Tout a commencé quand le Dr Jumba Jookiba l’a créé. Il était fait pour être un monstre indestructible, né pour détruire et tout laisser en plan derrière lui. Et c’est ce qu’il faisait, il n’avait pas vraiment d’état d’âme à casser et briser les choses sur son passage. Après tout, quel serait l’intérêt de prêter attention à tout ce qui nous entoure, toutes ces choses inutiles ? Oui, voici comment pensait l’expérience 626, comme on l’appelait à l’époque. Il était mal élevé, comme on s’en doute, et beaucoup de personnes auraient pu continuer de souffrir à cause de ce petit être bleu. Mais, avec le temps, il s’est adouci. Il est dorénavant très poli, gentil à 100%, et capable de se lier d’amitié avec les gens. Car oui, il avait beau être un monstre, tous ne sont pas méchants. Ce petit être bleu est malin, très agile. Il a la capacité de réfléchir avec la puissance d’un ordinateur, il est fort comme un bœuf (et même plus) et est courageux. On peut dire de lui qu’il est pratiquement parfait, pratiquement indestructible, et qu’il n’a peur de rien. De rien ? Eh bien si, notre petite bestiole galactique a peur d’une chose : l’eau. Il a beau s’y habituer, il n’aime pas le contact avec ce liquide.
Tout commence dans ma cage de verre. Pourquoi là-bas ? Parce que, vous comprenez, je suis un extraterrestre bleu, pratiquement indestructible. Vous ne me croyez pas ? Eh bien, tant pis pour vous. Je suis la 626ème expérience du Professeur Jumba Jookiba, la plus parfaite. Ses 625 autres expériences étaient toutes assez peu poussées, alors que moi… Moi, je correspond à une machine à détruire, littéralement. Je n’ai peur de rien, je n’ai aucun scrupule à briser les objets. Un objet, ça se rachète, et puis c’est rien que du matériel. Professeur Jumba m’a créé pour que je détruise tout, il n’a mis en moi que de la méchanceté, de la force, une intelligence surhumaine. Vous voyez, quand je vous dit que je suis presque parfait, ce n’est pas une blague stupide. Je m’approche d’un être qui survivra à tout, ou presque.
Bien entendu, il fallut que l'expérience la plus dangereuse du Professeur soit découverte, c'est à dire moi. Tout s’est passé assez simplement, ils m'ont enfermé dans des cages en verre résistantes, j’ai été mis dans une cellule surprotégée, parce que Jumba n’a pas su tenir sa langue. Au lieu de simplement dire que j’étais raté, comme les autres, il s’est vanté d’avoir créé un monstre parfait, indestructible, intelligent. Enfin, moi quoi. Donc, forcément, en entendant tout ce que je pouvais faire, tout ce à quoi je résistais sans difficulté, le Conseil m’a mis à l’écart, en quarantaine, dans une cellulle d’où je ne pouvais pas m’échapper. Leurs pistolets avaient mon ADN, la moindre goutte de sueur – si j’avais pu transpirer – déclenchait des tirs plus ou moins contrôlés de ces fameux pistolets. Quels idiots.
Sans doute ont-ils omis le fait que j’étais aussi intelligent qu’un ordinateur, j’en sais rien, mais ils m’ont laissé seul avec un simple gardien. Vous savez, le genre de personne qui se fait dessus dès qu’un pistolet s’approche trop de leur visage. Il ne m’en a pas fallut très longtemps pour trouver la solution pour m’enfuir. Puisque mon ADN était présente dans ces pistolets, il me suffisait de détruire la porte, non ? Mais avant, j’ai vérifié ma théorie. J’ai fait joujou avec les canons, en faisant tomber ma salive, la ravalant, pour être sûr de moi. Et quand le gardien en a eu marre – sérieusement, il peut pas me laisser tranquille ? - il a simplement eu le droit de se retrouver coincé contre un mur, après deux tirs de canons. Oui, oui, je lui ai craché dessus, ou presque. Mais au moins, il a compris qu’il devait me laisser.
