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Fear is what this night brings, Along with many other things [Setesh]
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Sam 29 Juin - 16:17
Il était temps que je lâche ce pauvre arbre auquel je m'étais accroché en me lamentant que je pouvais pas faire ça. J'allais le faire. Ca faisait seulement deux heures que j'essayais de me convaincre que j'étais pour une très bonne raison.
J'avais entendu parler dans les entrailles de Twilight Town, d'une boite....que tout le monde recherchais activement, et puis pourquoi j'irais pas la chercher dans un endroit complement sordide, là où les gens sain d'esprit n'irait sans pas? Hein!

Oui mais voilà, ça c'était mon idée de base. Entre temps j'avais croisé Mr Mog, et son adorable fourure! Et son "Hey Kupo" m'avait attiré à lui comme une mouche sur du vinaigre. J'avais donc ecouté ce qu'il me demandais. "J'ai besoin de quelqu'un, qui pratique un tant soit peu la magie, pour aller me recuperer un bout d'ombre a Halloween Town. tu pex faire ça pour moi, en echange tu sera bien payé Kupo".
J'avais dit oui, parce que je commençais à tourner en rond à Twilight, et quand je m'ennuie je pense a LUI. A LUI, au passé, et je commence à broyer du noir et à avoir des envies pas très joyeuses. Alors il me fallait faire quelque chose de mes dix doigts.

Sauf que j'avais absolument pas pensé à CA! Cette ville, qui me faisait froid dans le dos dès qu'on me parlait d'elle! Cette ville qui m'effrayait temps et qui m'attirait tout autant parce que je savais qu'elle LUI plairait à lui. Dechiré entre deux envies contraires, et la seconde qui avait fini par l'emporter sur la première. J'avais dit oui.
Et je savais que j'allais le regretter dès la première minute dans cette endroit.
Les cris lointain des créatures me faisait trembler, l'absence totale de lumière sinon celle de la Lune me donnait des frissons. Et pire encore, j'étais un tache blanche dans un décor tellement sombre que je jurais avec le reste.

Première réaction logique de ma part, me mettre a pleurer en m'accrochant a un arbre, en jurant que j'étais un mechant gars. Et j'aurais mis ma main au feu, que l'arbre en question se moquait intérieurement de moi et de ma peur enfantine. Je fini par le laché, et m'aggripait à mon baton de mage, avant de decider que mes vêtement était trop voyant et qu'il fallait que je me change. Ce que je fis aussitôt, après m'être assuré qu'il n'y avait personne autour de moi. Puis je changeais la couleur de ma cape, avant de ne plus être une tâche blanche dans la nuit.

Une araignée bien trop grosse pour mon petit coeur passa a coté de moi, m'arrachant un cri de pucelle effarouchée. Une main sur la poitrine, je respirait calmement en me disait que c'était juste une bestiole innofensive dans ce monde. Un peu comme le Neku jouet dans celui que j'avais visité avant, ou les espèces de flans dans un autre encore.

Etrangement même s'il faisait sombre dans ce monde, ce n'était pas dur de se reperer. J'ignorais quel type de magie était à l'oeuvre ici, mais j'avais l'impression d'être un chat et d'y voir dans le noir. Je n'avais pas envie de sourire, mes jambes tremblaient si fort que je n'était pas sur de survivre à cette mission. Une larme roula sur ma joue, et je reniflais bruyament. Si seulement il pouvait etre là, je me serais sentit beaucoup mieux...j'avais tellement besoin de lui que ça en devenait ridicule. Depuis quelques jours je me sentais mal, je dormais peu, mangeais tout autant, et j'avais le mal du pays. Les dunes de sables dorées me manquaient affreusement, le son de sa voix aussi, le regard accusateurs de nos parents, et ce silence lourd.

En parlant de silence. Les cris qui m'avaient accueillits s'étaient tus, rendant l'atmosphère terriblement lourde. Silencieuse. Je connais bien ça, je l'avais tellement souvent.

"Un morceau d'ombre hein..."

Je me parlais à moi même et le son de ma voix semblait tellement lourd dans ce silence. Mais je reflechissais. Comment allais-je pouvoir ramener un morceau d'ombre a Mr Mog? Avec quel type d'outil est-ce qu'on decoupe de l'ombre? Est-ce qu'il voulait que je lui ramène un morceau de sans-coeur? Je n'en avais pas la moindre idée...mais j'avais accepter pour me changer les idées. Mais j'aurais peut-être pas du. Maintenant que j'étais là, je n'avais plus le choix...je ne pouvais pas passer pour un bouffon a ce point.

Je respirais profondement, et commençais a avancer. Autour de moi, il y avait d'étranges pierres, legerement arrondies, et des noms gravées dessus. Ce n'était pas une pratique courante chez nous dans le désert. Mais j'avais lu beaucoup depuis mon arrivée a Twilight, je savais donc que c'était des pierres tombales...j'étais dans un cimetière. Pourquoi m'avoir laché ici Mr Mog, hein?
Derrière moi un tombeau plus grand que les autres, avec une double porte qui semblait extremement lourde, et de l'autre un grand portail en fer forgé. Etrangement je ne choisi pas d'aller visiter la tombe...et je partis vers le portail. Le mur en pierre de l'autre coté était bien trop haut pour que je puisse voir la place de l'autre coté. Et quand je fus capable, la scène me prit de court.

Une femme rousse, était assise au bord d'une fontaine verte. Je ne savais pas ce qui me choquais le plus. L'état de son corps, ou la couleur gélatineuse de la fontaine. Et comme j'étais quelqu'un d'extremement courageux, je décidais d'aller demander mon chemin a cette femme étrangement raffistollée. Plus je m'approchais et plus son corps me semblait bizarre. Elle était "cousue" de partout" c'était vraiment étrange, pour moi. Je voyais ça un peu comme de la sorcellerie. A justre titre sans doute.

"Hmm...excusez moi..."

Elle tourna la tête vers moi, et son regard me perturba. Elle avait une conscience. Ce monde était somme toute très étrange. Je reculais doucement, heurtant quelque chose de plein fouet. Je me mis a trembler, n'osant pas me retourner.
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Sam 29 Juin - 19:17
Tu était étalé. Littéralement étalé, en étoile, en plein milieu de la place de Traverse. Tu te fichais des gens qui grommelais en devant t'évité. En fait tu espérais même que quelqu'un finisse par te marcher dessus, juste pour avoir une excuse pour te battre avec quelqu'un. Pour être tout à fait honnête, tu te fais C.H.I.E.R. Violent même. Et tu reste là. Tu as dit à tout ceux qui ont fini par gravités autour de toi. C'est pas que tu les aimes pas -spoiler, tu leur dit toujours à quel point tu ne les aimes pas- c'est juste que.. tu est fatigué. Socialement fatigué en fait. Tu avais juste eu envie de t'éloigner, alors dans la nuit tu as demander au mog de t'emmener ici et depuis tu traine, étalé comme une étoile sur le sol de la place. Et tu t'emmerde. Le problème quand tu t'emmerde, c'est que tu ressasse. Et actuellement tes pensées sont loin d'être joyeuse.

Fixant le ciel si calme et sans nuage tu as l'impression d'être chez toi. Et tu y repense, ne serait-ce qu'une seconde, mais le seul souvenir vivace qui te reviens c'est son effondrement. Quand la main de Ket à glisser de la tienne. A quel point tu avait été faible et l'avait perdu. Tu as toujours cette sensation de la sentir glissée. Cette vision de son corps qui disparais dans le chaos ambiant. Tu te redresse en secouant la tête. Tu déteste cette vision, quand bien même elle te hante nuit après nuit. Chaque jour tu as l'impression de le sentir encore plus loin de toi. Chaque jour tu doute, chaque jour tu te demande s'il s'en est sorti. Et tu lutte pour convaincre ton esprit qu'il vit encore. Heureusement pour tout le monde que tu ne maitrise pas la magie, tu créerais des catastrophe dans ces moments là.

Bon, il faut absolument que tu fasse quelque chose. Et tu retourne voir le Mog, il te dit qu'il a entendu qu'un de ses amis Mog avait besoin d'un bout d'ombre. Tu ne sais pas trop ce que ça signifie. Mais bon, ça semble facile, dans un endroit sympa et puis, c'est payé. Et après tout, voir un nouveau monde c'est toujours quelque chose d'agréable. Alors bon, il te faut pas trente secondes pour accepter. Tu te sens de nouveau tomber, tu t'es habitué a cette sensation bizarre. Et tu atterri dans un endroit sombre. Mais étrangement tu y vois bien. Sur les fesses en plein milieu de nulle part, tu vois la lune, tout est noir.. mais ça ne te fait pas peur au contraire.. c'est une ambiance lourde.. calme et pourtant.. elle ne t'énerves pas.

Alors tu profite d'un calme relatif, d'un calme qui ne te donne pas envie de créer le chaos, tu marche un moment avant de remarquer la ville, les maisons sont... étrange, presque délabrée. Même pour un squatteur comme toi tu te demande comment elles tiennent. Tu vois un étrange type en costume. C'est une squelette vivant? Tu cligne des yeux sans pour autant reculer, c'est même le contraire. Il est en quelque sorte... attirant. Alors tu approche, tu l'écoute parler à une petite assemblée. Ils ont tous l'air de monstre sorti de l'imagination d'enfants. Tu te prends presque au jeu d'essayer de voir si tu vois quelque part, les monstres des sables dont les adultes parlait chez vous. Rien n'y ressemble en tout cas.

Continuant ta marche tu trouve un champ rempli de pierre ovaloide. C'est bizarre, tu y entre et va t'accroupir devant l'une d'elle, il y a un nom gravé. Pourquoi donc graver des noms sur des pierres, tu n'a pas lu beaucoup sur les mondes, tu n'a pas lu tout court, tu découvre. Ni plus ni moins, sur place, tu ne te cache pas. Alors tu avance, voyant une dame rousse et un type derrière elle, ils ont l'air du coin, leur couleurs sont presque aussi ternes que le lieu. Toujours aucun éclat blanc à l'horizon, ça te désespère un peu, mais bon. Pour l'instant tu veux comprendre ce que sont ses pierres, peut être que la coutume est de gravé son nom sur une pierre quand on passe par ici? Si c'est ça tu dois chercher si l'une d'elle porte SON nom.

Tu n'a pas le temps d'arriver à leur hauteur que la femme, se tournant vers l'autre, tu n'a pas entendu ses mots, de loin en tout cas, mais quelque chose dans ton esprit ne va pas, cet instinct qui te dis que quelque chose va se passer. Tu le sens et d'un côté, cette montée d'adrénaline te fait du bien, tu y est accroc, depuis bien longtemps maintenant. Mettre ta vie en danger te fait sentir si vivant, tiens ça te rappelle cette attaque de requin.. pas de requin ici, mais vu comme tes poils de nuque se sont redresser, cette personne qui viens de taper son dos contre toi à quelque chose de spécial. En même il ou elle semble terroriser. Tu décide d'en jouer un peu et lui attrape les épaules avant de te pencher vers les oreilles de l'inconnu avec son bâton.

Si tu ne veux pas mourir. Réponds à mes deux questions. Pourquoi il y a pleins de pierres avec des noms dans cette plaine. Et comment je récupère un morceau d'ombre.

Tu le.. oui le, les épaules sont loin d'être féminine. Tu n'aime pas l'odeur sur ses vêtements.. ça sens.. le frais, le beau. L'odeur de ceux qui reste calmement chez eux. Enfin, si il n'est pas assez terrorise, tu lache une épaule et attrape une de tes dagues pour la lui mettre sous la gorge, oui bon, c'est pas tres tres diplomate. Mais aujourd'hui, t'a pas la force de faire l'effort.
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Dim 30 Juin - 4:40
Le re gard de cette démoiselle me perturbe plus que je veux bien l'avouer. Elle est vivante, mais son regard semble dire le contraire, et pourtant elle a répondu a mon appel, et m'a même adresé un sourire. Je ne sais plus quoi faire. Je recule malgré moi, conscient que ce n'est pas très sympa de ma part. Je voudrais m'excusez d'avoir eu cette attitude mais je heurte quelque chose dans mon dos. Je n'ose pas me retourner pour voir ce que c'est. Ce qu'il se degage de lui ressemble trop a ce monde sombre dans lequel je suis que je n'ose pas. Est-ce un ami de la demoiselle rousse, est-ce que dans ce monde également c'est mal vu de parler aux gens roux? Un peu comme chez moi...et cette idée me fait frissonner, j'avais toujours trouvé cette idée ridicule, mais je n'avais jamais pu me dresser contre les adultes pour ça...LUI l'aurait fait, si il en avait eu l'envie, et si le contact avec les autres l'interessait.

