Bienvenue.
Contexte.
Règlements.
Bottin.
Annexes.
Coeurs perdus.
Liens dimensionnels.

Éditer mon profil
Nouveaux messages
Supprimer les cookies
Sujets actifs aujourd’hui
Marquer les forums comme lus

Alone in the dark - ft. Herzlos & Aisling & Aranea
Partagez
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
Dim 20 Oct - 9:42
Tu te sentais perdue, tu n’arrives pas à savoir comment tu as fais pour arriver ici, mais tu ne baisses pas les bras. Tu sais qu’il y a toujours un moyen, toujours. Tu te demande si Lulu va bien… t’espérais bientôt la revoir, elle te manquait déjà. Ils te manquaient tous. T’ignores depuis combien de temps tu es là, à errer dans le noir. Tout t’es inconnu, sauf l’odeur maritime qui a ce don pour te rappeler Destiny Islands. Seulement, tu n’es pas là bas, tu es dans un monde sombre et qui te parait froid lorsque tu étais tombé au sol. Le sol était froid, oui. Cet endroit te semble effrayant, ou bien c’est parce qu’il fait nuit ? Tu n’en sais rien à vrai dire…

Mais tu sursautes un peu en entendant des verres se briser, des coups de feu retentir suivi de rires incontrolés. Il y a une mauvaise odeur dans l’air. Des coups d’épées qui se perdent. Tu n’attends pas une seconde de plus pour t’éloigner de ces tavernes, des bâtiments, de ces ruelles à peine éclairées. Cette ville te parait dangereuse, te donnant l’impression que tout danger pourrait surgir de nulle part, mais c’est sans doute rien que ton imagination. Juste ton imagination. Vivement le jour, vivement la lumière. Tu te dis que là, tout s’éclairera et tout te semblerait plus sûr. Oui, tu y crois fort. Après tout, les gens sont seulement bourrés tard le soir, pas vrai ?

Tu n’en sais rien...

Mais si jamais tu étais en danger, Marahute sera là pour te sortir de là, tu le sais, tu croyais en elle.

Tes pas commencent à ralentir, l’ambiance de ce monde ne t’aidait pas à te détendre. Ton bâton, tu le prenais à deux mains cette fois-ci, le serrant contre toi, contre ton coeur. Tu as comme une mauvaise sensation, comme si on t’observait. Pourtant, tu tournes un peu ta tête et… il y a personne. Tu te fais sûrement des films, ça doit être ça. Sur tes gardes, tu serres plus fort ton bâton contre toi, jetant de temps en temps des coups d’oeil aux alentours, en espérant qu’aucun de ces… marins ? Puissent s’en prendre à toi. Tu secoues un peu ta tête pour te chasser ces images. Il ne t’arrivera rien.

La nuit n’a jamais tué personne, tu n’es pas une exception.

"Il y a quelqu’un…?"

Oses-tu demander d’une faible voix en espérant avoir une réponse. Même si en avoir ou non, dans les deux cas, tu n'auras pas l'esprit tranquille de sitôt avant d'être sûre de toi.
Encore une fois, tu secoues ta tête pour chasser ces pensées. Que dirait Kimahri, Lulu, Tidus et même Morgana, s'ils te voyaient comme ça, hein ? Il faut se ressaisir ! Puises ta force en eux et avance sans crainte.
Revenir en haut Aller en bas
Chirithy
PnJ Modérateur
Chirithy
Such power Messages : 80
Munny : 376
Date d'inscription : 13/11/2018
Mar 12 Nov - 17:31
Quand le chat n'est pas là les souris dansent. Pourtant, des souris, il n'y en a qu'une. Une toute petite sourie, qui ne danse pas. Minuscule, presque en boule, elle erre dans les rues. Perdue, elle va sans savoir où, espérant trouver une fin au bout de ce sempiternel chemin. Les torches brûlent mais aucune chaleur n'en émane. Les flammes paraissent glaciales même. La pleine lune irradie de lumière mais aucun de ses rayons n'atteins la terre. La sourie, elle craint l'ombre d'un chat. Et puis, petite à petit, la lumière émanant des fenêtres se figent. Le vacarme lointain laisse place à un silence assourdissant. Le vent a arrêté de souffler. Les odeurs maritimes ont disparu, sa peau ne peut plus sentir l'air filer. Tout ce qu'il reste, c'est le silence et le froid. Une ombre se sentait seule, perdue dans ces limbes urbaines. Et puis elle est arrivée, cette lumière, si jeune, si belle. Elle tremble mais sa lumière n'en est que plus vive. Malheureusement, elle a déjà une ombre.

...

