Nom : Aucun

Prénom : Akako

Âge : 26 ans

Groupe : Champion of light

Classe : Mage : +2 en magie, -2 en défense

Sous-classe : White Mage +1 soin, -1 attaque

Type d'arme : Aucune, Akako ne se bat pas.


Akako ne se bat pas. Elle a fait vœu de ne plus recourir à la violence d'elle-même. Qui plus est, sa jambe réduit considérablement sa mobilité. Pourtant, si les circonstances la pousse à protéger quelqu'un, elle revêt sa forme lupine. Sous sa forme de louve, elle est capable d'utiliser la magie du vent, de la foudre et de l'eau.

C'est également une mage blanche au talents de guérisseuse unique.


-Maîtrise la magie blanche
-Peut apaiser les esprits et restaurer les mémoires
-Peut se transformer en louve, sacrifiant tous ses dons pour maîtriser les éléments de la foudre, du vent et de l'eau
-Adepte de la médecine alternative et connait les bases de la médecine classique
-Les marques méridiennes sur sa prothèse lui permette d'user de ses pouvoirs et conserver ses 4 pattes en tant que louve. Si elle la perds, elle devient totalement impuissante.

Akako n'est pas votre amie. C'est généralement la première impression qu'elle donne, et si ce n'est pas le cas, elle corrige le tir. Elle ne parait ni chaleureuse ni accueillante. Visage sempiternellement neutre, elle se montre froide et d'une franchise déconcertante. Rien à voir avec la guérisseuse ordinaire. Ces humeurs sont déstabilisantes. Elle se montre toujours calme, froide mais impatiente et qui déteste qu'on la dérange. Ce n'est pas rare qu'elle envoi balader ceux qui l'importune. Après tout, qui dit franchise dit franc-parler et Traverse Town sait ô combien sa langue peut être acerbe. Pourtant, ses actions la contredise. Akako, c'est celle qui a de multiples talents mais, qui le met au service des autres. Non, c'est elle qui se met au service des autres. Quand il y a besoin, c'est toujours la première à venir aider ou remettre les pendules à l'heure. Quasiment en toute circonstances fait-elle preuve d'un sang-froid exceptionnel. Elle se montre minutieuse et perfectionniste en toute chose, surtout dans son métier. Quand elle passe à l'action, Akako s'impose naturellement comme une forme d'autorité. Celle qui se veut attentionnée. La dame blanche sait ce qui doit être fait et fait preuve d'assurance, pas juste pour elle, mais pour les autres. L'assurance rassure, elle le sait très bien. Lorsqu'elle aide, on se surprends à la voir considérablement plus "amicale" qu'à l'habitude. Dans ces moments-là, elle n'a que deux priorités: faire ce qui doit être fait et votre bien-être. Ses actions se font souvent à son propre détriment mais ça, elle ne le montrera jamais. C'est toujours la froide Akako mais ses gestes, ses petites attentions, elles, sont montre bien plus chaleureuse qu'elle ne le sera jamais. Même ses mots deviennent doux, réconfortants. Elle devient telle une mère aimante. C'est comme si elle voulait être plus que ce qu'elle montre, mais qu'elle se le refusait. Et dès que vous êtes partis, elle retourne s'isoler. Non, elle cherche à s'isoler.

En réalité, Akako se dit qu'elle déteste les gens mais c'est faux, archi-faux. C'est surtout elle qui essaie de se convaincre. Qu'elle a arrêté d'avoir espoir en vous. Que ce qu'elle fait ne sert à rien. Qu'au bout du compte, vous allez juste vous auto-détruire, encore. Tôt ou tard, il y aura toujours un connard pour tout foutre en l'air. Malheureusement, une part au fond d'elle, le ressent bel et bien. Ce pessimisme désillusionné, elle en est infectée depuis déjà trop longtemps. Akako a déjà vu le pire des gens, cela et ses conséquences. Akako a connu cette impuissance face à la fatalité. Tout ça, ça l'a blessé, bien plus qu'elle ne veut l'admettre. Alors elle se terre dans sa carapace frigide. Mais il y a la vraie Akako, celle qui en est venue à haïr la haine. Celle en colère contre la colère, surtout la sienne. Celle qui se peine pour celle des autres mais qui tourne le dos à la sienne. Celle qui refuse la violence car elle n'en connait que trop bien le goût. Celle qui dans le reflet de l'eau, voit quelqu'un devenant toujours plus aigrie. Quelqu'un qui a son visage, et ça la terrifie. Elle se sent devenir ce qu'elle déteste. Pourtant, elle a trop peur de s'ouvrir, de peur que la vie ne la frappe à nouveau. C'est plus facile d'être distante, d'être cette figure mystique déstabilisante auprès des gens. C'est bien plus facile que de montrer qu'on est seule avec un deuil dont on n'a toujours pas vu le bout. Parce qu'on peur qu'en allant de l'avant, on vienne à tourner en rond.