Mais revenons au présent. J'étais dans une situation que je n'avais pas connue auparavant. Mes jambes tremblaient si fort, que l'inconnu contre lequel j'avais reculé devait avoir comprit que j'étais mort de trouille. Je me faisais honte. Moi qui avait réussi a maîtriser ma peur et mes émotions ces trois dernières années, voila qu'un monde tout droit sorti d'un de mes cauchemars arrivait à mettre à mal mon calme légendaire. J'avais honte. Mais j'avais surtout plus peur que honte.

Lorsque sa main se posa sur mon épaule, je ne pu pas retenir la frisson glacé qui me traversa tout le dos depuis ce point de contact. J'avais envie de lui dire que je n'étais pas bon à manger, que j'avais que la peau sur les eau, et que j'étais tellement stressé que le peu de viande que je pourrais avoir serait terriblement dure et pas du tout agréable sous la dent. Je fixais mon regard sur la demoiselle rousse qui nous observait, avec son regard vide sans un mot. Etait-ce son maître dans mon dos, qu'elle n'osait bouger sans son accord? Mais non, suis-je bête, elle était sans doute aussi effrayer que moi de la chose qui était dans mon dos pour venir a mon secour, de plus c'était moi l'homme dans l'histoire....mais a cet instant précis, j'aurais voulu ne pas être un homme, être un simple enfant et me rouler en boule dans un coin là où personne ne pourrait me retrouver.

"Si tu ne veux pas mourir. Réponds à mes deux questions. Pourquoi il y a pleins de pierres avec des noms dans cette plaine. Et comment je récupère un morceau d'ombre."

Est-ce que j'avais envie de mourir? Probablement, ça ferait taire la douleur sourde dans mon coeur, celle qui ne me laisse jamais tranquille depuis que j'ai laché sa main, et qui me rapelle sans cesse combien je ne suis rien sans LUI. Donc oui j'avais bien envie d'avoir un élan de fierté et d'idiotie et de provoquer la chose dans mon dos. Chose capable de parler. Donc les monstre de ce monde sont doués de parole. On pouvait communiquer avec eux.

En trois ans, j'avais developpé un petit coté mutin, et j'avais terriblement de ne pas répondre à sa question. Je sentais le calme qui me caractérisait tant prendre possession de moi. Ce calme puant et gluant qui le degoutait tant, et qui faisait de moi une sorte de sans âme, au regard aussi vide que la rouquine toujours assise sur la fontaine. Au final j'étais plus un monstre qu'elle. Et cette idée me fit ricanner plus fort que je ne l'aurais voulu. Et s'il pensait que je me moquais de lui? Tant mieux, il m'acheverais plus vite, et j'arrêterais de me sentir plus nul et plus idiot chaque jour. Mais sa façon de parler me rappelais le petit jouet que j'avais croisé....qui m'avait déjà fait penser a LUI...et ça me tordait l'estomac. J'avais envie de vomir. Je crois que ma peau est devenue encore plus livide avant que je daigne ouvrir la bouche, en disant d'une voix un peu pâteuse:

"Manifestement la politesse n'est pas coutume chez les gens d'ici..."

Mais sa question....si il était vraiment d'ici est-ce qu'il aurait demandé pourquoi il y a avait des noms sur les pierres tombales. Je me sentais pour une presque presque imbu de moi même et intelligent. Je savais quelque chose qu'un autre ne connaissait pas. Je me sentais bien durant l'espace d'une minuscule petite seconde.

Je voulu me retourner pour voir la tête de la créature dans mon dos. Il -oui je pouvais sentir son energie, et elle n'avait rien de féminin- était peut-être comme moi, a la recherche de quelque chose dans ce monde. Mais il me devança, comme s'il avait lu dans ma tête mon intention, et je sentais la morsure froide d'une lame affutée, qu'on a l'habitude d'utiliser sur ma gorge.

"Ces pierres gravées, ce sont des pierres tombales. On enterre les gens dans ce monde, lorsqu'il meurent, afin de permettre a leur corps de retourner a la terre. Sur la pierre c'est le nom de la personne qui est dessous...et ça evite sans doute que les créatures ne puissent se repaitre du cadavre...je suppose..."


Ma main se ressera autour de mon baton, partagé entre l'envie de lui montrer de quel bois se chauffait un magicien, et entre l'envie de détalé comme un lapin loin d'ici.

"J'ai pas vraiment envie de répondre à ce genre de menace...donc ton morceau d'ombre, tu le trouvera tout seul!!"

Je fis claquer mon bâton sur le sol, lançant sur lui un sort d'eau qui lui arrosa la tête. Juste assez pour que je puisse me degager, et partir en courant plus loin, sans un regard pour la demoiselle rousse qui observait, immobile, la scène différente de son quotidien normal.

Je pris mes jambes à mon cou, sans même un regard en arrière. Je n'essayais même pas de retenir la capuche sombre qui glissa sur ma tête, revelant ma tignesse trop claire pour se monde. Et dans mon élan héroique, une larme coula sur ma joue, alors que j'attrapais ce lien invisible qui me reliait a mon jumeau, vivant quelque part dans ce lot de monde reliés les uns aux autres, en le suppliant de me donner la force.

Je rebroussais chemin, vers le petit cimetière que je venais de quitter, avant de réaliser que le seul endroit ou je pouvais me cacher c'était le tombeau. Je pilais net devant, et en me retournant realisait que c'était le tombeau ou rien...
J'entrouvris la porte, revelant de long escaliers qui s'enfonçait dans le sol...à mon plus grand etonnement. Et aller savoir pourquoi je les empruntais alors que la peur me tordait le ventre...
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Lun 1 Juil - 9:19
La rouquine rapiécée ne bougeait pas, pourquoi? Tu te demandais si elle ne comptait pas appelé les agents de l'ordre de cet endroit. Il n'y en avait peut être pas? Mais c'était le paradis ici. En plus les gosses horrifique avait littéralement fait exploser le chariot d'une vieille non loin sans que personne ne leur dise quoi que ce soit. Est ce que tu n'aurait pas du naitre dans ce monde? Peut être pas, tu n'aurais pas voulu ressembler à ses choses. Tu aime ta beauté naturelle. Comment tu peux savoir que tu est beau? Tu n'est pas imbu de toi même. Mais ton jumeau est beau, alors d'un côté tu dois l'être aussi. Même si les différences entre vous on du se marquer. Les multiples cicatrices sur ton corps pour commencer, il faut dire que tu en as fait des combats. Tu aurait du perdre un oeil. Un mage à réussi à te soigné mais la balafre sur ton visage est un souvenir de ce moment.

Tu as senti l'autre trembler. Sa réponse pâteuse t'amuse, il à l'air de sacrément avoir peur, et dans un sens tu ne va pas l'en empêcher. Cette tension, cette peur, ça te donne vie quelque part. Seulement voila, peu après son corps se détends, il tremble encore, tu sens toujours la peur mais c'est masqué par autre chose, une chose que tu déteste, qui fait qu'instinctivement tu serre cette dague bien plus fort. Que tu as vraiment envie de le faire souffrir. Tu le sens de nouveau, ce calme qui te remplis la bouche d'un gout de goudron amère. Tu ne l'avais pas sentis depuis un moment, ce calme immonde. Dans les autres monde il n'existait pas à ce point tu arrivais a l'évité, mais pas ici. Ce type.. tu te prenait l'envie de vouloir le faire hurler de douleur, pour couper son calme.

Par chance il réponds à ta question avant que l'envie de lui traverser la gorge ne s'empare de ta main. Le nom sur les pierres sont celle des morts? Etrange coutume. Ca pollue la terre non? Autant laisser les prédateur manger le corps, ça relance le cycle naturel non? C'est vraiment très bizarre. Enfin, tu as vu plus de choses étranges que tu ne peux en comprendre. Tu allait le pressé de répondre à la suite en te disant que dans le doute tu vérifierais les noms des pierres avant de partir. Quand un léger éclair de défi vins de lui. Tu entendit le baton et l'eau te tombait dessus. Tu ne t'y attendait pas le moins du monde. Trempé et légèrement décontenancer, ta proie réussi à fuir. Un magicien, rien que ça.

Et tout aurait pu en rester là, tu avait tes infos, tu pouvais chercher le morceau tout seul. La rouquine semblait toute aussi perturbé. Tout aurait du en finir ici.. si la capuche de l'autre n'état pas tomber. Ces cheveux... Tu n'en avait pas vu d'aussi blanc que les tiens depuis des mois. Tu avait pourchasser tout ceux qui en avait avec un espoir fou au fond de ton coeur. Chaque échec l'avait tiré plus prêt des ténèbres. Mais tu ne pouvais t'en empêché. Tu lui courais après. Arme à la main, tu ne le laisserais pas t'échapper. Pas maintenant que tu le chasse.

Tu le vois revenir vers le cimetière, étrange idée, mais tu n'a plus le loisir d'y penser, ton seul objectif est de l'attraper, voir son visage, le confronté. Ton coeur guide ta chasse plus que ton cerveau. Comme beaucoup de fois, tu n'est pas une personne qui réfléchis trop. Tu le vois entrer dans le tombeau, une certaine déception commence à poindre dans ton coeur. Ketesh ne ferais pas ça. C'est ce que tu te répète, ton frère n'était pas assez irrespectueux pour entrer dans un tombeau. Ni dans le fond assez courageux pour y entrer. Tu le sais fort, mais lui ne l'a pas compris et se met des barrières comme la peur. Tu suis quand même, malgré les cris déchirant de ton âme déjà persuadé de la déception, tu dois en être certain.

Tu arrête de courir dans les marches. Ca ne sers à rien, il est coincé, il doit le savoir aussi bien que toi. Mais c'est un mage, le combat va être compliqué. Dans le doute, tu rase les murs, si l'envie lui viens de lancer un sort, il visera surement en plein milieu de l'escalier. Malgré toute ta tentative de discrétion tes pas raisonne sur les pierres. Tu plisse les yeux, l'intérieur est sombre et il faut du temps pour s'y habitué, tu est préparé tu descend lentement, tu attends pour avoir l'avantage.

Tu sais que tu est condamné ici. On est tous les deux coincés maintenant. Ca ne me dérange pas vraiment de me battre contre un mage, je le fais pas souvent. Mais en réalité je ne veux qu'une chose avant ce combat. Voir ton visage. C'est une question d'honneur tu comprends? Non tu comprends surement pas, tu viens pas de là d'ou je viens. Alors, qu'est ce que tu en dis? Je suis même prêt à te laisser sortir sans combat si tu accepte.

Tu tente cette négociation, caché dans l'ombre de l'escalier. Tu ne vois que ses pieds dans cet angle. Mais tu sais qu'il est là. Tu te doute qu'il va refuser, après tout, les magiciens sont souvent imbu de leur pouvoir et pense que des combattants comme toi ne peuvent pas les avoir. Ils ont souvent tort. Entre un sort et une dague qui lui arrive en plein coeur, la dague est souvent plus efficace mais ça. Tu ne va pas dévoilé ton adresse tout de suite. Si seulement Ketesh pouvait revenir à tes côtés vite.. tu n'aurais plus à te battre contre tous les albinos.. tu n'aurais plus à sentir cette douleur qui te rends fou. Qui te donne envie de détruire les mondes, plus encore que le calme puant. Tu n'aurais plus à faire des cauchemars nuit après nuit. Peut être même arriverais-tu à pleurer à nouveau. A ressentir un peu de joie à nouveau... tu aimerais tellement.
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Mar 2 Juil - 3:38
C'était impossible. Impossible de garder son calme ici...je n'y arrivais pas aussi bien que ce que j'aurait voulu. Par moment je me sentais vide, dans cet état proche de la mort intérieure, dans laquelle j'avais vécu toute son enfance, et qui me servait de masque et de protection aujourd'hui.

La fuite. Encore une fois c'est tout ce que j'avais réussi à faire. Pendant un instant, j'avais été tenté de me retourner dans ma course pour voir à quoi ressemblait le monstre qui me poursuivais. Mais je n'en avais pas eu le courage. Des fois l'ignorance est mère de sureté. Moi qui adorait les livre, qui aimait tout savoir, moi qui était plus curieux que sérieux j'avais choisi d'ignorer une chose. J'avais le coeur lourd et la gorge serrée. Je n'étais pas un grand sportif je me fatiguais vide, et où que je me cache de toute façon juste à ma respiration il m'aurait retrouvé. C'est ce que Set me disait toujours. Je faisais trop de bruit. Je n'étais pas fais pour les montée d'adrénaline, pour les jeux de discretion.

