Nom : Avery.

Prénom : Wyatt. Skip est son second prénom, mais seuls ses proches s’en servent, majoritairement pour le taquiner.

Âge : 27 ans.

Groupe : Wanderers of Dawn and Dusk.

Classe : Freelancer. (+2 Attaque, -2 Soin)

Sous-classe : Pathfinder (+1 Défense, -1 Magie)

Type d'arme : L’intelligence, la médiation et la fuite sont ses armes de prédilection. Ceci dit il n’hésitera pas à improviser et à se servir de ce qu’il trouve sur son chemin comme une pelle, une batte de baseball ou peut-être même une chaise. Pas que sa maîtrise de ces armes improvisées soit excellente, mais ça peut toujours dépanner.


Le combat que l’on arrive à éviter est le meilleur selon notre bon vieux Wyatt. Il sait envoyer un ou deux coups de poing ou s’improviser des armes, mais on est loin des compétences martiales de certains autres Supers. En contrepartie, l’enseignant est doté d’un pouvoir de création de portails spatiaux. Il est donc capable d’ouvrir des brèches reliant un endroit à un autre avec la même facilité que l’on aurait à ouvrir une fenêtre et à la refermer. Ce n’est pas particulièrement utile en combat, sauf si l'on sait se montrer un brin imaginatif. Mieux encore : Wyatt peut s’en servir pour créer une brèche d’un monde à un autre, bien que ce soit plus exigeant pour lui que l’ouverture d’un portail classique.


Feat (Sous-classe) - RUN : Le personnage fait un repli stratégique le temps de récupérer des pvs avant de revenir au combat. La récupération de 5 PV équivaut à 1 tour et l'habileté dure 3 tours.
Feat (Personnel) – Karma, b*tch ! : Wyatt ouvre un portail devant lui pour intercepter une attaque. La beauté de la chose, c’est que le portail en question donne sur un ennemi choisi par Wyatt qui va donc encaisser l’attaque à sa place. Ne fonctionne pas sur les attaques de corps-à-corps, les attaques de statut ou sur les attaques de zone. L'attaque renvoyée peut-être bloquée/esquivée par l'ennemi comme une attaque standard. Utilisable tous les 3 tours.

Même s’il ne s’agit probablement d’une surprise pour personne, Wyatt est d’abord et avant tout un adulte. Il se lève chaque matin pour aller travailler en traînant des pieds, il paie ses taxes et lit le journal. Le vendredi soir, pour se détendre, il aime lire un bon roman avec une coupe de vin et les week-ends il a l’habitude de repasser ses chemises pour la semaine à venir. Un mec responsable, mature, dont l’idée de « tricher » se résume à prendre deux parts de cheesecake au lieu d’une. C’est quelqu’un d’un peu coquet, qui aime prendre soin de sa personne et faire preuve de professionnalisme. Quelle surprise de réaliser qu’il est aussi une personne cynique, désabusée et profondément déçue de sa vie. Il se trouve morne, ordinaire, chiant.

Professeur d’économie, il a appris à être passionné par son sujet. S’est habitué à livrer les secrets du marché à ses élèves et à leur inculquer de bonnes stratégies marketing. Mais ça, c’est seulement parce que Wyatt est de nature très intellectuelle. Il aime savoir juste pour savoir, allonger le cou avec curiosité pour capter une rumeur ou lire des livres barbants pour agrandir sa culture générale. Ça fait partie de lui, ce fut toujours le cas. Ceci dit, l’économie est loin d’être sa matière préférée. Le jeune homme aurait préféré enseigner la sociologie, la psychologie, la science ou peut-être même les arts ! Mais, encore une fois, ce n’est pas ce qui s’est passé. Et c’est un thème récurrent dans la vie de Wyatt : il ne choisit pas. Et il s’est habitué à ça.

Il aurait préféré être astronaute. Il aurait préféré monter sa propre entreprise. Il aurait préféré devenir un grand auteur de science-fiction ou un bédéiste. Il aurait voulu devenir un Super. Il aurait aimé faire une différence dans ce monde, être un nom que l’on prononce avec admiration. Changer la vie de quelqu’un. Et cette fibre ambitieuse et profondément héroïque, Wyatt la porte toujours. Il n’attend que son heure, qu’une opportunité pour être le héros qu’il a toujours rêvé devenir. Simplement, il n’agit pas. Il reste là à soupirer, à faire preuve de mauvaise foi envers les gens moins organisés et moins responsables que lui. Ce n’est pas sa faute : Wyatt est trop intelligent pour son propre bien. Il entrevoit toutes les conséquences possibles de ses actes, les trucs qui pourraient mal tourner. Ça l’empêche de se lancer et, bien franchement, ça le rend jaloux de ceux qui y arrivent.