{Alone in the Dark}

Un grognement, silencieux, comme un murmure, la lumière l'entends. Le son sans sons atteins son esprit sans même passer par ses sens. Et, autour d'elle, des chats sur les bords de fenêtres, des chiens sortit des ruelles, des oiseaux perchés sur les toits et des lueurs dans l'eau. Ils sont tous là, les yeux remplacés par deux globes rougeâtres. Ils sont là, ils étaient là depuis le début, elle ne les a juste, jamais remarqué. Tous sont inertes, pas un mouvement, pas un seul son. Ils la fixent, sans jamais la quitter. Même leur cou reste inerte, comme si leurs yeux la traque surnaturellement.

Soudain, une sensation glaciale traverse la lumière. Quelque-chose a disparu, son ombre. Pourtant, elle est toujours là, non? Mais où est donc passé cette ombre qui la trouvait si jolie?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mar 12 Nov - 19:50
Pas de réponse. Vraiment rien. Plus aucun son, et ça a le don de te faire stresser, tes mains se serrant encore plus autour de ton baton. Est-ce que cet endroit a toujours été aussi sombre et froid ? Tu te recroqueville, t’avançant lentement. Le vacarme de tout à l’heure n’est plus qu’une histoire ancienne, ça aurait pu te soulager, ne serait-ce qu’un peu. Pourtant, c’est l’effet inverse. Il fait si froid, pourtant tu es sûre que le vent ne souffle pas. Tu aimerais pouvoir te réchauffer un peu, mais tu ne pouvais pas, hors de question de lâcher ton baton.

Où suis-je à la fin ? Tu te répètes ça en boucle, ne sachant pas trop où aller, empruntant encore et toujours des chemins hasardeux. Même cette odeur familière n’y était plus. Tu t’aventures dans un terrain inconnu.

Soudainement, tu te retournes, ton coeur tambourinant fort contre ta poitrine. Tes yeux rencontrent des silhouettes sombres possédant des globes rouges qui te fixent. Attends, des ombres avec… des globules rougeâtres ? Tu tremble en te reculant, lâchant maladroitement ton baton sur le coup de la peur, mais tu viens vite y ramasser. Sans plus tarder, tu t’éloignes vivement. Les ombres sont toujours là, dans chaque recoins. Tu paniques, tu veux les éviter, mais elles te suivent, sans vraiment te suivre, partout. Surtout leurs yeux. Cette sensation d’être toujours observée, de croiser à chaque fois leurs regards dès que tu tournes la tête, ça te rend si mal à l’aise.

Et sans te rendre compte, tu t’es bien éloignée, tu trébuches quelques fois, mais tu te rélèves, t’aidant de ton baton. Tu veux qu’ils partent, tu ne veux plus les voir. Tu cours en fixant tes pieds, t’es sûre de ne pas les voir comme ça. Mais voilà que tu trébuches à nouveau, à genoux, essoufflée.

Un long frisson parcourt tout ton corps, le froid enveloppe ton pauvre corps frêle qui se relève difficilement du sol. Tes tremblements se font plus régulier, la gorge à peine serrée. Vivement la lumière, prie-tu en osant lever le regard vers la lune avant de rabaisser ta tête immédiatement, reprenant ta marche. Ou ta course, tu ne sais plus. Tu fais un peu des deux, perdue. Si seulement Lulu était là, si seulement tu pouvais courir juste pour aller t’enfuir dans ses bras. Oh tu ferais tout pour la voir ainsi que tes proches. Tu n’oses plus du tout regarder quoique ce soit. Tu n’oses rien voir. De toute façon il n’y a rien à voir, n’est-ce pas ? Tout ce que tu as à faire, c’est d’errer jusqu’à l’aube, pas vrai ? Tu essayes de te consoler, de te rassurer. Oui, tu veux y croire malgré la peur. Rien de mal va t’arriver.

Rien.

Es-tu sûre de toi ?


Non.


Continue de marcher, s’il te plait, ne te pose pas de question, ne t'arrête pas. Tout vas bien se passer. Tout vas bien se passer… respire, expire. Lentement. Tes pas ralentissent pourtant, avant de s’arrêter totalement. Quelque chose cloche, ou alors c’est juste ton imagination. Là où tu te trouves, il y a une faible lueur, ton regard se pose sur un mur et… tu n’as pas d’ombre ? Ou en tout cas tu ne la vois pas. Tu bouges un peu tes bras, rien ne se faufile. Tes sourcils se froncent, tu te recules. C’est sûrement parce qu’il n’y a pas assez de lumière. Juste ça. Pas assez de lumière. Tout est question de lumière.

Tes pas font immédiatement demi tour, il faut que tu partes de cette ville, que tu t’éloignes. Tu te dois de partir de là pour trouver un endroit plus calme où tu t’y sentirais en sécurité. Bien au chaud.

Il ne va rien t’arriver. Il te semble que tu as quitté la ville.