Je dévalais les marche jusqu'en bas, tendant une main devant moi pour pas me prendre un mur sans le vouloir. Et alors je réalisais ce que je venais de faire. Un frisson glacée me parcouru l'échien et un haut le coeur violent me retourna l'estomac. Un tombeau. J'avais profané un tombeau pour me cacher à l'interieur. J'ignorais les coutumes ici, mais chez moi c'était puni par la peine capitale et le deshonneur pour le reste de la descendance. Je sursautais lorsqu'une petite chose poilue frôla mon pied, une main plaquée sur ma bouche avec cette horrible envie de me mettre en boule et de gémir comme un enfant.

Mais étrangement lorsque ses pas se fire entendre dans les escalier, semblables à des caresses sur la la roche -je m'étais habitué à reperer les sons même les plus discrets, dans ce village trop calme où j'avais grandis- le calme m'envahit de nouveau. Je le senti me recouvrir, comme l'eau nous recouvre lorsqu'on se laisse couler volontairement. Une partie de moi voulait hurler que je n'avais plus besoin de faire ça, mais l'autre partie l'enfonça dans cette eau sans même une bulle d'air pour attester de sa présence. J'aggripais mon batôn de mage, me collant contre le mur le plus possible. J'étais pris au piège. Fais comme un rat. Je n'avais aucun moyen de m'enfuir. J'aurais voulu être des kilomètre d'ici, a chercher mon frère, plutôt que de me prendre la tête avec un monstre armé de dagues affutées dans les entrailles d'un tombeau d'un monde inconnu et chaotique. Oh mon dieu comme j'aurais voulu qu'IL soit là, ce monde lui aurait tellement plu. La boule dans ma gorge se fit plus grosse encore, et je senti les larmes pointé au coin de mes yeux, que je retenais à grand peine.

Se battre? Mais qui avait parlé de se battre. J'avais usé de ma magie uniquement pour me sortir de ses griffes. Je ne voulais aucunement me battre avec lui. Je n'avais aucune chance. J'étais nul au corps a corps. Et cet endroit exigu était trop peu fiable pour que j'use de ma magie élementaire, que je ne maîtrisais pas encore...pas assez comparée à celle de soin.

Voir mon visage? Pourquoi faire? Une question d'honneur? Non j'étais un lâche, je preferais qu'il me tue sans voir mon visage. Mais l'honneur, ça je savais ce que c'était. Set m'en parlais souvent. L'honneur d'affronter quelqu'un et de le regarder dans les yeux, l'honneur de voir son adversaire et de savoir qu'il était vraiment là. L'honneur d'affronter quelqu'un de vivant et pas un mur de calme. L'adrénaline. Je ne comprenais rien à tout ça, mais je lui souriais. Je n'étais pas fait pour me battre. J'avais affronter des créature non humaine rempli de noirceau ayant oublié la notion d'humanité parce qu'elles se dressaient sur ma route et que je ne n'avais pas le choix...mais....des humains, jamais.

J'avais envie de croire qu'il me laisserait partir sans lever la main sur moi si je me montrais. Mais une petite voix dans ma tête se tordit de rire en me disait que j'étais vraiment un imbecile heureux. Cet homme en face, m'avait une dague sos la gorge pour que je répondre à ses questions sans même savoir qui j'étais, alors me laissez partir sans rien faire juste parce que je lui aurait montrer ma bouille. Illusion grotesque.

"Comme si je pouvais me fier à la parole de quelqu'un qui pose des questions sous la menace d'une dague...tu parles d'honneur, mais quel honneur y a-t-il à menacer quelqu'un que tu ne connais même pas?"

Plus je parlais et plus ma bouche me semblait pâteuse. J'avais l'irresistible de me jeter a ses pieds en le suppliant de prendre ma vie pour mettre fin à cette courses poursuite desesperante et sans fin.
Je pris une inspiration tremblante, et essuyait rageusement la larme traitresse qui roulait une fois de plus sur ma joue.

"Je n'ai pas spécialement envie de livrer un duel -d'honneur ou de fierté- avec toi...je veux juste remplir la mission qui m'a mené ici...et qui manisfestement est la même que la tienne"

Je me deplaçais dans le noir, lentement, une main dans mon dos pour garder contact avec la roche. Mais il était toujours dans les escaliers. Il me coupait toute retraite. J'étais fait comme un rat...je m'appuait contre le mur, en me disant que je pouvais peut-être croire ses mots. Montrer son visage ce n'était pas si terrible. Mais j'avais peur, j'avais honte...mais moi-même j'ignorais pourquoi cette demande me boulversait autant.

Quelque chose bougea dans mon dos, mais avant que j'ai le temps de réaliser, je basculais en arrière et tombait à la renverser dans ce qui manifestement était un passage secret. Je poussais un cri, et mon bâton m'échappa des mains, restant à l'endroit où j'étais quelques secondes auparavant. Desarmé. Je pouvais user de agie sans, mais il était un catalyseur, il rendait mes sorts plus puissants.

Je me relevais doucement, tatonant dans le noir, jusqu'a trouver une pierre qu'au prix de gros effort j'arrivais a ouvrir. Pour deboucher sur une grande place. Enfin un grand espace, avec une dune assez étrangequi s'enroulait sur elle même comme la trompe d'un papillon. Il regnait une drôle d'ambiance dans ce lieu, et j'étais attiré par cette colline bizarre? Comme si en montant dessus, je pouvais décroché la lune. Et étrangement j'avais envie d'essayer. Si j'y arrivais, elle pourrait peut-être m'aider a trouver mon frère.

"Si tu étais là, avec moi, t'aurais fait quoi toi hein? Tu te serais battu pour l'honneur, où tu aurais fait ce qu'il te demandais bien sagement?"

Je rabattis ma capuche sur ma tignasse blanche, et m'avançais vers la colline, ayant presque oublié que j'étais poursuivit par un être incconu, qui n'appartenais pas à ce monde.
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Ven 5 Juil - 12:05
Durant plusieurs secondes il n'y à que le silence, est ce que l'inconnu réfléchis? Qu'est ce que ça t'énerves de ne pas savoir. De ne rien entendre. Comment on peux être aussi long? La vie est si lente, pourquoi les gens prennent autant de temps à réfléchir, c'est pas compliqué, ta proposition est la plus logique et la plus avantageuse pour vous deux, pourquoi ils ont TOUJOURS besoin de polémiqué? Tu ne cherches jamais plus loin que ce que tu dis, ou alors tres peu. Tu n'a de plan traitre derrière la tête. C'est pas la possibilité qui manque, juste que.. tu n'est pas comme ça, tu ne deviens manipulateur et gratuitement mauvais, uniquement avec ceux que tu n'aimes pas. Et il y en avait eu. Tes parents pour commencer.

Le nombre de fois ou tu avais créer des plans, juste pour essayer de les faire crier. Tu rêvais de les entendre hurler. De peur, de colère, n'importe quoi. Tu voulais les faire hurler. Mais ils étaient si englués, leur colère était des soupires de déception. Leur peur, un silence paralysé. Chaque tentative te donnait envie de faire pire. Tu te souviens de la fois ou tu avait rencontré un marchant, lui demandant quelque chose de tres spécial. Un appareil à tornade. Tu avais gracieusement payé, volé le village était facile. La tornade était passée, elle avait presque tout détruit. Mais ils n'y avait eu que peu de cri. Et tu avais détesté ça. La destruction avait toutefois calmer ton esprit quelques temps et jamais personne n'a pu prouver que c'était ta faute.

La réponse tombe enfin, de la méfiance. Ah. Que c'est amusant, ils pensent encore trop loin, décidément. Bien sur que tu l'a menacé. Tu préfère ne pas prendre de risque, il aurait pu t'attaquer en voyant que tu n'était pas d'ici après tout. Les gens sont agressifs avec les étrangers. Et tu ne compte pas te laisser attaquer comme ça. Tu tiens à avoir la main haute sur les échanges. Et si vous aviez la même mission, quel est l'intérêt de fuir à ce point. C'est un mage non? Il est supposé pouvoir l'arrêter avec sa magie si facilement, ça n'a aucun sens.

Je n'allais pas te laisser l'occasion d'attaquer en premier. Je ne fais pas confiance aux inconnu et je suis étranger. Se faire attaqué c'est presque une manière de saluer les étrangers dans les autres mondes. Je prendrais pas le risque. Et si tu est venu pour la même chose que moi, alors tu sais comment on récupère ce morceau non? On a pas de raison de se battre.

C'est bien parce que tu veux juste voir son visage que tu lui propose de l'épargner à ce point. Tu en as juste besoin. Ton esprit est simple, il se fixe sur un objectif jusqu'à l'atteindre et si tu n'y arrive pas, tu y met plus d'effort. Tu descend une marche, tu entends ses pas qui glisse dans la poussière, surement pour essayer de reculer. L'envie de l'attaquer par surprise est si forte mais ça va a l'encontre de l'honneur que tu tente d'invoquer. Quand tu entends crier cependant tu te précipite dans la pièce, tu t'es un peu habitué a la noirceur, pas assez pour bien voir, tu ne vois que le cristal tu bâton qui repose au sol. Tu le ramasse en haussant un sourcil, plus personne. Comment?

Il te faut du temps pour comprendre, tu as taper le sol ou se trouvait le bâton, rien. Tu est certain qu'il ne l'a pas laisser là. Un mage ne laisserais pas son bâton en arrière, tu avais vu les prix d'un de ses trucs, c'est absolument abuser. Te voila donc a taper dans le mur jusqu'a enclencher le passage. Tu tombe en avant avec le simple réflexe de te mettre en boule. Tu roule et atterri au pied de la colline qui semble attirer l'inconnu. Tu est presque sur de saigner de la tête.. tu as pris un coup de bâton dans la chut c'est certain. Ca t'empêche pas de te relever. Ou en tout cas au moins te redresser.

Eh! Si t'en veux pas de ton bâton je le garde!

Arf, que ça fait mal. Tu glisse ta main dans tes cheveux, dans l'espoir de sentir ce liquide chaud et rougeâtre. Tu est presque finalement devenu un peu cinglé, les blessures t'amuse plus qu'autre chose. Ah.. trouvé, l'odeur du sang commence à t'emplir les narines, il y en a peu, c'est deja ça, tu pourra te soigner.. mais quand même.. tu te sens un peu ridicule.
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Ven 5 Juil - 14:25
J'ai demandé à la Lune, mais evidemment elle ne le sait pas...Ce qu'il aurait fait lui, si il avait été là avec moi. Je poussais un soupir, osant me retourner pour voir s'il m'avait suivit. Mais apparement non. Enfin pas pour le moment. J'étais un peu tranquille. Et ici, il y avait possibilité de fuir...

Enfin l'endroit était ntouré d'un mur assez haut, que moi je serais bien incapable de sauter, même avec toute la bonne volonté du monde. Mais ce n'était pas un lieux exigu et plongé dans le noir, où le seul choix qui s'offrait à moi, c'était de me battre avec un inconnu ou de lui montrer mon joli minois pour satisfaire sa curiosité bizarre. D'ailleurs qu'est-ce que ça pouvait lui faire de voir mon visage hein? C'était pas seulement une question d'honneur, je l'avais senti, il y avait autre chose, dans sa voix, une attente que je n'arrivais pas à comprendre.

J'avançais doucemnt vers la dune, allant jusqu'à poser ma main sur la partie qui s'elevait pour s'enrouler sur elle même. La terre était froide. A croire qu'il n'y avait jamais de soleil pour la rechauffer ici. Et ce monde me paru encore plus lugubre à cette idée. Un monde sans soleil, très peu pour moi. J'avais hâte de finir ma mission ici. Mais pour pouvoir la finir il fallait déjà que je sache par où la commencer.

"Dis moi, colline bizarre, tu ne saurais pas où je peux trouver un bout d'ombre hein?"

Comme si c'était le genre de chose qui courrait les rues, les bout d'ombres. Je poussais un nouveau un long soupir, en reflechissant, laissant mon regard se perdre à travers les citrouilles eparpillées par-ci par-là.

Un grand choc se fit entendre derrière moi, et je me crispais. Le retour du poursuivant. Idiotement, je commençais à grimper sur la petite dune bizarre, comme si le fait de monter la haut pouvait l'empecher de me suivre. Je m'arretais quand j'étais à la moitié de cette petite colline. Il avait sans doute plus de courage que moi. D'ailleurs en parlant de courage...

