminée. Même le point relais semble hors-service. Ce n'est que maintenant qu'elle remarque la panneau "Travaux en cours, ré-ouverture dans la journée".

Tout ce qu'elle a à faire, c'est attendre, super... Elle laisse s'échapper un soupir, lassée. Et maintenant, Akako rebrousse chemin, tant pis, elle trouvera bien quelque-chose à faire en attendant. Son pas est précipité alors qu'elle frôle les passants un à un. C'est qu'elle est d'une sale humeur maintenant. Et ça ne s'arrange pas lorsqu'elle frôle une femme qui n'a d'humain que la silhouette. A peine jette-elle un coup d'oeil vers elle, qu'elle se prends la jambe de bois dans...sa queue? Akako tombe presque, se sauvant in extremis en reprenant équilibre avec sa canne. Elle se retourne avec un regard entre le froid et le passif-agressif comme elle en a un peu trop l'habitude.

Regardez où vous allez. Dit-elle sèchement en se redressant.

Parce que, de toute évidence, c'est la faute des autres, pas la sienne. D'ailleurs Akako n'est pas d'une sale humeur du tout.