Tout va bien se passer.
Revenir en haut Aller en bas
Chirithy
PnJ Modérateur
Chirithy
Such power Messages : 80
Munny : 376
Date d'inscription : 13/11/2018
Mer 13 Nov - 3:46
Et elle continue la lumière, c'est ça oui, ignore. Tout va bien se passer après tout, pourquoi ça se passerait mal? Tout va se dérouler tel qu'il est prévu. Tu espères la lumière pour ton ombre mais, ici, il n'y a que toi. Ta lumière serait-elle trop faible pour qu'une ombre en émane? Non non, évidemment que non. Tu n'attirerais pas autant les regards si c'était le cas. Ton ombre s'est..égarée, ou bien a été dévorée. Hm, probablement les deux. Je sais ce que cela peut faire mais, il ne faut pas être triste petite lumière. Entends-tu ses pas? Tes propres pas, tu les entends oui évidemment...mais pourquoi tu l'entends en double. C'est comme si, alors que tu avançais, quelque-chose cherchait à te rattraper. Oh, regarde, sur les murs, sur le sol, une toute nouvelle ombre vient te rejoindre. Elle te ressemble comme deux gouttes d'eau. Tu devrais ralentir la cadence splendide lumière. Les animaux ne sont plus là, tu les as semés. Après tout, ils étaient inertes. Depuis les eaux, depuis les murs et depuis le sol, l'ombre te poursuis au pas de course. C'est que tu as besoin d'une nouvelle ombre, tout de suite. Tes pas te mènent vers la sortie du port. Tu atteins une zone d'ombre et...plus rien. Elle est partie.

...

Soudain, tu sens une main sans forme physique t'agripper l'épaule et te projeter en arrière. Oh regarde, ton ombre, c'est elle. Elle t'as enfin rattrapé, elle est sur le sol. Elle ne fait rien d'autre, si ce n'est pousser ton cri le plus strident que tu puisse faire. Tes yeux ne te trompent pas. Les animaux de tout à l'heure, ils avancent, sortant de l'ombre, lentement. Les animaux se transforment, deviennent des entités noires; certaines sont humanoïdes, d'autres non. Ils ne vont pas jusqu'à toi. Il semble y avoir autour d'eux, comme une fissure dans la réalité. Une fissure qui aspire toutes les créatures pour former un tourbillon noir. Un vortex ténébreux qui, petit à petit, s'ouvre. Il y a quelque-chose de l'autre coté, une très très vague silhouette lointaine qui s'approche. Sur ce qui semble être une tête, une ligne rouge. La ligne se redresse dans ta direction et s'illumine s'en est aveuglant. Le son étouffé et distordu de pas lourd et métallique résonne jusque dans ta cage thoracique. D'autres ombres bondissent du vortex. Elles ont une forme, une matière. Elles te fixent. Les monstres volent vers toi, de façon chaotique, comme s'ils formaient une marée noire ou un tsunami. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Elles voulaient danser avec toi, mais, malheureusement, les chats sont arrivés.

Les pas métalliques, ils deviennent de moins en moins étouffés, de moins en moins distordu. La silhouette, elle devient de plus en plus nette. Le tourbillon noir s'élargit, s'avance et d'autres créatures surgissent.

{Herzlos apparition}

Leur maître arrive.

C o u r s
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mer 13 Nov - 10:51
Tu continues ta petite course sans te retourner une seule fois, tu n’y compte pas de toute façon. Tu ne penses qu’à t’enfuir. Mais il y a quelque chose qui cloche, il y a des pas, pourtant c’est bien les tiennes, parce que tu es certaine qu’il n’y a personne, mais tes pas sonnent différemment. Ils sont doublés. Alors que tu tournes ta tête, dans un petit élan de courage, pour voir ce qui se passe, tu aperçois une ombre qui semble vouloir te rattraper. Une ombre. Ton ombre, elle te ressemble, non ? Sauf que tu ne veux pas t’arrêter, tu continues de courir, tu ne penses qu’à courir. Tu veux la semer, mais tout ce que tu as semé, ce sont ces drôles d’animaux, tu ne les vois plus en tout cas. A chaque fois qu’un de tes pieds touchent le sol, tu le relèves rapidement aussitôt. Il ne faut pas qu’elle t’attrape. Tes poumons commencent à te faire mal, ça brûle alors que tu as si froid.

Arrivée à l’ombre, tu continues de courir, encore un peu, avant que tes jambes, épuisées, se décident de s’arrêter peu à peu, tremblante. Pas d’animaux, pas de yeux rouges, pas d’ombre qui te poursuit. C’est peut-être l’heure de reprendre ton souffle ?