"Surement pas! Il est à moi! C'est pas parce que je laisse trainer mes affaires, que tu dois forcement les recuperer..."

J'avais dit cela de manière assez audible, en forçant sur ma voix, parce que j'ai pas l'habitude de crier. Et j'ai eu l'impression que cette dernière avait un echo dans la nuit quasi-permanente de ce monde.

Je me retournais doucement, pour voir a qui j'avais affaire. Il faisait assez clair ici pour que je puisse bien le voir. J'avais pas une vision d'aigle, mais le premier truc que me sauta au yeux ce fut la couleur de ses cheveux. Je me retournais vers la lune...

"C'est une mauvaise blague de ta part?"

Comme je devais paraitre idiot. Mais peut-être qu'il ne pretais même pas attention à mes paroles, dites sans doute trop bas, pour qu'elles puissent être entendues. Il n'y avait que lui qui aurait été capable de les entendre avec ses oreilles radar, comme j'aimais à lui dire. Mais ça ne pouvait pas être lui pas vrai? Pas maintenant...pas après tout ce temps...impossible. C'était trop facile. Je refusais d'y croire. J'avais beau essayer de vouloir le croire, mais mon esprit se moquait de moi, m'empechant de mettre les pièces du puzzle ensemble pour que je sois capable d'y voir clair. J'étais en proie à la panique.

"Je peux te soigner, si tu promets de pas me la faire à l'enver, et de me rendre mon bâton..."

C'était une propositions sympa compte tenu du fait qu'il avait tout de même mis une dague sous ma gorge dès la première minutes où il m'avait vu. Est-ce qu'IL aurait été capable de faire ça? Oui, sans aucun doute. Il savait ce qu'il voulait, et il ne reculait pas devant les moyens pour y parvenir. Et c'est ce que j'admirais tant chez lui, parce que moi j'étais bien incapable de le faire.

Je fis un pas, pour redescendre de mon perchoir, et glissais comme un pauvre idiot, pour finir un metre plus bas, la terre sur la sol, la terre dans la bouche. Je me redressais en toussant, le plus silencieusement possible, en marmonnant dans ma tête. Et un souvenirs fugace me traversa la mémoire, d'une chute que j'avais pu faire dans le désert, et de l'éclat de rire qui l'avait secoué LUI, quand il m'avait dit que j'avais vraiment pas la carrure d'un aventurier. Oh, si il savait tout ce que j'avais pu faire pour le retrouver, repoussant mes limites toujours plus loin...allant jusqu'à aider un parfait inconnu menaçant, parce qu'il avait une couleur de cheveux atypique comme la sienne.

"Et j'accepte...de te montrer ma bouille si tu me laisse approcher sans ressortir ta dague..."
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Dim 7 Juil - 9:26
La voix de l'autre te parviens un peu comme à travers un brouillard, surement le coup que tu as pris. Il est vraiment en train de parler à une colline? Mais qu'elle connerie, c'est qu'une colline, comme si ça pouvais parler. S'il y a une ambiance magique tu ne la ressens absolument pas du tout en tout cas. Et c'est juste ridicule de ton point de vue. Tu te met à ricaner, ce rire sarcastique, presque empoisonné d'après certains. Ce rire qui distille le poison de ton jugement dans chaque soubresaut. Ca te reste un peu, tu est plutôt bien la tête dans la poussière... Finalement il se réveille et ça te coupe. Ah ça, tu aurais pu le laisser moisir la bas son bâton mais bon.

Oh calme toi la magicienne. J'aurais pu le laisser moisir dans le tombeau ta brindille. Dis toi que t'a une chance de le récupérer là.

Pour la suite, tu dois avouer que tu ne sais pas trop ce qu'il se passe, il semble prendre la mouche en te traitant de blague. Tu n'a rien fait. Contrairement à lui qui continue à se cacher dans la pénombre, tu est plus ou moins visible. Enfin tu crois? Il y a une lumière tellement spéciale dans ce monde que tu n'est même pas certain que tu puisse le voir avant qu'il s'approche. Mais tu commence à en avoir marre de lui courir après juste pour voir son visage... Tu commence à être fatigué de courir apres une chimère. Tu ne sais même pas si tu le trouvera.

Tu ressens de nouveau cet éclat froid, glacé, déchirant qui te transperce le coeur. Cette douleur qui ne te quitte pas depuis ce jour. Tu ne le montre pas, tu n'en parle pas. Mais la nuit, tu aimerais pouvoir pleurer toutes les larmes retenues ces années. Tu aimerais hurler. Frapper. Tout en réalité.. en même temps jusqu'à finir sans force, peut être même mort au sol qui sait. Tu soupire, secouant un peu la t.. ah putain c'est vrai. Tu met la deuxième main sur ta tête. Il propose même de te soigner si tu promet.. s'il savait, ta parole n'a de la valeur que pour une personne.

Ca va.. promis.. Ah putain...

Il descend alors et glisse. Lamentablement même. De nouveau tu est pris d'un rire, moins sarcastique cette fois. Non en réalité c'est un rire assez franc et amusé.. comme lorsque ton frère avait dévalé la dune. Tu en oublie le sang qui coule sur ton crane pour te tenir les côtes en riant, ce n'est qu'en reprenant du souffle que tu sort cette phrase qui te brule les lèvres.

Ahaha. T'es pas fait pour l'aventure toi.

Tu ris encore un peu avant de te calmer et te redresser. Tu t'assois au sol avant de calmement retirer ton collier et lui montrer, il veut pas de dague? Tres bien. Tu en a quand même dans ta chaussure mais.. tu lui montre le collier d'arme avant de le jeter vers lui. C'est le geste le plus simple que tu puisse faire pour lui promettre de ne pas l'attaquer.

Voila, pas de dague. Quand tu m'aura rafistoler je te rends ton bâton. Je récupère mon collier et on est quitte.

Tu n'a rien remarquer de sa part qui te rappelle réellement Ketesh, ce type est un tout petit peu trop aventureux. Ton frère.. tu ne sais pas comment il fait sans toi mais il ne serait pas venu seul ici... tu l'espère en tout cas.
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Lun 8 Juil - 16:34
Ce rire. Il...non, je ne devais pas me mettre a esperer. Si je me mettais a attendre de lui plus que ce qu'il pouvait faire pour un truc dont il n'avait même pas conscience, le peu de force qui me restaient allait s'envoler et je n'aurais plus qu'à me laisser mourir dans un coin, car je n'aurais plus la force ni d'attendre ni de le chercher.

Il n'avait pas tort. Mais j'étais certain qu'il ne l'avait pas ramasser pour me le rendre, mais plutôt parce qu'il devait valoir son pesant d'or. On ne joue pas les bon samaritains quand le premier reflexe qu'on a quand on arrive quelque part c'est de menacer les gens. Donc, j'avais peut-être tort d'être aussi possessif, mais j'avais des circonstances aussi. Et puis j'étais peut-être un peu fatiguée aussi.

"Ce n'est pas faux, accepte donc mes plus plates excuses, et mes plus sincères remerciements pour l'avoir transporté avec toi dans ta chute"

Me moquer? Pas tout...enfin si...juste un peu. Juste ce qu'il fallait de ce soupçon de taquinerie qui passait tranquille dans une conversation avec un parfait inconnu. Un inconnu qui avait une couleur de cheveux pour qui je me serais arracher les yeux sans aucune hésitation. Mais qui me fillait des frisson tellement j'étais en proie a une panique mordante. Mais fidèle à moi-même, je paraissait juste indisposé par ma chute, mais ma panique ne se voyait pas sur mon visage.

~ Tu restera de marbre, peu importante la situation. Calme, toujours tu seras et cela t'ouvriera la voie ~

J'arrive a lui arracher une promesse, sans doute dans le vent. Mais pour moi, toute personne tient parole. Je suis encore un grand naïf, et j'ignore pourquoi mon esprit me dit qu'il tiendra sa parole. Et je doute de mon propre instinct. Mais je m'approche quand même de lui. Et plus je m'approche, et plus mon coeur bats fort. J'ai envie de partir en courant dans l'autre sens. J'ai envie de le voir de plus prêt et de fuir tout en même temps. Deux envies opposée, et une seule source.

Mais ses mots...

"PARDON?!"

Malgré moi je me fige. Je le regarde. Comment est-ce qu'il peut dire ça?! Il ne sait rien de moi! Il ne me connait pas...il....je deglutis...J'ai la gorge nouée. J'ai envie de pleurer. J'inspire profondement, en souriant d'un air totalement desesperé, et en insultant la lune tout bas dans ma langue natale.

Mais je continue de m'approcher. Entre nous il n'y a plus que trois mètres, voire un tout petit peu plus. Je m'approche, doucement. Et j'arrive a lui arracher une "vraie" promesse. En tout cas ça y ressemble un peu plus que la première qu'il m'a faite quelques minutes auparavant.

Il me lance son collier après s'être redressé, pour prouver sa bonne foi. Mais je suis devenu une statue. Je m'accroupis pour prendre le collier. Je suis incapable de cacher le treblement de mes mains. C'est comme si on m'enfonçais chacune des lames de ce collier dans mon coeur avant d'y jeter du gros sel et de du desinfectant pour être sur que je ressente bien la douleur. Mon visage sous ma capuche est impassible.

"Il est beau ce collier...où est-ce que tu l'as eu?"

Comme si il allait me répondre. Mais ce que je voulais savoir, c'était surtout, était-ce le sien? Est-ce qu'il l'avait volé. Mon frère, il ne l'aurait jamais jeté ainsi. Il y tenait. Il y tenait aussi fort qu je tenais a lui. C'était son trésor, à lui. C'était peut-être une copie. Un test. En fait j'étais dans un cauchemar, et tout allait partir en fumée ensuite.

Je reduisis encore la distance entre nous, puis me mit a genoux près de lui.

"Lève ta main de ta tête, s'il te plaît...Set'..."

J'avais sussuré le nom. J'avais évité son regard, encore caché sous ma capuche. J'avais soudainement encore plus peur de lui montrer mon visage. Un test. Un doute tellement fort. Je l'avais fait, mais j'allais peur...tellement honte...mais j'avais tout de même promis de le soigner. Je posais donc une main sur sa tête, a l'endroit rougit par le sang. Il s'était pas raté dans sa chute. Il devait avoir quand même un peu mal.
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Mar 9 Juil - 12:46
Et voila qu'il crie apres s'être rétamé par terre, sérieusement, y a pas de pitié pour les blessés? Bon ça passera, tu ne t'en fait pas, tu as vécu pire, en atteste les marques sur ton corps qui risquerait de faire frémir Ketesh de peur en voyant à quel point tu t'es mis en danger tout ce temps. Mais c'est loin d'être ta priorité, à cause de cette blessure tu as du mal à réfléchir et tu te sens diminuer. Pour preuve tu as même accepter de te séparer de ton arme ne serait-ce que quelques minutes. Non pas que tu ne puisse pas la récupérer d'une roulade cela dit. Tu entends un mot provenant de lui.. il ressemble a une insulte de chez toi mais tu te dis que c'est probablement ton esprit qui te joue un tour. Après tout c'est impossible d'entendre ta langue natale ici.

Il s'arrête sur ton collier, intéressé. Tu te dit que ce doit être l'or qui l'intéresse. Tu as un léger sourire en coin, s'il savait tout ce que tu avais du faire pour l'avoir. Convaincre un forgeron de ressortir les anciennes recettes. Tu avais menti a un point.. prétextant que tu offrirais cette arme en cadeau à vos dieux pour une fois pour toute promettre de ne plus faire de bêtises. Dire qu'il était interdit de porter des armes ou en créer, tout ça parce que ton peuple avait choisi d'être pacifiste. Entre pacifiste et idiot il n'y a qu'un pas. En tout cas ce collier est unique, les seuls capable de le forger sont morts.

Ou je l'ai eu? Ah. Je me suis mis a sang pour pouvoir l'obtenir. Je l'ai fait forger pour moi.

Il crois quoi cette idiot, qu'on trouve une pièce pareille à la supérette du coin? Il approche encore un peu et fini par s'accroupir à côté de toi. Il est plutôt doué pour ce caché tu peux lui reconnaitre ça. Tu as eu beau essayer de voir son visage il restait caché sous sa capuche. Finalement il te demande de lever la main, ce que tu fait, tu as entendu ton nom mais ton esprit n'a pas réellement percuté tout de suite, tu est encore dans le gaz. Il fini par poser la main sur toi et tu observe son bras avant que ton esprit ne comprenne. Il a dit ton nom. Alors que tu ne le connais pas. Il à dit ton nom... comment?

