Prénom : Quasimodo.

Âge : Vingt-un ans.

Groupe : Champions of light.  

Classe : Warrior (+2 attaque, -2 en magie).

Sous-classe : Monk (+1 en attaque, -1 en soin).

Type d'arme : Quasimodo ne porte aucune arme sur lui, ses mains sont son seul moyen de se défendre.


Quasimodo n’a jamais été initié de près ou de loin à l’art du combat, et ce pour plusieurs raisons. Sa condition physique qui attesterait son inaptitude au combat, c’est du moins ce qu’on lui a toujours soufflé. Sa fonction initiale dans les tours de Notre-Dame, qui n’incluait pas ce type d’enseignement, le contraire aurait été superflu. Enfin, la personne même de Quasimodo, inoffensive, silencieuse, se suffisant déjà amplement de ce que lui inculpait son maître.

Pour autant, l’ironie veut que c’est bien son rôle en tant que sonneur de cloches qui lui a permis de développer une force et une endurance au-delà de la norme. A un stade tel que Quasimodo est capable soulever un homme en armure sans sourciller d’un cil et peut briser des chaînes en acier, même quand celles-ci sont unies à un clocher.

Cela suffirait à redouter d’avoir Quasimodo en adversaire, surtout qu’il est capable instinctivement de se défendre de l’autre, même sans avoir appris tous ces prérequis de combat. Son allure faisant déjà de lui un être naturellement menaçant et craint, le moindre mouvement brusque de sa part nous inciterait à reculer devant lui.  

Mais si Quasimodo avait vraiment à choisir, il préférerait sans aucun doute la fuite. Et c’est bien son agilité qui le lui permet, il doit de nouveau remercier ce don à Notre-Dame. Quasimodo est un acrobate hors-pairs, pouvant s’adapter à tout type de terrain escarpé, de par l’habitude qu’il a pris d’escalader la cathédrale pour mieux observer le monde qui l’entourait. Ainsi, il se déplace rapidement sur les toits, peut grimper le long de grand bâtiments et se balancer de corde en corde, tout ça avec une aisance remarquable. Un net avantage pour lui s’il se retrouve, par exemple, engagé dans une course-poursuite.
 

▬  Compétences en artisanat.
▬  Avantagé sur les lieux en hauteur (acrobaties, réflexes, équilibre)

Tout là-haut, haut, haut dans le sombre clocher vit le mystérieux sonneur de cloches !

Impossible de dissocier Quasimodo de son statut de sonneur de cloche. Ayant vécu toute sa vie dans une église, ce rôle lui était prédestiné et lui a permis, dans un sens, a trouvé sa place dans la société. Une place marginalisée, car c’est un métier qui implique une vie à l’écart du reste du monde, mais une place quand même. C’est lui qui règle la vie de Paris en faisant sonner les cloches et sa chambre est aménagée dans la tour même de la cathédrale à laquelle il est attaché, Notre-Dame.

Quasimodo a reçu l’instruction des doctrines de la foi chrétienne, en même temps que qu’il apprit la patience et la rigueur, devant travailler tous les jours et même plusieurs fois par jour. Il est responsable des cloches, doit donc en prendre soin en veillant à l’entretien du mécanisme afin d’assurer la qualité des sons. Son environnement ecclésiastique lui a aussi inculpé une sensibilité musicale grâce aux chants liturgiques. Il comprend les bases rythmiques de la musique et connaît d’ailleurs la sonorité de chaque cloche dont il s’occupe.

C’est d’ailleurs ce que Quasimodo aime le plus dans son travail : la musique. Il aime ses cloches, autant qu’un être vivant, tant il les a pratiqué et soigné. Et quand il ne les écoute pas elles, il se fait discret spectateur des prières au chœur de l’église. Mais si en bas, on oublie le son des cloches, Quasimodo ne peut oublier en haut la musique du peuple, qu’il entend très, trop bien résonner jusqu’à lui, jusqu’au cœur de Notre-Dame.

Ainsi, Quasimodo ne vit pas au sein du peuple, mais plutôt au-dessus de lui. La cathédrale matérialisant une coupure entre la ville de Paris et l’existence même de Quasimodo.
La cathédrale est par conséquent son refuge, mais elle est aussi son sanctuaire.

Et Frollo affubla l'enfant d'un nom horrible, un nom qui veut dire difforme : Quasimodo…

Atteint d’une cyphose avec gibbosité, d’où le terme « bossu », en plus d’être pourvu de bras larges et de mains épaisses, avec les genoux tournés en dedans (en X), une jambe plus courte que l’autre et de grands pieds. Quasimodo porte tristement bien son nom, à la hauteur de sa laideur et de sa bizarrerie, tout chez lui incarne la difformité, même son visage ne semble pas épargné : cheveux roux, peau pâle, yeux bleus globuleux avec une excroissance au-dessus de l’œil gauche, nez large et écrasé, jusque dans ses dents désordonnées où on remarque une incisive massive. C’était comme si pas un seul de ses traits n’était fait pour être harmonieux.