Pourtant, tu tombes soudainement en arrière, lâchant un léger couinement de surprise, puis en remarquant ton ombre, tu pousses un cri, tu as eu peur. Beaucoup plus que quand tu es tombée, tu tentes de calmer ta respiration. Ton ombre ne fait rien ? Elle n’allait pas t’attaquer ? Tu es incertaine, Yuna. Tu te redresses un peu, juste être en position assise en moins, puis tu vois les animaux. Ils avancent, ils prennent des formes étranges et si noir. Ils approchent, mais pas trop. Comme si quelque chose les empêchait ? Tu trembles, reculant un peu, presque tétanisée par la peur. Tes yeux s’écarquillent en voyant ce vortex se former.

Lève-toi.

Sauf que tu es toujours autant tétanisée par la peur, tu trembles, ton coeur s’affole. Il y a une légère silhouette, juste en face, qui se forme. Tu la vois à peine, mais elle a le don de te faire peur. Elle se rapproche. Puis du rouge. Encore ce même rouge, mais pas la même forme. Tu mets ta main devant tes yeux pour te protéger de cette lumière aveuglante. En tout cas, ça s’approche, ça résonne en toi, c’est lourd, métallique. Tout ce que tu fais, c’est de reculer sans réfléchir, le souffle court. Les ombres, plus effrayantes encore, apparaissent, bondissent vers toi, te fixant. Tu reprends peu à peu tes esprits, ton baton dans ta main, tu t’aides de ton arme pour pouvoir te relever difficilement. Les pas lourds se font de plus en plus fort. La silhouette qui approchait se faisant plus nette. Le coeur de Yuna pourrait presque s’arrêter, mais il bat vite, beaucoup trop vite et fort. Le tourbillon approchait de trop, les créatures qui y surgissent sont effrayantes.

Plus de temps à perdre, tu te tournes vivement pour courir. Courir le plus vite possible, comme si ta vie en dépendait. Impossible de regarder derrière soi ou de s’arrêter, il faut que tu continues. Tu as encore ces pas en métal en tête, comme si ta mémoire avait parfaitement enregistré ce son si stressant, qui te donne envie de courir encore plus. Même si tes muscles te font mal, tu continues, tu n’as pas l’habitude de courir, pas autant, mais il le faut. Tu vas le semer, tu veux le semer. Hors de question que tu te fasses rattraper. Plus une deuxième fois. Voilà que tu trébuches, sur un sol froid à la fois mou et dur, ça pique un peu, tu roules un peu, mais tu te relèves immédiatement, ou au moins tu fais tout pour te relever rapidement et continuer ta course folle sans te poser de question. Tu n’as pas le temps. Ta vie est en jeu.

Mais arrivée à un certain point, tu ne sais pas trop où aller, tu es perdue, tu te tournes. Dans tous les sens. Ne sachant pas où aller. Ton regard se pose à chaque recoins, tu trembles, tu marches, tu cours, vers des directions totalement aléatoires. Ton sens de l’orientation est totalement fichue, tu ne sais plus d’où ils peuvent provenir, ces ombres menaçantes. Tu t’épuises, t’es épuisée. Tu as soif, ta gorge serrée est sèche, après tant d’efforts. Est-ce que le désespoir commence à s’emparer de toi ? Tu te le refusais. Tu ne peux pas. Tu ne veux pas.

"L-Laissez… moi...je vous en supplie..."

Souffles-tu douloureusement, désespérée, même si tu ne sais pas trop s’il y a quelqu’un, ni à qui tu t’adresses, mais tu n’abandonnes pas, tu ne veux pas. Tu continues de chercher la solution miracle pour te sortir de là. Sauf que tu as du mal à courir maintenant, tout te parait douloureux maintenant...
Revenir en haut Aller en bas
Chirithy
PnJ Modérateur
Chirithy
Such power Messages : 80
Munny : 376
Date d'inscription : 13/11/2018
Mer 13 Nov - 11:54
Cours, file comme le vent, tente de voler jusque dans le ciel et te réfugier parmi les étoiles jeune lumière. Tes pieds sont si petits mais ils paraissent bien lourd pour tes muscles fatigués. Cette prison de chair que tu habite, elle redouble d'efforts pour échapper à la marrée mais, inutile. La déferlante continue de te poursuivre. Il s'accroche aux murs, plongent dans le sol pour bondir hors de la surface. Ils se dispersent en poussière pour se rassembler plus loin. Jeune lumière, tes jambes ont beau lutter, tout cela reste futile. Tu fais face à une force pour qui les lois de la réalité ne s'appliquent pas. Tu les sèmes, puis ils reviennent, tu les perds, mais ils te retrouvent; c'est sans fin. Ils t'entendent, ta prison t'épuise, te tue à petit feu mais surtout, pas à pas, elle te ralentit, te trahis.