Tu te demande vaguement s'il est au nombre de tes victimes même si ça ne fait aucun sens. Et tu lui attrape le poignet pour le faire tomber et passer au dessus de lui. Tu lui bloque le bras, ignorant la migraine et les coups lancinant dans ton crane. Tu ne prends plus de gant et lui enlève sa capuche, tu pensais surtout le confronter et tu reste là. Totalement bloqué a fixer son visage. Un visage que tu ne pensait plus revoir. Tu ne sais plus quoi dire, ni quoi faire. Le sang continue a couler et.. ton coeur explose..

K..Ket...

Tu baisse la tête, tremblant, toute cette chasse, toutes ses années à te battre contre tous et tous les mondes. Tout ça n'a plus d'importance. Tu l'enlace et le serre en tremblant, tu n'es plus capable de rien d'autre et comme tu l'avais imaginer tu pleure. Alors que tu essayait de ne pas pleurer contre lui. Tu pleurer de tout ce qui est arriver, juste pour tout relacher, tu ne lâchera plus. Plus jamais.
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Mar 9 Juil - 13:52
L'angoisse est tellement forte que j'ai du mal à respirer, à deglutir. Je ne sais plus ni quoi faire ni comment réagir. Mes mains caressent doucement l'or du collier d'un air pensif qu'il ne peut pas voir puisque ma fidèle cape me dissimule encore à ses yeux scrutateurs. Je ne pensais pas revoir cet objet un jour. Mon coeur se brise en tout petit morceau, et je peux entendre la voix de ce démon qui me suit depuis tant d'année rire au creux de mon oreille, me disant que même si c'est lui avec le coup qu'il vient de prendre sur la tête il aura tout oublié de moi, il ne me reconnaitra pas....et de toute façon ce n'est pas lui.

Il l'a fait forger pour lui hein. Mes doigts se resserent autour de l'anneau central du bijoux. Je refuse d'y croire. C'est impossible. Après toutes ces années à le chercher dans les moindres recoins de Twilight, a aarpanter les mondes malgré la peur qui me retourne l'estomac, et l'absence de sang d'aventurier dans mes veines, il faut que ce soit dans un monde aussi sombre et aussi glauque que...non, impossible. Une partie de moi refusait d'y croire, refusait de lacher prise sur le mur du doute.

Je peux sentir son sang poisseaux sur ma main tandis que je repousse la sienne doucement, pour pouvoir le soigner tranquillement. Mon autre main n'a toujours pas lachée le collier. C'est comme si c'était la seule chose tangible autour de moi. J'ai l'impression d'être dans un monde instable, et i je lâche cet objet, tout va disparaitre, et je vais me réveiller, comme àa chaque fois, en sueur le coeur battant dans mon lit à Twilight Town. Encore.

Mais il attrape mon poignet. Je résiste un peu, j'ai peur. J'ai envie de m'enfuir. La panique m'empêche de réflechir. Je bascule en arrière..

"Arrête tu vas agraver ta blessure!" dis-je tout bas

Mais c'est ma tête a présent qui rencontre le sol. Il est dur d'ailleurs. Pas etonnant qu'il se soit ouvert le crâne.
Mais je n'ai guère le temps de reflechir à la consistance du sol plus longtemps, le voilà qu'il arrache ma cape protectrice. La seule chose qui me séparait encore de la violence du cauchemar et du réveil qui va suivre. Un "non" suppliant s'échappe de ma bouche, comme s'il était réellement en train de m'agresser. C'est le cas non? Alors j'essaie avec ma force de rat crevé, de me defendre contre cette agression, en fermant les yeux très fort.

Le temps entre cette violence gratuire et son silence me semble tellement long. Je refuse d'ouvrir les yeux. J'ai le souffle saccadé comme si je venais de courir un marathon dans mon désert natal. Avec LUI. Je teemble assez fort pour qu'il puisse le ressentir. J'ai honte, de laisser paraître ainsi ma faiblesse. Je sens la plainte ridicule pointer son nez au fond de ma gorge. Et j'ai envie de hurler....mais il ouvre la bouche.

Je ne tremble, je ne respire plus. Je ne resiste même plus. Il n'y a qu'une seule personne dans cet ensemble de monde qui peut m'appeler ainsi, puisque je n'ais jamais donné mon vrai prenom aux autres. J'ouvre les yeux, doucement. Ils sont humide de larmes. Quelques gouttes de son sang viennent taché ma joue, et rouler dans ma tignasse blanche. Mais je m'en fou....

Je le regarde pour la première fois depuis que je l'ai vu dans cet endroit. Sans avoir envie de fuir...enfin, si ça j'ai toujours envie. Mon visage devient impassible, comme si je me detachais de toute cette scène. Je m'eteins petit à petit. Je ne sais pas comment réagir, alors je fuis. Je fuis a l'intérieur de moi même, je m'enroule dans mon manteau de doute et de terreur. Et j'observe cet homme qui me ressemble de moins en moins. Il a tellement maltraité son corps durant toute ses années, que j'ai du mal a retrouver ses traits. Mais j'y arrive, sous la poussière et les cicatrices. Sous le sang et les larmes...

Attendez...des larmes? Il pleure? Et soudain je suis projeté de nouveau au premier plan de l'action. Ma poitrine me brule à m'en faire mal. J'ouvre la bouche, et inspire doucement. J'avais cesser de respirer sous le choc. A croire que je voulais crever pour ne pas souffrir de cette mauvaise blague. Mais les blagues les plus courtes sont les meilleures n'est-ce pas? Donc si elle dure, c'est que ce n'est peut-être pas une blague non?

Je lui arrache mes poignets des mains, avec une violence dont je ne me serais jamais cru capable avec lui. Et je pose une main sur son visage. Je trace sa cicatrice du bout des doigts. Et j'en cherche une, que je suis le seule a savoir où elle est. Ls toutes petites, les invisibles de ses nombreuses chutes et tentative de chaos miniature. J'essuie ses larmes d'un revers de la main, et je lui aggripe la tignasse.

"C'est bien toi....hein....tu n'es pas un enième cauchemar qui vient me hanter...c'est bien toi...."

Mon ton est tellement neutre, tellement vide que ma voix me semble etrangère à mes propres oreilles. Mais je l'attire tout contre moi. Je serre si fort son corps entre mes frèles petits bras de jumeau maladif. Et je lâche un soupir tremblant. Puis je me mets a pleurer moi aussi....en silence...puis je renifle de plus en plus fort, et je fini par laisser echapper une plainte, je m'en fou du bruit. J'ai trouvé mon frère....il est là....

"Je t'ai retrouvé...tu es vivant..." dis-je dans notre langue natale

Et ajoute un "Dieu merci", silencieux dans ma tête. Quand bien même je n'ai jamais cru en notre Dieu, il doit bien en exister un quelque part. Et c'est lui que je remercie.
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Ven 26 Juil - 17:38
Tu le fixe, c'est lui, c'est certain. Même si son corps a changer, différent du tiens. Vous avez vécu dans des endroits différents c'est certain. Il a toujours l'air aussi fin et pâle. Cette brindille qui te sers de frère. Cette seconde partie de toi même perdue depuis si longtemps. Mais il ne semble pas avoir percuter, il a bien essayer de s'enfuir, aucune chance, tu ne le laissera pas, plus jamais tu ne veux lâcher cette main, tu as fait l'erreur une fois et ça avait été les pires années de ta vie. Tu regarde ses yeux qui semble s'effacer de nouveau. Ton sang se met à bouillir, tu sais exactement ce que c'est. Ce "calme"poisseux qui cherche de nouveau à t'étouffer. Tu serre un peu plus son poignet comme pour le forcer à réagir à la douleur que tu applique. Tu prononce son nom pour t'éviter de véritablement le blessé et il semble revenir. Tu plisse les yeux, tu n'aime pas le voir sombrer dans cet ocean lisse, calme, mort dans lequel on lui a appris à se réfugier.

Il se détache, avec force, il faut dire que tu n'a que peu lutter, tu as capter ses yeux, tu sais qu'il ne va pas fuir. Même derrière les larmes tu le sais et tu ferme les yeux en le laissant toucher tes cicatrices, de nombreuses marques que tu t'es infligés dans sa recherche. C'est un euphémisme de dire que son absence t'a rendu fou. Fou et plutôt incapable de jauger le danger. Tu te jetais dedans dans l'espoir peut être d'y rester, inconsciemment. Mais il semble en chercher une vieille.. si vieille que tu l'a oubliée, avec toute la collection que tu t'es faites. Ca semble être un déclencheur pour lui et enfin il te serre, c'est tout ce que tu attendais.

C'est bien moi.. t'es devenu tellement un reflet de fantôme que tu te souviens pas de moi?

Tu ne parles pas de fantôme au vrai sens de fantôme, les fantômes pour toi ont toujours été les gens de ton village, si calme et silencieux qu'a tes yeux ils ne ressemblaient qu'a de pâle forme humaine glissant sur le sable. Tel des fantômes de chair qui cherchaient à lentement t'étouffé dans leur silence. Tu ne supporte pas ça et rien que d'y penser tu a ce frisson que dégout qui te parcours et ce gout pourri dans la bouche. Celui qui te donne envie de cracher et de mordre en même temps... tu as mordu quelqu'un a l'époque d'ailleurs..

.. Je t'ai retrouvé plutôt non?

Tu argumentes avec un sourire dans votre langue. Simplement parce que tu argumentes toujours avec lui et que tu aimes avoir le dernier mot. Et puis il est le seul qui ne s'offusque jamais de cette manie que tu as de toujours chercher la petite bête jusqu'a ne plus avoir d'argument. Tu fini par mettre la tête dans son cou et inspirer son odeur comme si tu en avait besoin pour rester calme et stable mentalement. C'est peut être vrai. Il a toujours cette odeur caractéristique... l'odeur du chaud et du sable en moins, c'est pas désagréable non plus.

Tu est venu dans un monde pareil... seul... Je suis.. étonné et si fier de toi...


Parler de vos années l'un sans l'autre? Il faudrais mais tu ne veux pas être celui qui pose la question, il y a des choses que tu n'aimerais pas dire et tu veux être certain qu'il veut savoir avant. Parce que toi ça ne te dérangerais pas que vous n'en parliez pas et que vous fassiez comme si il ne s'était rien passer. Tu soupire, enfin appaisé.. mais ta tête continue à saigner et tes forces arrive a bout, tu tombe lourdement sur lui, tu parle mais tes mots ne font plus aucun sens, il faudrait peut être s'occuper de cette blessure...
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Mar 30 Juil - 20:39
Ce calme je sais combien il le deteste mais c'est tout ce qu'il me reste à moi. C'est ce qui m'a permis de m'en sortir pendant ces trois longues années. Je ne vois pas son regard, je ne capte son degut sa haine, ni même la douleur qu'il essaie de m'infliger. Il n'y a que mon prenom, comme une formule magique qui parvient à me faire sortir la tête de l'eau.

Mes poumons me brûle, mon coeur me fait mal et menace d'exploser, ma tête me hurle de m'enfuir, mon corps tout entier tremble de peur, de bonheur et d'angoisse. Tout à la fois. Je ne sais pas encore où se situe la réalité et où commence le rêve. C'est trop soudain pour moi. Mais je fini par y croire...si cette fois ce n'était qu'un cauchemar, une illusion d'un monde trop noir je sais que je ne me releverais pas...si cette fois c'est un faux, alors il n'aura plus besoin de te chercher.

Je ne réagit pas vraiment à sa boutade. A sa critique. Pour moi ce n'en est pas une.Je sais ce qu'il pense des gens de notre ancien monde, de ce village d'âmes errantes. Et je sais combien il les deteste. Tellement plus que moi. Il en a souffert, beaucoup plus que moi.

"C'est le monde parfait pour être un foutu fantôme, j'ai bien le droit de l'être..."

Mais n sourire se dessine sur mon visage. Et ma main revient sur cette enorme cicatrice sous son oeil. Il me ressemble de moins en moins. Ces trois ans m'ont volé mon frère sur bien des point. Et mon coeur se serre. Qu'est-ce que je ferais s'il disait qu'il ne voulait plus de moi parce qu'il avait trouvé mieux ailleurs. Cette voix d'en ma tête qui ricannait tellement en attendant ce moment aurait raison. J'avais tellement peur de l'entendre prononcer ces mots.