Détruire la porte a été un jeu d’enfant. Le gardien était devant, donc une fois ma bave envoyée sur son chapeau, les pistolets ont fait leur boulot. Ils ont, littéralement, détruit la porte pendant que j’explosais ce qui me retenait. Maintenant que j’étais libre, j’allais pouvoir m’amuser ! j’ai réussi à sortir de cette fichue cellule, dans mon bel uniforme rouge pétant. Franchement, j’aurais préféré un bleu, pour qu’il s’accorde à mon teint, mais bon, on ne m’a pas laissé le choix. Du coup, la destruction de la porte a sonné l’alarme, et je me suis tout de suite senti poursuivi. Si j’ai eu peur ? Non, voyons, c’était au contraire excitant de se savoir poursuivi, avoir une longueur d’avance sur eux et pouvoir m’enfuir sans qu’ils ne m’attrapent. Enfin, cela aurait dû se passer comme ça, parce que j’ai été attrapé.
Un pur hasard, je vous jure ! Je ne l’avais pas vu, il y avait un gardien dans un couloir et il a réussit à m’avoir. Faut dire qu’avec un équipement spécial, c’est plus simple. Du coup, on m’a enfermé de nouveau dans une cellule, mais cette fois-ci bien plus protégée. Je ne sais pas combien de temps j’y suis resté, je dois l’avouer. J’aurais pu essayer de fuir, mais maintenant qu’ils étaient tous sur le qui-vive, c’est un peu fichu. Alors je suis resté sage comme une image, je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé. Tout ce que je sais, c’est que quand les portes se sont ouvertes, c’était sur Terra et Jumba, qui venaient me libérer. Comment il a réussi à les convaincre ? Je ne sais pas, je n’y étais pas. Mais quand ils sont entrés, je me suis mis à hurler des mots qui, je vous l’assure, ne doivent pas tomber dans l’oreille d’un enfant.
Mais malgré tout, ils m’ont sorti de là ! J’ai cru à un piège, mais même pas ! Visiblement, Ventus, Aqua et Terra ignoraient tout de moi, vu comment ils furent surpris quand Professeur Jumba leur a tout dit sur moi. Et dès que j’ai été libéré, j’ai bondit sur l'Éclaireuse de Terra. J’ai appris que c’en était une au fil du temps, vous savez. Je lui ai volé, parce que j’en avais envie. Vous savez bien, j’étais méchant à l’époque. Terra m’a supplié de lui rendre, je ne comprenais pas pourquoi il tenait tant à ce machin. Il m’a expliqué que c’était des amis qui lui avaient donné. Boh, s’il y tenait tant… De toute façon, cela ne me serait pas utile, donc je l’ai laissé tomber avant de m’enfuir. Suite à ça, j’ai pris un vaisseau, j’ai décollé, et je suis parti. J’ai retrouvé Terra, le seul qui avait compris que je cherchais des amis. Professeur Jumba refusait toujours d’y croire. Mais suite à un combat entre Terra et l’expérience 221, je suis intervenu. Et il m’a expliqué ce que c’était l’amitié, il m’a appris beaucoup de choses. Je suis devenu ami avec lui, mais aussi avec Aqua et Ventus. Enfin, ami… Aqua a essayé de me piquer mon Éclaireuse, que j’avais faite pour me rappeler de mes amis. Je lui ai grogné dessus, d’où elle se permettait de me piquer mon souvenir ?! J’ai récupéré mon bien, en lui grognant dessus, jusqu’à voir la Keyblade. Mais, impossible pour moi d’en savoir plus, Gantu arriva.