La vague devient dangereusement proche, terriblement proche. Tu sens leur froide aura juste derrière toi. Des griffes on tentés d'attraper ta jambe. Elle t'as raté de justesse, n'emportant qu'un bout de tissu. Mais maintenant, la vague grandit, gagne en hauteur. Comme un loup géant, prêt à avaler sa proie. Si tu ne plonge pas dans la gueule du loup, c'est elle qui vient à toi. Maintenant, des griffes venues du sol, des côtés et même au-dessus de toi viennent essayer de t'attraper. Ils te frôlent mais toujours de peu. Ils te griffent, lacèrent à peine, certains arrivent à t'arracher un ou deux cheveux.

Et puis l'un d'eux bondit, non pas sur toi, mais sur ton bâton, et te l'arrache des mains. Plusieurs sautent et attrapent tes bras puis tes jambes. Trop tard pour toi, ils ont réussi à te plaquer sur le sol. La masse t'as rattrapé mais ne te submerge pas. Elle se divise au dernier moment pour se former tout autour de toi. Des globes rouges, partout, ils te fixent, une fois de plus. Ils sont inertes, froids, patients. Mais ceux qui t'ont attrapés, ils agissent comme des animaux sauvages. L'un d'eux vient même bondir sur ton torse, griffes prête à planter. Ils sont fait pour traquer et dévorer la lumière, et la tienne est si brillante...

{*Horn sound*}

Une onde rougeâtre vient de se propager partout alentours, pulvérisant l'ombre sauvage.

Tous les globes rouges se tournent vers le puissant bruit. Le vortex est là, juste devant toi. Il parait comme un trou noir, prêt à t'engloutir. La vague silhouette de tout à l'heure, elle est encore là. Sa ligne rouge est toujours insupportable pour tes yeux humains. Le tourbillon se meut, s'affole.

Un son violent, froid, métallique. Un pied vient de se poser sur le sol.

Une main de métal noir et griffue sort du portail s'accroche aux contours de la fissure ombrageuse.

Petit à petit, la ligne rouge s'avance, tu la vois, elle est si nette.

Un heaume dépasse et c'est tout le corps qui sort de l'abysse. Une entité en armure noire, dépassant les deux mètres de hauteurs.

{Le maitre, est arrivé.}
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mer 13 Nov - 20:11
Ils sont partout. Ou juste toi qui n’es pas assez rapide ? Peu importe, tu ne veux pas t’arrêter, même si tu t’épuise, même si tu ralentis. Sauf que ça approche, beaucoup trop dangereusement, et tu ne veux pas te faire rattraper. Tu reprends ta course fatiguante, tu évites comme tu peux en prenant des chemins hasardeux, tu manques parfois de tomber, mais tu ne tombes pas. Faut dire qu’à force, tes pas deviennent de plus en plus maladroit. Mais la marée noire s’agrandit, tu te sens comme pris au piège. Des choses, non des griffes, essayent de t’attraper. Tu les évites comme tu pouvais, mais tu les sentais parfois, à peine, sur ta douce et fragile peau. Des petits couinements de douleur s’échappe de ta bouche, ça te faisait un peu mal.

Hélas, en restant focalisée sur comment les éviter, tu n’as pas trop bougé et surtout, tu n’as pas été assez attentive pour protéger ton pauvre bâton que tu perds de tes mains. Tu te sens encore plus sans défense, comme si tu ne l’étais pas déjà assez de base. La perte de ton bâton a tellement volé toute ton attention pour ce coup-là que baisse ta garde et te retrouve aussitôt au sol, lâchant un cri d’effroi. Te voilà plaquée au sol, désespérée. Tu tente de te débattre, de toutes tes forces, sauf que tu en as pas assez, de force, en plus d’être épuisée. Ils te fixent, tu n’aimes pas ces yeux. T’as cette horrible sensation que ton esprit plane au dessus de ton corps, que tu es ailleurs, pourtant tu es bien là, à subir tout ça. Quand l’un d’eux vient bondir sur toi, prêt à te transpercer avec ses griffes, tu lâches un autre cri, strident, alors que tu serres fort tes paupières et serre tes poings. Tu pleurais.

Mais rien se passe ? Tes yeux s’ouvrent, la créature s’est faite propulser. Est-ce que quelqu’un est venu te sauver ?

L’espoir.

Tu osais espérer, mais cet espoir se détruit rapidement en voyant ce qui t’attendais. Ce gros vortex et cette silhouette que tu reconnais, ça te faisait peur. Tes yeux se plissent, cette ligne rouge fait mal aux yeux. Tu en as plus qu’assez. Tu veux rentrer. Tu veux partir. Ton coeur rate un battement. Ce son métallique te faisait froid dans le dos. De longs frissons parcours ton échine. Ca approche, c’est géant. Il est si énorme. Ton coeur te fait mal, il se serre. Tes larmes ne s’arrêtent pas. Ta gorge est serrée, ton estomac se tord. Tu déglutis difficilement et douloureusement.

