i'm gonna make him an offer he can't refuse
Comme à son habitude, Cruella est d'une humeur massacrante. Sortant de son appartement tout à fait luxueux de San Fransokyo, couvert d'un manteau en peau de tigre, elle monte dans sa voiture. Certains voisins lui font un signe de main amicaux, elle n'y répond pas, se contentant de bougonner. Elle se met d'ailleurs à fumer alors qu'elle démarre ce bon vieux véhicule qui lui sert de moyens de transport à travers les mondes.
Bien sûr, les talents de conductrice de la diablesse ne sont plus à prouvés. Et vas-y que je te grille tous les feux rouges, que je klaxonne comme une folle du volant, que j'insulte les autres conducteurs, circulant en sens interdit... Cruella a d'ailleurs manqué de peu d'écraser une pauvre grand-mère.
Décidant de se détendre en écoutant un peu de musique, elle lance la radio qui se met à diffuser... Bad d'un certain artiste à la peau grise dont elle n'a pas retenu le nom. Chantant les paroles de vive voix, cela la déconcentre encore plus qu'avant. Pour vous dire, elle vient de prendre le chemin inverse de l'endroit où elle désirait se rendre. Martelant le klaxon de frustration, elle fait immédiatement demi-tour. Mais, pour gagner du temps, Cruella coupe en passant sur la pelouse faisant le rond point. Frôlant de nouveau un accident de la route....
Puis, par hasard, son regard d'experte se pose sur.... UN FURET. QUELLE FOURRURE MAGNIFIQUE. Freinant brutalement pour mieux observer le bestiaux, elle a un sourire mauvais qui orne ses lèvres. Se garant littéralement sur le trottoir pour bloquer le chemin à la jeune fille qui accompagne son futur manteau, elle baisse la vitre.
« Mes salutations distinguées, jeune ado prébubère avec un manque flagrant de goût vestimentaire. Pour combien tu me donnes ta bestiole, darling ? »
CODAGE PAR AMIANTE