Quasimodo a un physique monstrueux, qu’il n’arrivera jamais à accepter.

Il n’est pas juste dans son reflet, il le retrouve dans le regard des autres. Quasimodo dérange, Quasimodo fait peur, Quasimodo dégoute. C’est ce qui a toujours justifié le fait qu’il reste caché aux yeux des autres et qu’il a cru pendant des années que ses parents l’avaient abandonné à cause de son apparence.

C’est ce qui fait de Quasimodo une personne de nature timide, préférant rester dans l’ombre, n’aimant pas se faire remarquer. Bien qu’il est irrésistiblement attiré par la vie extérieure de sa cathédrale, il n’est pas moins mal à l’aise durant les évènements sociaux, ayant autant peur des autres que eux ont peur de lui. S’il est d’un naturel bon, il n’en reste pas moins naïf, ayant cru pendant longtemps que son apparence l’empêcherait d’être aimé et de vivre au contact des autres.

Par conséquent, toute personne qui lui accorde un tant soit peu de bonté est pour lui une personne rare à chérir. Quasimodo n’a pas l’habitude de ces sentiments, ni n’a l’habitude du bonheur qui l’envahit quand cela arrive. Il s’emballe beaucoup trop vite, pourrait devenir dévoué à cette personne jusqu’à la fin de ses jours et la défendre contre le monde entier. Quasimodo aime, passionnément, sincèrement. A défaut de réussir à s’aimer lui-même.
Vous l’aurez compris, si Quasimodo est un monstre en apparence, il n’en reste pas moins proche de nous.


Tout commence par un soupir.

Le soupir du jeune homme, nez à la fenêtre, des mois avant son départ.
Quasimodo rêve d’ailleurs, rêve de trouver un nouveau point lumineux à l’horizon lui permettant d’endurer un quotidien assez pesant.
Car même s’il est aujourd’hui libéré de la présence malveillante de Frollo, Quasimodo pourrait encore sentir sa présence entre ses murs.


Dans les affaires de son défunt maître, Quasimodo retrouve de vieux livres poussiéreux, une Bible, le Code Pénal, mais aussi d’autres plus récent, des carnets de voyage anonymes aux pages cornées, que Quasimodo met un certain temps à déchiffrer en raison de l’écriture petite et serrée de l’auteur. Une fois habitué cependant, le jeune homme est rapidement absorbé par sa lecture : le premier carnet est déjà terminé qu’il poursuit déjà sa lecture avec le second, quitte à y passer la nuit entière. Et le lendemain matin, Quasimodo commençait la lecture du troisième, il avait de loin dépassé son maître dans sa lecture, les pages étaient maintenant vierges d’annotation.

« Quasi, qu’est-ce que tu fais ? Tu ne sors plus ta tête de ces bouquins. »
« Attention à ne pas devenir chèvre ! Ce sont les affaires du vieux Frollo ! »
« C’est fascinant…Fascinant ! »

Quasimodo descend de l’échafaud en bois d’un bond, sans lever les yeux de son livre.

« Ils parlent de d’autres mondes ! De d’autres cultures, de gens différents d’ici…» Il revient en arrière en feuilletant les pages.« Mon maître ne m’en avait jamais parlé. »
« Bah ! Tu penses, lui, les gens différents ça a jamais été trop son truc. »
« Il faut que j’en apprenne plus… »


Dans les rues de Paris, Quasimodo fit la rencontre d’un jeune garçon, de quelques années de moins son cadet, dénommé Sora. Contrairement aux inconnus qu’il avait jusqu’ici rencontré, ce dernier ne semblait pas surpris par l’apparence de Quasimodo et accepta même de marcher un peu avec lui jusqu’à la cathédrale, sa maison.

Quasimodo se sentit rapidement à l’aise avec lui, allant jusqu’à lui raconter son histoire : comment il a passé 20 ans caché au sommet des tours de la cathédrale, son éducation par Claude Frollo, qui l’avait recueillis et élevé comme son fils car personne ne voulait de lui (enfin c’est ce qu’il lui avait fait croire). Quand le Festival de fous, l’évènement de l’année qu’il aimait le plus observer, lui a permis de faire la rencontre de sa vie, Esmeralda, une bohémienne aussi douce que gentille, suivi de près par Phoebus un garde qui, après quelques différends, était devenu lui aussi son ami. Ces deux personnes si importantes à Quasimodo, qui lui ont donné le courage d’affronter Frollo et de briser ses entraves.