Tout ça, ça te dépasse. La fatigue, la peur, le désespoir. Ils t’emparent, tu trembles, tu pleures, tu contracte un moment tes muscles avant de tout relâcher, tes muscles se détendent et.

Tu t’évanouie suite à ces fortes émotions.
Revenir en haut Aller en bas
Aisling
Shadow Dancer
Aisling
I'm too sexy for my icon Messages : 32
Munny : 256
Date d'inscription : 20/06/2019
Ven 15 Nov - 15:45
Alone in the Dark
« The Dark Knight Rises »

Penchée devant son chaudron, Aisling soupire.  

Entre toutes les herbes séchées, les flacons de venin et d’eau magique et les autres ingrédients empotés, un minuscule élément manquait à sa liste pour accomplir cette potion. Comment avait-elle pu oublier un ingrédient aussi simple que du sucre?

Il faudrait qu’elle ait en chercher en ville, dans un des marchés fermés à cette heure tardive. Ce n’est pas comme si elle se ferait remarquer – une ombre comme une autre parmi les flammes dansantes des torches de Port-Royal, et aucun remords quant à l’argent qu’elle ne dépenserait pas pour l’achat de ce qu’elle cherchait. Aisling n’était pas du genre à payer pour prendre.

Alors la voilà qui se prépare à sortir, mettant sur elle une cape noire au capuchon cachant ses cornes et son visage pâle, ses dagues et ses potions.  Avec elle, rien n’est laissé à l’imprévu, sauf le sucre, semblerait-il.

Aisling esquisse quelques pas de danse, se laissant transporter dans les ombres pour finalement mettre pied dans la grande ville de Port-Royal, bien endormie à cette heure tardive. Elle apparait dans l’ombre d’un comptoir, dans une des boutiques. Elle ne tarde pas à trouver ce qu’elle cherche, retirant la substance d’un grand pot pour la transférer dans un sac de cuir qu’elle attache à sa ceinture. Fin prête à repartir, elle se prépare, et…

Quelque chose ne va pas.

Elle s’arrête, fermant les yeux un moment pour écouter les ombres. En elles, elle perçoit les Ténèbres, celles d’une teneur horripilante, sortie tout droit d’un autre monde. Jamais de telles effluves s’étaient propagés à Port-Royal.

La dernière fois qu’elle en avait sentie de si denses, c’était…

Ses yeux s’ouvrent d’un coup. Elle ne peut pas laisser un monde une nouvelle fois sombrer par le biais de cette force maléfique. Alors elle danse à nouveau, se propageant entre les ombres pour trouver la source de ce mal s’étendant sur son nouveau domaine.  

Elle n’a aucun mal à le trouver, mais si sa trace a bien débuté dans la ville, c’est au-dehors des remparts de celle-ci qu’elle se retrouve, près de la lisière de la forêt brumeuse cachant sa maison. Elle réapparait directement sur les remparts, là où elle aura une vue d’ensemble sur ce qui se produit.

Pas besoin de sonder les bois dès sa sortie des ombres, elle aperçoit rapidement la cause de cet afflux de Ténèbres : nombre de créatures noires encerclent une imposante silhouette en armure irradiant de noirceur. Celle-ci s’approche à pas comptés vers…

Ses yeux s’écarquillent. Par terre, une jeune fille dont la lumière éclate ses sens. Si lumineuse et si pure – une cible parfaite pour les Ténèbres environnantes, et, surtout, pour cette créature qui semble bien encline à lui retirer toute entière.

Aisling ne pense pas, agit par instinct. Elle prend à sa ceinture deux potions, dont une très petite fiole opalescente et lumineuse qu’elle contemple pendant plusieurs secondes et une autre, un peu plus volumineuse, où une brume opaque semblait régner, épaisse et fantomatique.

Elle inspire, et garde son souffle dans ses poumons, avant de sauter du rempart, et, juste au-devant de l’entité noire, jeter les deux fioles au même endroit. Dans le fracas du verre, les fioles explosent et une lumière aveuglante enfouie dans chaque goutte de brume se propage dans une onde de choc autour des ombres, qui mugissent et disparaissent sous la douleur. Qu’une seule ombre reste, imposante, dominant Aisling de sa hauteur. Et dans sa propre brume, bravant la douleur causée par ses propres lumières, elle soutient de son regard d’opale la visière de l’armure.

Elle ne laissera personne faire du mal à cet enfant.
Revenir en haut Aller en bas
Chirithy
PnJ Modérateur
Chirithy
Such power Messages : 80
Munny : 376
Date d'inscription : 13/11/2018
Lun 18 Nov - 4:24
Tout était prêt, les ombres formaient à la fois l'arène et le public, le maître que tous attendaient était enfin arrivé et l’exécution allait commencer. Et puis, dans un flash lumineux doublée d'une explosion brumeuse, le Colisée s'effondre. Les murs noirs s'écroulent et tombent en poussière. Ne reste alors qu'une intruse venue dans le brouillard. Elle le sait, elle n'a pas l'air stupide -pas totalement-; elle sait que ça ne peut pas être fini si facilement.