"D'où tu la sort celle là, elle est enorme..."

Son odeur, son corps contre le mien. J'ai tellement l'impression d'être un enfant qui retrouve sa maison. Je n'avais besoin de rien d'autre pour être heureux. Simplement de mon frère, et de sentir battre son coeur dans poitrine. De cette odeur si différente de la mienne et pourtant si semblable. Et de cette aura desordonnée et chaotique qui me faisais me sentir si bien prêt de lui, presque en sécurité. J'avais retrouvé ce morceau de moi qui m'avait tant manqué depuis trois ans. Seulement trois ans, mais qui m'avait paru être le double...

"Et tu attaques souvent les gens que tu retrouves d'un couteau sous la gorge toi? Si je ne m'étais pas enfui tu m'aurais jamais retrouvé donc..."

Ce petit jeu que vous aviez...d'essayer de toujours avoir le dernier mot. Je sais que c'est lui qui gagnera à la fin, comme souvent, mais il savait quoi dire pour me sortir de ce mutisme et de ce silence dans lequel je m'enfermais. Les autres ne savaient pas. Les autres attendaient que je parle, il ne savaient pas que je pouvais passer des jours entier a me taire et à observer leurs moindres faits et gestes....

Et alors qu'il glisse sa tête dans mon cou, m'arrachant un petit frisson, j'entoure ses épaules de mes bras. Pour qu'il y reste. Je ne veux pas qu'il s'eloigne. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, comme autrefois, quand il râlait tant et plus et que jem'amusais avec ses cheveux sans rien dire. Les miens étaient beaucoup plus long, parce que personne que lui n'avait le droit d'y toucher, mais j'avais toujours apprecier de jouer avec. Je me sentais appaisé.

"J'ai fais tellement de chose dans l'espoir de te retrouvé tu sais...j'ai peur tu sais....ce monde m'effraie...j'avais tellement peur de te retrouvé ici, et que je ne puisse plus rien pour toi...j'ai tout imaginé...pour toi je serais même allé en Enfer..."

Et je ne mentais pas. Il avait vu ma panique, et sans doute entendu mon cri quand j'étais arrivé si il y étais aussi. J'avais fui aussi lachement que possibe dès que j'avais eu une ouverture...
Mais il pèse un peu plus sur moi et je sens mon coeur qui rate un battement. Ce n'est pas une etreinte, il devient lourd. J'arrive à le repousser, et a me mettre a genoux. Je pose sa tête sur ces derniers, doucement, avec toute la délicatesse dont je suis capable. J'ôte ta cape, et la roule en boule pour enfin l'installer dessus, et je me relève doucement pour aller recuper mon bâton de mage juste un peu plus loin. Pour des sorts vraiment efficace, j'en ai besoin.

Je me rassois près de lui, une main sur son crâne et de l'autre je tiens mon bâton. Et je lance mon incantation, pour le soigner. Je me moque bien d'être epuisé, et de tirer sur la corde. Je m'en moque. C'est pour lui que j'ai appris la magie, pour pouvoir lui être utile un jour. Je dormirais s'il le faut, mais je vais le soigner. C'est ce que je fais, avant d'utiliser un nouveau sort pour nettoyer sa tignasse pleine de sang. Et tu l'observe, même évanoui son visage semble si dur...

"Tu en a bavé toi aussi pendant ces trois ans hein...je suis tellement heureux de te voir vivant, tu imagines même pas combien Set'..."

Il ne pouvais pas imaginer le gouffre sans fond qui s'était creuser dans mon âme, et combien de fois j'avais failli ceder à ce petit démon sur mon épaule, combien de fois j'avais pensé lâcher prise, parce qu'être sympa ne faisait pas avancer mes recherches. Quelques mois plus tôt il ne m'aurait peut-être reconnu.

"Pardon Set', pardon d'avoir lâche ta main...je suis un grand frère en sable...j'ai pas pu te proteger..."

Je lui embrasse le front en laissant couler ces larmes que j'ai retenu pendant des années. il est vivant c'est tout ce qui compte mais la culpabilité me ronge et elle ne cessera jamais de le faire...d'autant plus quand je vois toutes ces marques sur son corps...qu'est-ce qu'il a vécu pour en avoir autant...
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Ven 2 Aoû - 9:03
Tu grondes, avoir le droit d'être un fantôme hein? Toi vivant, jamais. Tu compte bien le faire vivre un peu, effacer cet eclat de vide dans son coeur. Tu va le chasser et l'extraire au couteau. Le mordre, chaque seconde de ton existence pour réduire le calme a néant. Tu refuse de le laisser devenir un de ses trucs errant et chiant à mourir. Tu soupire, collant ton visage a sa main, les yeux fermés. La douce chaleur de sa main te fait tu bien, réchauffe ta joue, tout son contact réchauffe ton être. Ton âme plus que ton corps d'ailleurs. La tempête qui t'habite semble se taire et un chaud soleil brûle sur le sable qui à fini de tourner dans ton coeur.

Tu ris en entendant sa question.. comment tu l'a eue celle là? Tu t'en souviens bien, une de tes premières mission, on t'avais demander d'assassiné quelqu'un. Sauf que pour l'approcher, fallait grimper des échelons. Des échelons de combat de rue. Et t'étais doué pour ça. T'a affronter son champion, un combat a main nu qu'ils avaient dit, quand le "champion" a fini par sortir une dague et t'ouvrir a moitié la joue, heureusement il a raté l'oeil. Tu as fini par le battre, tuer le patron et fuir.. tu aurais pu être soigné sans marque si tu avait réussi a rejoindre le mog, mais tu n'avais pas pu le faire, une petite vieille du quartier t'a récupéré et soigner. Marrante la petite vieille.

Hm... Un combattant qui a triché. Mais ça s'est bien fini.

Tu profite de ses mains dans tes cheveux en l'écoutant te répondre, tu gronde, c'est pas faux mais tu n'a pas non plus spécialement envie de le laisser gagner. Mais pour vos retrouvailles et pour une unique fois, pourquoi tu ne le laisserais pas après tout? Qu'est ce que ça peu changer? Peut être qu'il le mérite, avec tout ce qu'il à fait pour nous trouver? Peut être que tu sens aussi tes forces qui t'abandonne et que la possibilité de réussir a aligner une réponse t'échappe de secondes en secondes.

L'enfer... c'est sans toi...

Que tu articule très difficilement avant de sombrer. Tu n'a aucune conscience de ce qui se passe par la suite. Tu profite de dormir enfin calme. Enfin bercer par la présence de ton frère, ça ne t'étais pas arriver depuis.. 5 ans? Combien de temps.. Est ce qu'il a vécu autant? Plus de temps? Le temps est si différent de monde en monde et Set compte toujours en temps de son monde d'accueil finalement.. 5 ans donc. En dormant tu te souviens de longues marche a travers le désert que tu faisait avec lui.

C'était tes souvenirs les plus heureux avec lui, ces balades loin du village, loin des règles. Ou vous ne pouviez compter que l'un sur l'autre. Quand il n'y avait plus que vous pour faire du bruit, survivre, trouver a boire ou a manger. Malgré un sac plein, tu tenait à ce que vous vous débrouilliez à travers votre marche.. comme pour l’entraîner dans un monde plus dangereux? Le préparer pour quand tu pourrais partir d'ici. Tu étais fier de lui, il était fort, tu le sais même si tu le couve tout le temps, que tu t'es toujours battu pour lui ou à sa place, tu sais qu'il est fort.

Durant ses années loin de lui, tu as passer ton temps à te battre. Te mettant en danger de plus en plus, tu cherchais l'adrénaline du danger par tout les moyens. Pour te sentir vivant, car il n'y avait rien d'autre qui arrivait à te mettre assez en vie pour ne pas penser au trou béant, au vide que tu ressentait. Tu préférais le remplir de danger, de douleur, de sang, de coup. Et tu en a pris, des coups, des cris, des marques. Tu as malmené ton corps au point qu'il t'abandonne parfois, trop faible pour continuer à suivre le rythme que tu lui imposait. Dormir te fait enfin du bien, tes muscles se détendent finalement. Il y a quelques traces de brulures sur ton bras, tu a croisé une bestiole pas sympa. Et tu dors deux longues heures avant d'ouvrir les yeux.

Ket...

Tu ne le vois pas tout de suite et retourne sur tes gardes instantanément avant de lui sauter au cou pour le serrer. Non, tu veux plus le lâcher, plus jamais. Tu lui caresse la nuque en enfonçant presque un peu les ongles dans sa peau pour être sur que tu ne puisse plus le lâcher.

Rentre avec moi.. me lâche plus.. plus jamais.. frappe moi si je te laisse derrière.
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Dim 4 Aoû - 20:25
Je l'écoute, en silence. Un combattant qui a triché hein...donc encore un de ces combat pas forcement très soft pour gagner la gloire et le prestige. Deux choses qui ne m’intéressaient pas vraiment, moi, ça me passait largement au dessus. Mais moi j'étais un fantôme sans intérêt, moi je ne désirais qu'une chose c'était devenir son ombre, pour le suivre où qu'il aille, même s'il devait sombrer. Peut-être qu'il existait un monde où les ombres avaient le pouvoir de protéger leur propriétaire, si c'était le cas, c'était ce que je voulais devenir.

Je souris parce que je sais, qu'il me laisse gagner. Nos joutes verbales sont parfois bien plus longue que ça, et il est le seul a pouvoir me faire parler autant sans aucun but particulier. Et Dieu seul sait, combien cela m'avais manqué. Mais je savoure ma victoire en lui présentant ma tête de chaton fier d'avoir gagné contre sa première brindille. Je sais que je n'ai rien gagné du tout, mais j'apprécie quand même le geste. Parce que j'ai donné de ma personne pour être ici aujourd'hui, je me suis noyé dans les livres, dans la magie, dans la rage, et dans le doute...et cette victoire même toute petite faire briller le soleil dans ma tête...Et ces dernières années il était aux abonnés absents ce soleil.

Je profite du fait qu'il est sombré pour laisser couler quelques larmes que je ne veux pas qu'il voit. Si seulement il savait comme ses paroles font mal à l'intérieur, mais comme je suis heureux de les entendre. Je suis un pauvre gars, faiblard et perdu, mais ces mots me retourne plus que tout le reste, juste parce qu'il a dit, sans le dire, qu'il avait encore besoin de moi. Et j'avais tellement peur qu'il se trouve un autre compagnon qui soit capable de faire mon travaille que j'avais presque peur de le retrouver. Est-ce que c'est ça qui m'a poussé a vouloir fuir quand je l'ai vu tout à l'heure...cette confrontation que j'avais tant rêvé et qui m'effrayais tant...comme j'avais pu être bête d'avoir si peu confiance en ce lien qui nous unissait...je me sentais tellement morveux.


Alors qu'il ouvre les yeux, je peux sentir sa panique. Je le laissais juste se reposer sans trop le tripoter, il semblait tellement paisible que je n'osais plus le toucher. J'avais rarement vu cette expression sur son visage dans notre enfance, sauf lorsqu'on faisait le mur pour aller dormir dans le désert. Ce souvenir me donna envie de rire, et c'est ce que je fis en silence. Oh Set, si tu savais comme tu m'a manqué, aucun mot ne pourraient jamais dire combien ce gouffre dans mon cœur était grand, et combien le doute me ronge. J'ai beau être le plus heureux des hommes, j'ai encore du mal a réaliser. Qu'il est bien là, que je ne rêve pas, que ce n'est pas la douce folie qui me ronge qui a eu raison du peu de solidité mentale qui me restait....

Mais alors qu'il me saute au cou, je craque. Je m'accroche à lui, et je me mets à pleurer en silence, je me laisse aller. J'ai voulu faire le fier pendant ces retrouvailles mais j'ai trop mal, pour le cacher.

"Pardon, pardon....C'est à cause de moi....j'ai...j'ai pas réussi a tenir...pardon..."

Et je pleure de nouveau, petit a petit il n'y a que ça qui brise le silence mort de cet endroit glauque. Et je fini par me calmer au bout de plusieurs minutes. J'ai encore plus honte maintenant. Moi qui voulait lui montrer comme j'étais devenu fort pour qu'il soit fier de moi...

"Je...je voulais te montrer comme j'étais devenir fort, je voulais que tu sois fier de moi...mais j'ai tout raté...pardon..."

Je relève doucement la tête vers lui après avoir essayé mes larmes d'un revers de la main. Et je lui sourit, un peu tristement, parce que quelque part j'ai l'impression que tout ça n'est pas vrai.