Il pouvait maintenant se mêler aux gens d’en bas sans craindre leur méchanceté, Quasimodo était devenu un héros au même titre que ses deux amis et était maintenant libre d’aller où il voulait. Pourtant encore maintenant, il avait peur du monde, toujours enfermé dans sa cathédrale, à mener sa vie de sonneur de cloches.

Quasimodo interrogea à son tour Sora, qui était resté bien mystérieux à l’écouter sans trop oser l’interrompre. Allant jusqu’à lui poser des questions sur sa connaissance du monde… Après tout, n’était-il pas un voyageur ? Ses vêtements et son allure semblaient conforter Quasimodo en ce sens et Sora eut du mal à vraiment lui mentir.

Lui-aussi avait un passif similaire au sien, le début de son aventure avait commencé quand il décida de quitter son monde, un autre monde.


La nuit a été difficile, ce voyage l'angoisse énormément, il a rêvé de son maître Frollo, il était alors loin de tous ses espoirs qu’il avait eu la veille en discutant avec son nouvel ami.
Le matin-même, il rassembla toutes ses affaires, stricte nécessaire pour voyager : une cape, de la nourriture et son attirail pour tailler du bois.

Voyager seul a quelque chose de terrifiant, Phoebus l'avait averti de tous les dangers qu'il pouvait rencontrer, que c’était inconscient de faire confiance à un inconnu à peine rencontré, c'était sûrement involontaire de sa part mais tout ça était bien trop familier du discours de son ex-maître. Heureusement il y avait Esmeralda, toujours aussi bienveillante et réconfortante, ses mots encourageaient Quasimodo à continuer sur cette voie.

Mais au final, ce qui l'effrayait le plus c'est lui-même, être dans un environnement inconnu, pendant des jours avec son seul esprit pour compagnie. Cela lui rappelait son enfance, avant sa rencontre avec les gargouilles.

D’ailleurs il entend ses dernières se rapprocher.

« Alors tu nous laisses, vieille pierre ? »

Quasimodo s’arrête dans ses préparations et se retourne vers ses amis en pierre, l’air un instant déstabilisé.

« P-...Pardon. »

Quasimodo baisse les yeux, prit de remord.

« …Je ne voulais pas vous faire sentir abandonner, vous m’en voulez ? »
« Bien-sûr que non Quasi. »

Quasimodo leve les yeux vers La Volière, qui passe sa main rocailleuse et maternelle sur la tête du sonneur.

« Personne ne voudrait rester enfermer ici pour toujours. »


Pour le départ de son sonneur le plus fidèle, Notre-Dame faisait résonner ses cloches.
Quasimodo étreignait une dernière fois Esmeralda, donnait une dernière claque dans le dos à Phoebus en guise d’au-revoir, avant d’aller rejoindre Sora qui attendait à quelques mètres de là, sous les acclamations de la foule.

De là-haut, Quasimodo ne pouvait pas entendre les gargouilles qui le regardaient partir, ce garçon qu’ils avaient longtemps protégé. Même Rocaille ne put retenir un sanglot, modestement réconforté par son compagnon de pierre Muraille.

« Je crois qu’il n’a plus besoin de nous. »

La Volière et lui partageaient le même sourire.


Ca y’est, il était parti.

Quasimodo regarde de loin la silhouette de la cathédrale et écoute l’écho de ses cloches.
Il soupire, ému par ce qu’il venait de quitter, pour combien de temps qui-sait ?
Il allait maintenant faire la rencontre de d’autres mondes, de leur beauté et peut-être de leur horreur.

Mais à son retour, est-ce qu’il sera encore Quasimodo ?

« Tu es sûr de toi Quasi ? »

Un hochement de tête, déterminé.

« Oui, aucun retour en arrière. »


▬ Est doté d’un vrai talent en artisanat, étant capable de réaliser des décorations à partir de fragments de vitraux, des figurines ou même des maquettes en bois.
▬ N’est pas complètement à l’aise à l’idée de laisser son visage à découvert, d’où son capuchon.  
▬ Ses amis les gargouilles sont le fruit de son imagination, dû à ses conditions d’isolement difficilement supportable pour l’enfant qu’il était.

Hors-jeu. }*Insérer ici l’émot’ de Gaston*

{ Petit mot.
Ta plume est magnifique. J'adore ton Quasi.

Have fun bb

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Statistiques. }

• Rang : Novice.
  
• Points de vie : 130PV.
  
• Attaque : 16.
  
• Attaque critique : 29.
  
• Magie : 3.
  
• Sort critique : 3.
  
• Défense : 7.
  
• Soin : 3.
  
• Curaga : 3.