Dans sa propre brume persiste une ligne rouge qui la fixe. Un pas lourd, puis un autre. Il l'observe, courbant le dos pour observer l'insecte en bas. L'armure noire et la dame blanche, face à face, se fixant l'un l'autre. L'une a le regard noir, l'autre écarlate. Petit à petit, il approche sa tête, laissant entendre une respiration à la fois constante, stable et pourtant saccadée, le tout dans un écho métallique et distordu. La ligne rouge s'illumine une fois de plus, comme s'il sondait jusque dans son âme...ou qu'il s'apprêtait à attaquer. Ses bras se meuvent, se rapprochent d'elle et... Dans un petit rire surnaturel, lentement, il applaudit. A chaque collision de main, un écho dans la nuit noire, à chaque fois, un pas un arrière, puis se retourne, ignorant complètement la jeune proie. De lui émane une aura ténébreuse de plus en plus pesante. Aisling, il ne te connait pas, mais il a vu la lumière en toi. Il sait, et il en rit. Il a déjà deviné en partie ta nature.

Le chat de gouttière est-il las de se nourrir dans les poubelles au point de voler directement sur les tables?

Un dernier clap, et plus rien. Il ne retourne que la tête.

Depuis le début, jamais il ne t'as fixé du regard, jamais il n'a cherché à te deviner. L'aura noire n'était pas là pour t'intimider. L'aveuglante lumière rouge n'était pas là pour te sonder. Il a brouillé tes sens et ordonné. Oui ordonner.

Son aura noire se dissipe et tu dois le sentir maintenant. Des ombres sur le sol, elle sont plus loin, vers la sortie de la ville. La proie, la précieuse, elles l'embarquent à grande vitesse, loin dans l'obscurité sauvage.

L'armure noire se retourne, le dos droit, sans un mot, sans un rire, sans même une respiration.

Un pas, puis un autre. Des pas lourd, métalliques. Il marche, froidement, lourdement et machinalement. Sans même la regarder, il passe à coté d'Aisling et, sans arrêter sa marche, il se contente d'un:

Cours.


{Mr X - Resident Evil 2}
Revenir en haut Aller en bas
Aisling
Shadow Dancer
Aisling
I'm too sexy for my icon Messages : 32
Munny : 256
Date d'inscription : 20/06/2019
Lun 18 Nov - 17:35
Alone in the Dark
« The Dark Knight Rises »


Son regard continue de se planter dans cette ligne rouge, entre la brume lui grésillant la peau, affaiblissant doucement ses énergies. Mais Aisling ne le montre pas. Elle ne bouge pas, pas plus quand la lourde armure s’avance, pas à pas, vers elle, pour soutenir son regard.

Elle devine son air sardonique malgré le manque d’expression. Et il respire alors qu’elle retient son souffle, dans une position qu’elle veut intimidante, qui montre toute sa résolution. Et elle ne bouge pas lorsque la lumière se fait plus grande, alors que ses bras forment d’autres ombres dans sa brume. Elle s’apprête à réagir, à se battre, mais…

Le son des gants de métal se frappant ensemble et un rire. Un rire glacial, un rire infernal alors qu’il recule, se retournant alors et lui adressant la parole.

Ose-t-il la comparer à lui ? Aisling claque la langue, relevant la tête. Elle ne bouge toujours pas, Aisling, garde sa position, tente de défendre alors que la lumière quitte sa brume, laisse les ombres revenir sur le sol.

Un désagréable frisson traverse son échine alors que l’armure marche, la dépassant d’une démarche nonchalante, et Aisling, sondant les ombres, ne peine pas à remarquer son erreur. Ses yeux s’écarquillent.

▬ Non. Non, NON. »

Elle ne perd pas une seconde. Déjà entrée dans les ombres, elle cherche la lumière se faisant emporter ailleurs, et finit par la trouver. Elle est là ; elle est faible. Terriblement faible. Elle ne laissera pas cette duperie passer. Pas une nouvelle fois.

Pas aux dépens de la vie de cette pauvre enfant.

Et alors qu’elle sonde les ombres, elle en trouve une, plus petite et plus vulnérable que les autres, elle s’y immisce, avant d’en ressortir et d’attraper le poignet de la jeune fille, la tirant vers elle, la retirant des griffes qui tentent de la garder pour elles. Et Aisling envoie une puissante onde ténébreuse sur les ombres — battre le feu avec le feu — laissant griffes et mains et hurlements disparaitre pour un temps.