"Je rentrerais n'importe où du moment que tu es là....je vais tellement être collé a toi que tu n'arriveras plus a respirer..."

C'est moi le grand frère, mais mis a part les quelques minutes de vie de plus que j'avais sur lui, je n'ai jamais eu l'attitude du grand frère. Il m'a toujours protégé de la colère des grands, m'a protégé du désert, il m'a appris a survivre.

"Tu sais...tu es tout pour moi...moi, sans toi, je suis rien...."
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Lun 5 Aoû - 13:28
Tu ne sais pas trop ce qu'il t'a pris, tu lui as sauté au cou sans même chercher plus loin, c'est pas vraiment dans tes habitudes. Tu essayais de ne pas être trop démonstratif en public au village. Pour évité que les anciens prennent Ketesh en grippe. Tu sais qu'ils le surveillaient beaucoup par ta faute, il était supposé être le plus vieux, montrer l'exemple, te ramené dans le "droit" chemin. Le pire, ce n'est pas que tu ne sais pas être calme. Tu l'est parfois, pour réfléchir à ta situation, trouver une solution aux missions qu'on te donne. Réussir à organiser un plan fonctionnel avec ce que tu as et ce que tu trouve. Tu as juste pris un point d'honneur à les faire chier. A bousculer leurs croyances, leurs silence. A ruiner leur paix. Qu'il fallait maintenir à tout prix quitte à ne rien dire, quitte à faire semblant de ne rien voir. Tu n'a jamais fait ça. Tu as systématiquement pointé les inégalités, les faiblesses, les peurs, les problèmes. Et tu t'amusait le mieux possible à leur leur démontré avec un calme qu'ils adoraient tellement.

Il se met à pleurer, tu le sens mais ne dit rien, tu le laisse faire. Tu te contente de passer la main dans ses cheveux. Ils sont toujours aussi doux, toujours bien plus long que toi. Tu les aime ses cheveux, ils sont vraiment beaux.. les tiens ont fini par se raidir, sécher un peu. Il faut dire qu'a force d'être couvert de sable, de poussière, parfois de sang, de matière bizarre.. laver à l'eau trouvée ci et là. Parfois salée, ils ont pris un peu cher.. prendre soin de toi n'était pas spécialement ta priorité. Quand enfin il prends la parole tu le serre encore un peu.

C'est pas toi.. j'ai pas réussi à te tenir. Je suis... Gnf.. Je te lâcherais plus.

Cette scène.. ce tourbillon de sable qui vous à séparer. Tu l'a vu des centaines.. des milliers.. peut être même des milliards de fois en te demandant comment tu aurait pu faire pour ne jamais le lâcher. Tu aurait du attraper des vêtements. Ses cheveux, le tenir à deux mains? Un tourbillon de questions avait remplacer le sable dans tes visions pour ne pas que tu réussisse a dormir. Des nuits durant. Mais il est là maintenant non? Il est là et c'est tout ce qui compte.

Ketesh... Je suis fier de toi. Tu est venu dans un monde spécialisé dans la peur... tu as appris la magie.. Tu as même réussi a me blessé.. pas intentionnellement mais..  Je suis fier de toi.

Il confirme alors qu'il te suivra, c'est tout ce que tu voulait. Tu continue a caresser sa tête calmement. Tu fini par te redresser, tu ne sais pas trop s'il aimera ton monde, tu t'en fiche un peu. Tout ce que tu veux c'est rester avec lui, tu ne lui à jamais lâcher la main. Tu ne sais pas comment lui dire ce qu'il se passe, ou tu va l'emmené. Tu réfléchit un peu...

Je vais.. t'emmener.. là ou j'ai atterri y a cinq ans. Ca s'appelle Traverse.. en général les gens des mondes morts arrivent là et on sait pas trop pourquoi... Alors en te voyant pas j'ai... vraiment...


Eu peur. Eu mal.. désespéré. Les trois à la fois en fait. Tu ne savais plus quoi faire du tout. Tu ne savais pas pourquoi tu étais là, cinq ans tu avait entendu avec l'angoisse de ne jamais le voir. Tu soupire, tu n'a même pas penser a te trouver un pied à terre. Tu ne sais pas non plus ou vous loger maintenant.

J'ai pas.. de maison... ou d'endroit ou t'accueillir tu sais..
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Mar 6 Aoû - 19:09
Combien de fois l'ais-je vécu et révecu cette scène? La peur qui rend mes mains moites, ma main qui glisse dans la sienne...je peux sentir la sienne qui serre encore mais le destin est cruel, je tombe. J'entends encore mon cri qui s'etouffe dans la tempête. Ce nom que j'ai crié en vain avant de me faire avaler...
Un vrai cauchemar. Je ne l'ai pas vécu comme un abandon, par envers moi en tout cas, mais j'avais encore le coeur serré de l'avoir laissé tombé. Je me souviens mon angoisse à mon réveil, mon reflexe de vouloir serrer cete main que j'avais laché...

Non definitivement, ce n'est pas sa faute. Vraiment pas. Je m'en veux encore plus de voir qu'il se sent coupable, alors qu'il n'y est pour rien. Quel grand frère minale je suis vraiment. Incapable de le proteger, alors que pour une fois il abesoin de moi. Mais non, pendant tout ce temps j'ai brillé par mon absence, alors que je sais pertinament que je suis un peu son fil d'ariane pour pas sombrer dans les tenebres...tout comme il est le mien.

"C'est pas ta faute non plus...je veux pas que tu te sente responsable...plus maintenant..."

Je me décroche enfin de lui. J'ose lui sourire. Pleurer ça fait du bien, mais la fatigue est ensuite lourde à porter. Mais je ne ne dirais rien. J'ai attendu ce jour depuis trop longtemps pour laisser la fatigue le gacher. Je tiendrais le coup.
Il me rappelle que j'ai réussi a le blesser, et je perds mon sourire. Je me rappelle aussi l'endroit où on est et je frisonne. Mais ce mondeje m'en moque, il est là, le reste je m'en moque. Je me redresse, pour aller verifier sur son crâne que ma magie a bien fait son boulot, et moi aussi par la même occasion. Plus de sang, plus de plaie sur son crâne. Pas de cicatrice....il en en déjà bien assez.

"Tu arretais pas de dire que j'étais un vrai magicien quand on était gosse alors....je me suis dit que j'allais en devenir un vrai pour pouvoir t'aider quand je te retrouverais...y'a que ça qui m'a motivé tout ce temps..."

Oui, tout ce que j'avais fait, je l'avais fait pour lui. Heuresement pour moi je n'avais tué personne avec cette excuse là. Est-ce qu'il l'avait fait lui? Je n'avais pas vraiment envie d'avoir la réponse à cette question. Pour la simple et bonne raison que si j'apprenais tout ce qu'il avait fait de "mal" je m'en voudrais encore plus de pas avoir été là pour le sauver de tout ça....

"Traverse? Tu étais là bas tout ce temps? Je...J'ai atteri a Twilight Town...j'y suis resté trois ans, sans bouger, j'en ai fais le tour au moins mille fois avant d'oser m'aventurer ailleurs..."

Je pose ma main sur sa joue en souriant. Un maison, un endroit où loger c'est le cadet de tes soucis. J'ai tout ça, a traverse...parce que c'est mal vu de dormir sur un banc en pleine rue...je l'avais fait plusieurs fois au début. Mais voyant qu'on me laissait pas tranquille j'avais fini par trouver un petit boulot pour me payer une toute petit chambre avec vue sur la place du tram. Je l'imaginais tourner en rond dans cette pauvre petite pièce si etroite. Moi elle ne me dérangeais pas, rien ne me dérangeais...j'avais été privé de mon coeur pendant trop longtemps pour me sentir à l'etroit là dedans. Mon propre corps, mon esprit vide me semblait trop vaste pour moi-même. J'avais choisi d'être amnésique pendant des années, ou de jouer a l'être pour qu'on me laisse tranquille. Je m'etais fondu dans le décor avec uen facilité déconcertante, même pour moi. Ce calme qui m'habitais était dévenu une arme contre tous. J'étais devenu ce fantôme qui lui faisait tant horreur.

"Tout aurait été tellement plus simple si on avait atteri dans le même monde...mais rien n'est jamais simple avec nous hein?"

Je disais cela avec un petit sourire, comme si je prenais enfin conscience de ce qu'il avait toujours su: a savoir que le monde est cruel et qu'il faut savoir se defendre contre lui, sinon on est ejecté du jeu. Et la vie, c'est un jeu incroyablement dur. Baissé la tête, se taire, prier et attendre que ça passe en silence ne préparait à rien. Et je lui dit tout cela d'un seul regard, plus dur plus froid que tout ce qu'il avait pu connaître dans toute notre vie. Cette part de moi, froide et sombre qui me rongeait chaque jour un peu plus. Mais cette lueur froide s'eteignit bien vite alors que je me relevais doucement.

"J'ai un endroit où aller à Twilight, mais sans toi c'est pas pareil. On pourra trouver quelque chose ensemble, à Traverse, ou ailleurs. Peu importe tant qu'on reste ensemble mais..."

Je ramassais ma cape pour la debaraser le poussière.

"Avant, on doit recuperer ce fichu morceau d'ombre pour pouvoir quitter cet endroit..."

Pragmatique...toujours. Et puis cet argent nous serait utile. Etla mission était asse difficile pour qu'elle soit plutôt bien payée.
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Lun 26 Aoû - 12:16
Tu grommelle un peu, il insiste que ce n'est pas ta faute mais tu ne peux pas ne pas te sentir coupable. Ca ne t'empêchera pas de le ressentir, pour l'instant du moins. Comme tout le reste tu finira éventuellement par mettre ça dans la grosse case du passé dont on ne veux pas se souvenir et qui n'a que peu d'importance. Après tout, s'il est là avec toi, est ce que tu as vraiment besoin de ressassé ce moment des plus déchirant? Pas vraiment est la réponse. Donc tu le classera dans un coin de mémoire ou ça ne pourra plus venir déranger ta vie. Tu te contente de soupirer puis d'essayer de fuir alors qu'il te regarde le crane. Ca va t'es pas en sucre et tu sens plus rien en plus. Tu lui ecarte le bras, gentiment cependant avant de sauter sur tes pieds a ton tour. Tu remet tes cheveux en bataille, la bas quand même et le fixe. Eh. T'es toujours un peu plus petit, t'en grimace.

T'a toujours été un vrai magicien.

Quand bien même la magie qu'il pratiquait était invisible et n’apaisait que ton coeur, il était un vrai magicien. Le seul capable de remettre ton âme en place quoi qu'il arrive. Et ça continue, il n'a pas idée de la sérénité que tu ressens de l'avoir à tes côtés. Peut être arrêteras-tu de te jeter dans la gueule d'un requin maintenant qu'il est là? C'est pas encore certain cela étant dit. Tu le laisse réfléchir à voix haute sur les villes et les endroits ou se poser. Tu t'en fiche toi. Tu est mercenaire après tout, tu n'est poser nulle part parce que tu est partout chez toi, tout simplement.

Tout ce temps non, je suis mercenaire depuis 5 ans. Je vais et viens partout en fonctions des missions. Je suis aller a Twilight quelques fois.. je t'y ai jamais vu...

Tu te souviens avoir manger plusieurs de leur glaces d'ailleurs, elles sont pas mauvaises et puis tu aime surtout te poser sur les toits et observer les gens en dessous. Mais bon.. la ville est grande, ça arrive de ne pas se croiser même si pour le coup tu t'en veux un peu. Tu fini par juste hausser les épaules et compléter que tu peux très bien aller dormir chez lui si il le veut bien. Mais tu te doute qu'il voudra bien, tu veux juste dormir avec lui. Tu dors si bien a ses côtés que ça te manque de ne pas faire une nuit sans cauchemars.

On ira chez toi si tu veux bien. Ca m'importe peu tant que je dors avec toi.


Tu ramasse tes affaires et fini par prendre les devants faisant attention qu'il te suive tu lui attrape le poignet, tu ne compte pas le lâcher cette fois. Tu n'a aucune idée de comment vous allez pouvoir trouver ce morceau d'ombre. De ce dont tu te souviens, on t'a dit qu'il fallait couper un morceau du voile de la nuit. Mais tu n'a pas compris cette phrase. Même s'il semble faire nuit tout le temps ici.