Il admire les personnalités explosives et impulsives autant qu’il les juge. Wyatt aimerait profondément faire partie de leur monde. Arrêter d’agencer ses cravates avec ses chaussettes et de se lever tous les matins à cinq heures moins quart. Il aimerait avoir de la peinture plein les doigts, voyager, vivre de nouvelles aventures, faire de nouvelles rencontres, prendre des risques. L’adrénaline le fait se sentir vivant et le risque l’attire autant qu’il l’effraie. Il aimerait laisser libre court à sa répartie, ne pas s’excuser poliment lorsqu’il doit passer derrière quelqu’un dans une allée étroite au supermarché et ne pas s’inquiéter pour les gamins des autres lorsque des parents n’ont pas l’air de faire leur boulot.

Wyatt, c’est l’oiseau en cage qui attend qu’on le force à sortir, même si la porte est grande ouverte. Heureusement pour lui, il est maintenant trop tard pour retourner dans sa zone de confort.


Le plus grand drame de la vie de notre protagoniste s’est produit alors qu’il faisait tout juste son entrée dans la préadolescence. Et ça ne le concernait même pas directement, bien qu’il fût impossible de ne pas en entendre parler : le procès contre Mr. Incroyable. La fin de l’âge d’or des Supers, leur disparition pure et simple. Le pauvre Wyatt fut inconsolable pendant des semaines. Chaque fois qu’on lui avait posé la question jusqu’à présent, il répondait que, plus tard, il serait un Super. Possédant un pouvoir hors-normes, même parmi les gens surhumains, le garçon était convaincu qu’il pourrait faire de grandes choses. Qu’il pourrait secourir des gens. Mais ce lui était à présent interdit. Ce fut la première grande déception de sa vie.

La seconde vint quatre ans plus tard. Wyatt, aussi appelé Skip par ses camarades au baseball, était l’un des meilleurs joueurs de son équipe. Il adorait le baseball. Même qu’il était doué. C’était le seul sport qui l’intéressait et, pendant un moment, il s’imagina même qu’il pourrait un jour en faire professionnellement. Un autre rêve auquel se rattacher, un projet à construire. Sitôt les cours terminés, il allait jouer. Bien sûr, il passait donc beaucoup de temps avec d’autres garçons de son âge. Rien d’anormal ou de choquant à cela, bien sûr. Ce ne fut malheureusement pas l’avis de ses parents, lorsqu’ils apprirent qu’il passait un peu trop de temps à leur goût avec un autre adolescent en particulier. C’est le coach qui leur en parla et, à partir de ce jour, Wyatt n’eut plus le droit d’aller jouer.

Après ce second coup dur, l’adolescent se referma sur lui-même. Bien sûr, son ami avait tenté de le convaincre de continuer à se voir en secret, mais c’était impossible pour Wyatt. Il ne voulait pas lui attirer d’ennuis, il ne voulait pas décevoir ses parents, il n’osait pas aller à l’encontre de ce qui était attendu de lui. Ne pouvant plus aller se dépenser avec ses amis sur le terrain ou frapper quelques balles, il changea sa routine pour plutôt aller passer du temps à la bibliothèque. C’est dans la lecture, la connaissance et l’imaginaire qu’il se trouva un nouveau refuge. Des personnages inventés de toutes pièces lui tenaient compagnie et, avant longtemps, il avait commencé à griffonner ses propres histoires. Achetant des carnets à gauche et à droite, il se mit à les remplir de croquis, d’esquisses ratées et, graduellement, de plus en plus déchiffrables. L’art, le troisième grand amour de Wyatt. C’est ce qui lui permit de tenir le coup jusqu’à la fin de sa scolarité. De se faire de nouveaux amis et de s’évader un peu. D’oublier ce qu’il avait perdu. Et ça aussi, on le lui a enlevé.

L’université. Le moment du grand choix. La voie que voulait poursuivre Wyatt ? L’art, bien sûr. Mais ses parents n’étaient pas d’accord. Alors quoi ? Que faire ? Il n’en pouvait plus de se battre, de rêver, d’espérer et d’être découragé à chaque fois. Juste au bout de ses doigts il avait la capacité d’ouvrir des brèches, des portails le menant à n’importe quel endroit de son choix. Il n’avait qu’à y penser, qu’à se concentrer un peu et à le faire. Mais il n’avait pas le droit de s’en servir. Il n’avait le droit de rien, pas quand ça comptait vraiment. Bien que Wyatt puisse littéralement s’inventer un chemin dans n’importe quelle direction, toutes les portes lui étaient fermées. Il s’est plié à la décision de ses parents qui, en échange de leur droit de veto, se proposaient pour lui payer ses études. C’était le mieux à faire. Obéir, faire des études qu’ils allaient approuver, obtenir un emploi et, après ça, avoir l’autonomie nécessaire à faire ce qu’il voulait de sa vie. C’était le plan. Le dernier espoir. Quand je serai un adulte, un vrai, indépendant. Là, je pourrai faire tout ce que je veux sans leur demander la permission.