Haletante, elle ramène la jeune fille contre elle, avant de tomber à genoux, son regard opalescent se posant sur les alentours.

▬ Ne t’inquiète pas, Énán, je ne les laisserai pas te prendre.

Les Ténèbres coulent dans ses veines comme un poison et elle se sent trembler et faiblir. Elle ne peut se laisser sombrer, pas maintenant. Elle sait que trop bien que sa fiole, cette lumière vive lui permettant de survivre au jour le jour, a déjà été utilisée. Elle sait le risque qu’elle prend. Elle sait ce qu’elle peut perdre.

Le temps presse.
Revenir en haut Aller en bas
Chirithy
PnJ Modérateur
Chirithy
Such power Messages : 80
Munny : 376
Date d'inscription : 13/11/2018
Lun 25 Nov - 4:53
Elle s'en va, elle vole, elle court, elle usurpe la petite voleuse. Ses efforts parviennent à repousser les créatures et à attraper la petite lumière mais... L'armure noire la suit, machinalement, inéluctablement. A aucun moment ne s'est-il précipité pour récupérer son dû. Il pensait s'amuser à chasser mais maintenant, il préfère suivre et voir la tournure des événements. Pas à pas, il arrive jusqu'à se retrouver derrière la voleuse et l'objet convoité. Il observe, en silence. Sans un mot, il s'avance sur le coté. Et il tourne autour du duo. Il les observe, il l'observe elle, la voleuse. Tous ces efforts juste pour ça? Que veut-elle? Elle qui utilise aussi les ténèbres, qu'espère-t-elle? Pourquoi faiblit-elle si vite? Pourquoi est-elle devenue plus intéressante que la petite lumière? L'usurpatrice a l'air si...fatiguée. Il la sent, l'ombre en elle. Il tends légèrement sa tête vers elle. Ce pourrait-il que...

Il se remet droit, s'en va au loin, dos tourné. Et, sans se retourner, l'armure noire génère une sphère noire dans sa main, comme une flamme. Il la laisse s'élargir puis ferme son poing avant d'envoyer le projectile sur la petite lumière. Peu importe la nourriture désormais. Ce qu'il veut voir, c'est jusqu'où elle va oser aller.

Amuse-le.
Revenir en haut Aller en bas
Aisling
Shadow Dancer
Aisling
I'm too sexy for my icon Messages : 32
Munny : 256
Date d'inscription : 20/06/2019
Lun 25 Nov - 22:04
Alone in the Dark
« The Dark Knight Rises »

Furtifs regards sur les alentours. Tout est silencieux, trop silencieux. Elle peut toujours sentir la présence de l’Ombre. Il les traque, les poursuit. Il veut son dû, terriblement. Son cœur tambourine ardemment contre sa poitrine et elle sent son corps en entier trembler alors qu’elle serre contre elle le corps inerte et fragile de la jeune fille.

Elle ne veut pas le laisser la prendre.

Et pourtant elle le sent arriver, et son seul réflexe est de la serrer plus fort contre elle, tenter d’étouffer cette peur panique qui la ronge et qui tord sa gorge et son souffle.

L’armure apparait alors, sortant des ombres les plus noires et Aisling sent ses muscles se tendre à sa simple présence. Mais, encore, il rôde, patiente, marche lentement autour d’elles. Elle ne le laissera pas la prendre.

Elle ne le laissera pas.

Aisling avale difficilement alors que l’entité marche – elle les quitte, mais la Danseuse des Ombres n’est pas dupe. Il prépare quelque chose, et elle le sait. L’attaque vient d’ailleurs bien vite. Théâtralement, il laisse apparaitre dans sa main une sphère flamboyante d’un noir d’encre, puis la jette directement sur elles.

Dans un mouvement désespéré, Aisling tente de bloquer les flammes par une vague d’énergie noire, mais sent bientôt l’ardente brulure ténébreuse contre elle et grogne de douleur, protégeant de son corps celui de la jeune fille, qui, incommensurablement, a indubitablement été touchée.

Son souffle se coupe. Elle sent en elle l’influence néfaste des Ténèbres et son corps en entier chavirer. Non.

Elle ne peut pas partir. Pas maintenant.

Et alors que la peur l’envenime brutalement, Aisling utilise un simulacre de force, se relève, la jeune fille dans ses bras. L’énergie du désespoir la pousse, la guide. Elle esquisse des pas de danse maladroits, tremblants.

Elles disparaissent.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Erreur sur la personne [pv: Aisling]
» Aisling.
» Don't be tsun & let me help you! - Aranea
» Greener stone |Aisling]
» La chair de poule ▬ Aranea

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Beyond the Keyhole :: Expositio. :: Villes & Villages. :: Port Royal.-
© Beyond the Keyhole, 2018 - toute reproduction est prohibée.