Madame Akako?

Un adolescent rentre dans la demeure, accueilli uniquement par le silence. Tout est propre, bien rangé. Une fumée apaisante s'échappe de bols ici et là parmi les bougies. Tout parait tellement, zen. C'est comme s'il n'était plus à Traverse Town.

M'dame Akakooooo?

Toujours pas de réponses. Et lui, il continue. Ses pas le mènent toujours plus loin dans la demeure. Il y a beaucoup de babioles, certaines que l'on peut trouver dans des boutiques de la ville, d'autre complètement exotiques. Il continue de s'aventurer jusqu'à tomber sur une pièce qu'il n'avait jamais vu jusqu'ici. Un atelier, ou un bureau, difficile à dire. Toujours est-il que c'est ici que la dame blanche peint ses toiles et les donnent. La salle est une vraie galerie ambulante. Même le plafond est couvert de toiles, laissant la lumière nocturne illuminer la pièce. La curiosité l'emporte, alors il contemple certaines toiles. Oh d'ordinaire, il s'en moque. Pourtant, il a cette impression d'entrer dans un jardin secret. Braver l'interdit, c'est le propre des jeunes après tout. Et il voit plusieurs toiles vers un bureau. Des toiles considérablement plus riches et détaillées que les autres. On dirait des fresques.

{In your belief - ethnic version}

Sur la première, on peut voir des îles, des bâtisses comme celle dans laquelle il s'est introduit. Dans l'une d'elle, on voit un couple et un bébé. Un bébé blanc aux motifs rouges avec des oreilles et une queue de loup. Sur le coté, on voit des hommes emporter l'enfant loin de la maison. Plus loin, on voit ces mêmes hommes dans un grand temple avec le bébé devenu petite fille. Ils ont l'air de lui enseigner quelque-chose. L'un d'eux lève le bras vers le ciel, ciel dans lequel on peut voir peint un loup aux même motifs, il a l'air d'émettre de la lumière comme le soleil. Plus loin encore. On voit le même temple, la petite fille est devenue adolescente. Des gens viennent la voir comme une file d'attente. Ceux qui viennent on le dos courbé ou l'air malade et pauvres. Ceux qui partent, c'est l'opposé total. On dirait que la fille guérit les maux. Elle possède la même aura que le loup blanc.

Sur la toile d'à coté, on peut voir la jeune fille un peu plus âgée, les hommes du temple viennent la voir avec un enfant. Un petit garçon, avec exactement les mêmes traits physique qu'elle. Sur l'autre, on peut la voir le tenir par la main, le dos courbé comme pour lui parler. Plus loin, on les voit ensemble à partager leur quotidien. Des fois ils jouent, d'autre fois elle lui enseigne son art, parfois les deux viennent guérir ceux dans le besoin. On en voit une où le petit garçon cherche à peindre sur une toile, en vain. Sur la figure d'à coté, on voit la jeune femme l'accompagner, tous les deux terriblement mauvais en peinture. Des tranches de vie ici et là, ils ont l'air heureux.

Vient la toile suivante. On revoit les mêmes îles ravagés par la guerre. On revoit le temple et la file d'attente devenant toujours plus grande. La femme semble épuisée même avec l'aide de l'enfant et des hommes du temple. Sur le coté on voit deux armées s'opposer avec au milieu, de l'or, de la nourriture, de la pierre, du bois, ect... Et derrière eux se dressent une multitude de créatures noires, on dirait les heartless. Plus loin, on voit ensuite les soldats dévorés par les créatures, des coeurs semblent léviter au-dessus des corps. Plus loin, on voit le temple de la femme, en ruines. Loin devant, on la voit, avec l'enfant embarqué dans une foule. La foule s'en va sur des bateaux.