J'espère que tu as plus d'indice que moi. Parce qu'ils m'ont parler de découper le voile de la nuit. Ou demander au maître de la peur.. enfin que des trucs pas possible.
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Sam 7 Sep - 13:53
Un vrai magicien hein? Cette réplique me fait sourire malgré moi. Parce que si je suis un magicien pour lui, que je sois un vrai, un faux ou un minable je m'en moque. Il n'y a que ce que je réprésente à ses yeux qui est important pour moi, parce qu'il est la seule personne qui compte pour moi. Il fuit mon examen de sa blessure en gesticulant et en grimaçant, et ça, ça me fait presque rire. J'ai retrouvé mon frère, je n'ai plus aucune doute. Il ne faut pas le voir comme une petite nature, mais lui me protege comme le plus fragile des trésors. Il l'a toujours fait, parce que j'ai toujours été plus fragile et plus sensible que lui.

Se dire que j'ai été dans l'endroit où il était sans jamais le voir, et q'à l'inverse nos chemin ne sont jamais croisés à Twilight, ça fait un peu mal. Le destin s'est un peu acharné à eloigner nos route et nos regard pendant toutes ses années. Trois ans, cinq ans, je ne sais même plus combien de temps j'ai passé sans lui. Tout ce que je sais c'est qu'il n'était pas là et qu'il horriblement manqué. Mais maintenant, c'est fini. Il est là, il ne partira plus.

"Mercenaire, c'est un boulot qui te ressemble bien ça...mais je ne t'ai jamais vu la bas non plus..."

Mais je secoue la tête et lui adresse un sourire, avant de me relever moi aussi, et nettoyer ma cape pour la remettre sur mon dos. Je prends appui sur mon baton de mage, en lachant un petit soupir. Je n'ai plus envie d'être ici...ma mission me semble soudain dénuée d'interêt, mais si je vais l'accomplir avec mon frère elle redevient soudain très attrayante. L'idée de faire els choses a deux comme autrefois me fait sourire. Avec lui, et son expérience, pas de doute, on va la boucler en deux coups de cuillère à pot.

"Sans aucun problème! Ce sera notre ches nous en attendant de trouver mieux et plus accueillant"

Sa main s'aggrippe à la mienne, et cela me fait rire. Je ne suis plus un enfant, je ne vais pas me perdre cette fois. Mais l'attention me fait sourire. J'ai toujours du mal a penser que je suis le grand frère. C'est moi qui devrait faire ça, et pas le contraire, mais je ne râle pas. Je suis bien trop heureux de l'avoir avec moi pour lui demander de me lacher.

"Le maître de la peur? Decouper le voile de la nuit?"

Je devient songeur, pour essayer de me rappeler les mots exacts du mog qui m'a confié cette mission bizarre.

"J'ai besoin de quelqu'un, qui pratique un tant soit peu la magie, a deux c'est mieux, mais seul c'est pas impossible. Par dela le vert liquide, là où les insectent mènent la danse c'est l'horreur qui grandit sous le ciel. Tu dois me ramener un bout de l'ombre de l'horreur"

Je l'ai repeté tout haut. Mais c'est toujours aussi obscur pour moi. Je soupir.

"Les mogs sont vraiment fourbes des fois. Mais c'est ce qu'il m'a dit exactement"

Alors qu'on est devant le boyau qui nous recraché dans ce champ de citrouille, près de la dune papillon -oui je vient de la renommer ainsi, parce qu'elle ressemble à la trompe d'un papillon- je m'arrête.

"Hmmm...peut-être que la fille avec qui je parlais tout à l'heure pourrait nous aider? Elle vit ici, alors peut-être que ces noms lui parleront plus qu'à nous..."
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Jeu 26 Sep - 12:59
Bon, la vie est donc belle et bien une catin des bois. Tu as beau avoir été à Twilight.. et bien vous ne vous êtes jamais vu. Le destin voulait donc bien vous emmerder jusqu'à l'os. Et malheureusement, tu n'est pas encore capable de taper sur le destin, mais le jour ou tu le pourra tu ne te gênera pas pour décrocher ton meilleur coup de poing dans sa mâchoire. Histoire de lui apprendre que c'est un ramassis de déjection canine odorantes. Tu soupire donc, préférant ne pas t'attarder plus que ça sur ce que vous avez louper ensemble et à quel point vous vous êtes manqués.. peut être même à peine de quelques metres ou quelque minutes.. ça t'énerves déjà bien assez comme ça pour ne pas mettre l'accent dessus.

Donc en soi tu est bien content qu'il se recentre sur la mission. Même si dans le fond tu ne verras aucun problème à partir sans rapporter ce qu'on t'a demander.. et bien tu as un honneur tout de même et une réputation de mercenaire à garder. Sans réputation c'est compliqué de récupérer des contrats. Tu fait quelques pas, histoire de reprendre le contrôle de toi même apres l'évanouissement et va te poser contre un arbre en croisant les bras réfléchissant.

Le vert liquide? J'ai aucune idée de ce que ça peut être.. Et les insectes qui mènent la danse.. j'ai même pas vu de bestiole a moitié insecte ici.

En tous les cas il a raison, retrouver les locaux est ce qu'il y a de mieux à faire pour obtenir des informations. C'est comme ça que tu procède... après avoir passer quelques heures à chercher et épuiser les options solitaires. Si tu peux te débrouillé.. tu préfère, c'est pas un secret que tu est pas vraiment sociable. Pas parce que tu n'aime pas les gens, dans le fond tu leur reproche rien.. si ce n'est qu'a chaque fois que tu doit parler à quelqu'un il deviens inintéressant au bout de 5 minutes et ça te distrait.

Il me semble qu'elle est retournée vers la maison de la colline la bas. Allons y et si elle à bouger on aura au moins un point de vue plutôt globale de l'environnement alentour.


Sans compter qu'avoir une vision stratégique de la zone ne te déplaît pas. Au moins tu aura l'occasion de pouvoir défendre ton jumeau si l'on vous attaque. Bien que tu n'a ressenti aucune animosité en étant ici depuis quelques heures.. enfin mis à part de Ket durant votre petite course poursuite qui restera dans ton esprit comme un sacré bon souvenir. Tu lui prends le poignet et commence a prendre le chemin du grand manoir plus qu'inquiétant il parait. Tu n'a clairement pas peur.. tu ne sais pas trop ce que c'est la peur en vrai. La seule chose qui t'effraie est de le reperdre.
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Mer 23 Oct - 5:47
Manifestement, il n'était pas coutmier de l'endroit au point de savoir ce que voulait dire le charabia de Mr Mog. Moi c'était un peu ma première vrai mission en tant qu mage independant. Pour une fois que je voulais voler de mes propres ailes, sans essayer de forcer le destin a me mettre sur le chemin de mon frère, voila qu'il le faisait me detournant habilement de ma mission.

Seul ce n'est pas impossible mais à deux c'est mieux. Je me demandais, tiens, si les mogs avaient des dons de prescience, pour savoir que j'allais tomber sur lui et ainsi faire équipe avec lui. Non parce que chaque fois que je leur avait demandé, personne ne savait qui était Set', ni même où il pouvait se trouver. Moi j'avais adopter un autre nom, j'avais choisi de mentir sur celui que j'étais vraiment parce que j'avais eu peur...peur de découvrir la raison de la destruction de notre monde et du pourquoi j'avais survecu sans lui a mes coté...peur d'être pourchassé...mais lui manifestement ne c'était pas caché.

Je poussais un soupir et chassait tout ça de ma tête. Nous devions retrouver cette dame couturée de cicatrices avec qui je parlais au debut. Effrayante, mais pouvions nous attendre "mieux" d'un endroit qui s'appelle Halloween Town? Non, je ne pense pas.

Mais il y a une chose qui me travaillait. Le vert liquide...le vert liquide.

"Set'...l'eau de la fontaine tout à l'heure était verte...est-ce que ce serait une façon de désigner l'eau de ce monde?  Je veux dire si l'eau de la fontaine était verte, elle est peut-être verte partout...ça pourrait être ça le "vert liquide" non?"

Je marchais à ces cotés, sans laché sa main, en reflechissant à ce que tout ce charabia pouvait bien signifier.

Nous avions fait machine arrière, et nous revoila dans le cimetière que j'avais traversé en courant tout à l'heure en cherchant où me cacher de lui. Cette course poursuite était ridicule au final. Mais aussi ridicule soit-elle, elle m'avait permis de retrouver ce que j'avais de plus cher au monde. Alors je la referais autant de fois qu'elle était nécéssaire.
Le cimetière était tout petit, mais les tombes avaient un drôle d'aspect, bien loin de celle que l'on pouvait trouvé chez nous. Elle me filait la chaire de poule...pour tout avouer. Je serrais un peu plus fort la main de mon frère, en accelrant le pas, cet endroit me plaisait vraiment pas.

"Je te laisse l'observation, tu t'y connais mieux que moi. Je m'occupe de lui parler s'il le faut, ça je sais faire" dis-je avec un sourire.

Et puis je savais que le coté social c'était pas trop son truc, autant que je mette en pratique ce qu'on l'on m'avait forcé a apprendre et a être depuis ma plus tendre enfance, et que j'avais fait aussi pour le proteger, en nourissant chaque jours un peu plus la haine de ces coutumes et les doutes sur ma propres existence. Mais aujourd'hui, je les remerciais juste un peu, car ça allait m'être utile.
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Invité
Invité
Anonymous
Sam 2 Nov - 14:44
Tu étais plutôt content de voir ton frère prendre part à une mission. Après tout il l'a accepter lui aussi, vous serez payés tous les deux. Tant mieux non? Tu essuyais tes vêtements et t'étirais les bras, tu restais prêt à toutes les éventualités. Et tu doutais qu'il n'y ai pas de combat, surtout lorsque l'on te demande de ramener un bout du manteau de l'horreur. Et puis vu la manière à se secouer dans tous les sens comme une puce de ton frère, tu te doute que c'est une de ses premières missions et qu'il est loin d'être à l'aise. Heureusement qu'il à les neurones qui travaille pour toi, il retrouve les connaissances bien plus vite que toi sur beaucoup de sujet. Quand tu disait que vous feriez un duo de mercenaire instoppable, tu y crois toujours.

L'eau était verte?

Tu n'avais pas trop eu le temps de faire attention puisque tu avait un tout petit peu attaquer trop vite. Mais on passera l'idiotie de sureaction sous silence, c'est pas ta faute après tout. Cela dit, si ce que Ket' dit est vrai et que toute l'eau de ce monde est verte... Il faut que vous trouviez un endroit avec de l'eau ou les insectes dansent.. Les insectes qui dansent. Ca te rappelle quelque chose mais tu ne saurait pas encore dire quoi. Tu émet un "hmm" de réflexion en retournant vers la fontaine en compagnie de ton jumeau. Il n'y a pas mieux à faire tout de suite.

Tu sens sa mains qui se serre un peu plus en arrivant dans le cimetière. Tu peux comprendre que ça lui fait peur, il y a une sacrée ambiance mortuaire ici. En fait, tu trouve ça assez marrant, c'est presque "trop" pour être réellement angoissant pour toi. Un village abandonner te ferais bien plus stressé par exemple. Trop d'endroit ou se cacher, trop silencieux pour un décor supposé vivant, le contraste te ferais un peu flippé. Il confirme qu'il parlera et tu souris, allant lui répondre avant que l'éclair de souvenir que tu cherchais te vienne. Tu revois ce marécage que tu as traverser et les nuées d'insecte qui semblaient danser en groupe.

Ah! Attends. Il a parler d'insecte qui dansent au delà du vert liquide. Si ce vert liquide c'est de l'eau.. Peut être qu'on cherche un marais, y a beaucoup d'insectes dans les marais et pour en avoir traverser un, on a vraiment l'impression qu'ils dansent au dessus de l'eau! Tu pense que c'est possible?

Parce qu'il reste celui qui à le plus lu et qui, de vous deux est le plus intelligent, toujours selon toi. Tu ne t'es jamais senti insulté lorsque l'on te dit idiot. Trop prompt à l'attaque, pas assez réfléchit. Tu en ris, c'est vrai. Tu est un idiot un peu bourrin. Pourquoi donc les gens n'y crois pas quand tu dit que sans Ket tu n'est que l'ombre de ce que tu pourrais être. Tu ne peux être la meilleure version de toi même qu'avec lui à tes côtés, il comble tes faiblesse et tu soutiens les siennes. Et tu est presque content d'avoir trouver ça. Un marais alors. Il va falloir demander ça à la jeune femme rapiécée qui traîne prêt du caveau là bas. Tu soupire un peu.

Je te laisse parler mais je t'accompagne d'accord?
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