J’ai fuit, je suis resté avec le duo pendant un bon moment. La fois où j’ai recroisé Aqua, elle avait reçu l’ordre de m’arrêter vivant. En plus, j’avais perdu mon Eclaireuse, j’étais assez triste. Je voulais retrouver ma Terra, je la cherchais sans relâche. Et, étonnamment, Aqua me retrouva, dans un hangar, avec Professeur Jumba. Quand j’ai vu ce qu’elle avait dans la main… Je lui ai bondit dessus, j’ai attrapé MA Terra, pendant qu’elle parlait avec Jumba. Et, forcément, ce gros balourd de Gantu est arrivé. Je m’attendais à être capturé, mais Aqua s’est rangée de mon côté, elle m’a soutenu, et j’ai pu rester libre. Et en plus, elle m’a proposé de faire partie de leur cercle d’amis ! J’ai accepté, bien évidemment, j’étais heureux d’avoir des amis. On a été se battre, ou du moins j’ai voulu y aller.
Ventus a refusé, pour ma sécurité. Il m’a ordonné de rester là, alors j’ai sagement obéit. C’était mon ami, voilà tout. Quand Gantu (oui, encore lui) a débarqué, en m’accusant de n’être qu’un monstre, et de tout détruire sur mon passage, je me suis senti plus entouré que jamais. Ventus et ses amis m’ont aidé à fuir, et j’ai involontairement activé l’hyperespace. Je suis arrivé dans un endroit un peu bizarre, qu’on appelle Terre. Bon, très bien, et après ?
Après, je me suis fait rouler dessus par un camion. Si, si, j’ai menacé une grenouille avec mon pistolet, un camion est arrivé et m’a écrabouillé ! Bon, cela ne m’a pas fait grand mal, mais quand je me suis réveillé, j’étais dans un endroit bizarre. Y avait des jappements de partout, c’était désagréable ! Les autres chiens avaient peur de moi, c’était drôle. Mais quand des éclats de voix m’ont parvenus, j’ai rapidement pris la même apparence qu’eux. Une gamine, peut-être 8 ou 9 ans, venait acheter un chien. Comment vous dire que quand elle est arrivée, tous les autres bestiaux étaient grimpés sur les cages, et aucun bruit. Alors, forcément, elle m’a choisi pour être son toutou. Après quelques réticences de la part des deux adultes, elle a eu raison et m’a introduite dans sa vie. Sans se douter qu’elle deviendrait un bouclier.
Car oui, pendant toute ma traque, je me suis servie d’elle pour ne pas être capturé. Quand ils essayaient de me viser avec leurs pistolets, mais aussi quand ils ont essayé de m’attirer avec de la nourriture. Pendant ce temps, cette petite hawaïenne essayait de me rendre gentil. J’ai opposé une bonne résistance, notamment parce que je voulais surtout pouvoir fuir. Mais, au fil du temps, elle a réussi à me rendre plus gentil. Pas totalement, mais elle a fait du bon travail. J’ai finalement été attrapé par un autre extraterrestre, qui a décidé de me kidnapper, ainsi que Lilo. Mais c’était sans compter sur ma ténacité, et j’ai réussi à libérer Lilo ! Elle fut rendue à Nani, sa grande sœur, alors que moi… Moi, j’ai été jugé trop dangereux encore pour rester parmi eux, donc je suis reparti parmi les miens, au plus grand désespoir de Lilo.
Elle pleurait, je me rappelle, les larmes salées coulaient sur ses joues, une grimace déformait son beau visage. Mais je devais partir, je devais retourner dans mon monde. On a atterrit au Jardin Radieux, où on est restés. Enfin, je crois, ce n’est plus très clair dans ma tête. J’avoue que là, j’ai un trou de mémoire. Bref, ce n’est pas le plus important. Là où mes souvenirs reprennent, je courrais au dessus d’un trio, agrippé au plafond, ils ne m’avaient pas remarqué. Et quand ils se sont rendus compte de ma présence, je suis tombé de surprise sur l’ordinateur, et le canard m’a bondit dessus. Sauf qu’ils se sont fait absorber par l’ordinateur !
Et moi ? Bah moi… Je suis là, tout seul, et j’attends. J’attends quoi ? Je ne sais pas vraiment, j’attends des amis...
Stitch a gardé un goût très prononcé pour le style hawaïen, venu de Lilo. En dehors de ça, il peut avoir 3 paires de bras, des épines dorsales, et des antennes. C’est un extraterrestre, après tout !
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