Sur l'avant-dernière toile, on voit des maisons, des tentes et des étals sur les navires. Comme s'ils avaient fui pour vivre en mer. On voit le même duo aider la populace, parfois avec leurs "pouvoirs", parfois juste dans les tâches quotidiennes. La vie semble reprendre son cours. Pourtant, sur le coté, on peut voir une ombre, celle des créatures. Plus loin, les hommes et femmes se battent entre eux pour les même objets que sur la toile précédente. On voit ensuite le peuple s'en prendre à la femme, elle qui se tient droite, barrant la route. Derrière elle, des vivres, des enfants, des hommes, des femmes. On voit ensuite des hommes s'en prendre au garçon-loup et, à coté, la femme devenue louve. Elle rugit et menace de les attaquer. Plus loin, on voit de nouveau les créatures attaquer tout le monde. La louve se bat, cherche à protéger tout le monde, surtout le petit garçon. Non loin du bout de la toile, on peut voir la louve faire tomber la foudre, foudre qui met le feu aux navires. Tout au bout de la toile, on voit les navires en ruines, la louve hurlant face à créatures dévorant le peuple, dont le petit. Elle ne peut pas bouger, sa patte est écrasée par des piliers de bois. Tout ce qui reste ensuite est noir.

Et puis il y a la dernière toile. Il n'a rien d'autre que la femme. Seule, perdue à errer dans une étendue d'eau sans fin. Une de ses jambes est transparente. Et là, l'adolescent commence à reconnaître cette femm- Sors d'ici.

Huh pardon !! Je voulais jus-

La femme s'avance en boitant, sa jambe droite résonne comme du bois. Elle lui prends le bras, elle ne serre pas malgré tout. Elle ouvre de force sa main et y place une bourse.

Ton médicament. File.

Dit-elle en le relâchant sèchement avant de lui pointer la sortie d'un geste de la tête. Et l'ado s'en va, sans dire mot, jusqu'à se faire interrompre.

N'oublie pas! Matin, midi et soir, une cuillerée avec de l'eau. Reviens si ça persiste, je trouverais autre chose.

M-merci. Et il quitte les lieux pour de bon.

La femme, Akako, elle se retient de soupirer avant de se tourner vers son bureau. Ses toiles, *ces* toiles. Elle les regarde, s'en empare et serre de ses deux mains. Elle s'apprête à les déchirer mais...elle s'arrête au dernier moment. Elle repose tout et enlève les plis maladroitement. Ses mains sont tremblantes, son poing se serre. Un soir, elle avait ressenti le besoin de tout repeindre et maintenant, elle est incapable de s'en débarrasser, qu'importe la haine qu'elle éprouve pour son oeuvre. Elle les a peinte pour se libérer, finalement, elles sont des chaines rappelant le poids des années. Mais elle ne se donne pas plus de temps pour réfléchir. Elle les range ailleurs, à l'abri d'elle-même. Elle a encore beaucoup de travail devant elle.



* Akako est une Okami. Un être mi-humain mi-loup. Les okami sont considérés comme messager des dieux. Il n'en existe que deux à chaque cycle. L'okami actuel et le successeur à venir.

* Les okami sont généralement repérés très tôt et emmenés au grand sanctuaire pour devenir le/la grand.e prêtre.sse.

* La plupart du temps, c'est l'okami actuel qui forme celui qui viendra prendre sa place.

* Les okami agissaient comme gardien et protecteur du peuple. Ainsi leurs pouvoirs leur permettait de guérir la grande majorité des maux. De même, l'okami pouvait libérer sa forme de loup pour déchaîner la colère divine.

* Akako a tourné le dos à sa religion mais pas à ses principes.

* Les motifs rouges sur sa peau et cheveux sont des marques de naissance. Il en est de même pour ses traits animaliers.

* Akako possède une prothèse en bois à la place de sa jambe droite. Elle a été taillée pour ressembler trait pour trait au membre perdu. Elle a également été peinte en blanc avec les mêmes motifs rouges que sur le reste de son corps.

* Elle refuse de demander de l'aide à cause de son handicap et n'utilise la canne qu'à contre-coeur.

* Sous forme louve, sa patte manquante est remplacée par un spectre noir.

* Aujourd'hui, Akako vit dans une maison à l'ancienne architecture nippone sur le toit d'un petit immeuble à Traverse Town.

* Elle y est reconnue comme médecin de métier. Elle prodigue également d'autres soins à qui en a besoin. Elle a aussi l'habitude de peindre des toiles qu'elle revends, ou donne. Tout dépends son humeur.

* Il n'est pas rare que le RGPC la contacte pour ses services. Chose qu'elle accepte souvent, à la seule condition de ne jamais prendre part au conflit.

.

Hors-jeu. }Toaster: Endgame

{ Petit mot.
AWOO

N'oublie pas d'aller Recenser ton personnage ou ton avatar!