Et il a eu son premier appartement. Son loyer à payer. Les courses à faire. Les taxes à payer. Les responsabilités au travail. Les copies à corriger. Et la routine s’est installée. Il s’est dit qu’il allait économiser pour faire un voyage. La bonne blague. Il a pris des cours de danse, des cours de peinture. Il s’est dit que ça lui ferait du bien, que c’était un bon compromis. Ce n’était pas ce dont il avait rêvé, mais c’était tout ce qu’il arrivait à se permettre. Et les années ont passé. Il a adopté un chat. Il a même eu une relation sérieuse qui, malheureusement, ne dura pas dans le temps. Et il n’a réalisé aucun de ses rêves. Il ne l’aurait probablement jamais fait, si cette tragédie-là ne s’était pas produite.

C’était un jour comme les autres à l’école, durant le repas. Assis dans son bureau à manger les restes de la veille, Wyatt avait le nez dans les corrections. Une poignée d’élèves avaient eu du mal à mettre en relation la formation d’un marché noir avec la fluctuation de l’offre et de la demande. Peut-être devrait-il faire un retour là-dessus en classe, au début du prochain cours ? Avant qu’il ne puisse le noter, une formidable explosion retentit dans le bâtiment voisin. Puis c’était les cris paniqués, les flammes qui emplissaient les fenêtres. Un véritable cauchemar. Wyatt a tout laissé tomber pour aider à l’évacuation des élèves. Tant pis pour sa propre sécurité, la vie des élèves comptait plus que celle d’un enseignant raté à la vie ennuyeuse. Pensée qui fut rudement mise à l’épreuve, lorsqu’il tomba nez à nez avec la cause de l’incident : une jeune femme en larmes, les bras couverts de flammes. N’approchez pas, je suis un monstre !! Il n’y avait qu’une bonne réponse à lui donner : Moi aussi.

Il est resté avec elle, il a réussi à la calmer. Assez pour se maîtriser pendant que, dehors, les pompiers se mettaient à l’ouvrage. Mais, une fois le danger écarté, une autre question demeurait : qu’allait-il se passer ? Serait-elle arrêtée ? Sa vie était-elle fichue ? Non. Wyatt, pour la première fois de sa vie, décida de prendre les choses en main. C’est une porte de sortie qu’il offrit à cette jeune femme, littéralement. Si elle n’était pas présente sur les lieux, personne ne pourrait faire le recoupement. Sa vie ne serait pas gâchée. Elle aurait droit à une seconde chance. Mais lui… Lui fut surpris sur place, alors qu’il refermait la brèche. Des rumeurs circulaient déjà sur l’implication d’un Super dans l’incendie et, par conséquent, il ne fallut pas grand-chose de plus pour convaincre les officiers de police qu’ils tenaient leur responsable. Et il les a suivis sans rouspéter.

Au total, Wyatt est resté incarcéré pendant quatre jours. Puis, une nuit, il s’est levé et il est parti. Aussi facile que d’ouvrir une fenêtre et de la refermer derrière soi. De retour chez lui, il a pris une douche, s’est changé et a cherché le chat dans tous l’appartement. Aucune trace du félin. C’était rassurant, sans doute que sa mère était venue le chercher, comme il l’avait demandé. Le seul truc dommage, c’est qu’il aurait bien aimé saluer sa boule de poil une dernière fois. Tant pis. Il a sorti sa plus grosse valise du placard et y a mis des vêtements, sa brosse à dent, son rasoir, ses deux livres préférés, sa vieille paire de lunettes, deux ou trois crayons et des carnets vides. C’était le moment ou jamais pour partir en voyage, n’est-ce pas ? Suffisait d’un peu de concentration, de volonté. Jusqu’où pouvait-il aller ? La brèche la plus lointaine possible. Quelles étaient ses limites ? Une seule chose était certaine : ce qu’il y avait de l’autre côté, ce n’était pas Metroville.


► Est originaire de Metroville (The Incredibles).
► Est myope et a donc besoin de ses lunettes pour voir sur de longues distances.
► A beaucoup joué au baseball dans sa jeunesse et est donc surtout à l’aise avec les armes qui lui rappellent une batte.
► Est un bon coureur, bien qu’il soit relativement maladroit et qu’il n’a plus autant de souffle qu'avant, à son grand regret. #BookwormLife.
► Adore dessiner, gribouiller, écrire des histoires et prendre des notes sur tout et rien.
► Sait faire trois sortes de nœud de cravate.
► A décidé à l’âge de neuf ans que son nom de Super serait : Space Wizard. Malheureusement pour lui, et heureusement pour nous, ça ne s’est jamais concrétisé.
► Est fan de science fiction et de romans d'anticipation.
► Aime le jazz et le swing. C'est un bon danseur.

Hors-jeu. }Bonjour ! C'est Noctis/Lonán ! Je vous reviens avec un joli petit perso inventé, en espérant qu'il vous plaise. Also je suis vieille et j'aime les chats

{ Petit mot.
Il est si ordinaire. Et si représentatif de notre société. Et si en colère. Je l'aime.

Allez, t'as mon seal of approval et je te souhaite beaucoup de plaisir o/

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Statistiques. }

• Rang : Adepte.
  
• Points de vie : 150 PV.
  
• Attaque : 13.
  
• Attaque critique : 20.
  
• Magie : 9.
  
• Sort critique : 9.
  
• Défense : 5.
  
• Soin : 11.
  
• Curaga : 14.