Aliostar, par ses parents, riches marchands, a toujours vécu dans la plus grande opulence. On pourrait croire qu'il a une vision totalement bridée de la vie, n'apercevant pas l'écart de richesse qui le sépare des pauvres et pourtant, alors qu'il était encore dans son monde, Aliostar donnait une partie de sa fortune afin d'aider les bas-quartier d'Elbereth. Parfois, cet épéiste trouve une cause qu'il va protéger.simplement un combattant qui veux être dans le camp des gagnants à tout prix.Aliostar est un combattant qui est sûr de ses capacités, le rendant égocentrique, voir arrogant. On lui a fait sentir toute sa vie son importance, le plaçant sur un piédestal qui n'a fait que le conforter dans cette idée. C'est pourquoi la simple idée que quelqu'un puisse lui être supérieur est impossible. Et s'il a l'intelligence d'entendre les ordres qu'on peut lui donner, il a tendance a les ignorer au profit de ses propres idées.
S'il n'a pas peur de l'affrontement, se considérant comme un bretteur habile, Aliostar n'est cependant pas dénuer d'intelligence. Son expérience des combats ont affinés ses sens et sa logique. Il a le courage suffisant pour se lancer à l'assaut mais il n'a pas l'inconscience de mourir dans un combat perdu d'avance. Si, pour lui, ses chances de réussite ne sont pas assez grandes pour mériter qu'on se risque pour elles, il évitera purement et simplement le combat ou bien tentera de modifier ses chances en se servant de son environnement pour piéger son adversaire. En effet, si Aliostar apprécie le combat, et surtout la mise en valeur des gagnants, l'honneur des combats n'est pas une nécessité. Pour lui la fin justifie les moyens. Ce n'est pas non plus une bête enragée sans foi ni loi,
Chapitre 1 : Légende
Il existe une histoire qui se transmet de génération en génération à Elbereth.
Un jour, les monstres apparurent dans ce royaume pourtant habituellement en paix. On dit que cela était l’œuvre d'un nécromancien habitant dans un château bien au Nord de la Capitale, Kalindor. Nombres de grands guerriers ont risqués leur vie pour vaincre ce fléau mais même les plus grandes armées ne pouvaient rien contre la puissance de cet ennemis hypothétique. Toujours les monstres revenaient, toujours plus puissant et nombreux.
Un jour un homme se présenta devant le roi de Kalindor. Son nom était Wilder. Il ne semblait ni très grand, ni particulièrement fort et pourtant, quelque chose émanait de lui. Il portait, incrusté dans sa poitrine, une sorte de cristal qui étincelait. Il se proposa de débarrasser le royaume de cette présence maléfique mais il déclara que cela ne serait que repousser l'inévitable. Le mal reviendrait, toujours plus puissant et toujours plus présent sur ces terres et qu'il faudrait alors qu'un autre élu, tout comme lui choisit par le cristal, entreprenne ce voyage vers la mort. Le roi accepta cette aide tout en se moquant de l'individu qui s'était présenté à lui. Il ne voyait pas comment cet homme pouvait faire pour rétablir la paix. L'homme quitta le palais, les portes se refermèrent sur lui et jamais on ne le revit.
Quelques semaines plus tard, les monstres devinrent de plus en plus rare et allèrent jusqu'à disparaître de la surface de ce monde. Le temps passa et il fallait reconnaître que Wilder avait tenu parole. On commença alors à vénérer ce héros disparu dans la réussite de son entreprise. Le royaume vécu à nouveau paisiblement pendant 100 ans. C'est alors que les monstres commencèrent à revenir en masse, encore plus nombreux qu'avant. On attendit alors le retour de Wilder, apeuré de l'avenir du royaume, mais jamais il ne revint. On ordonna alors de chercher, dans tout le royaume, une personne avec un cristal incrusté dans son corps. Lorsqu'on le retrouva, on l'envoya par delà les chemins vers le château du nécromancien. A nouveau, jamais on ne le revit mais les monstres disparurent.
Depuis, tous les 100 ans, les monstres réapparaissent et, avec eux, un enfant né avec un cristal incrusté dans son corps. Cette personne est alors considéré comme un élu et doit, lorsque l'heure est venue, quitter son foyer pour rejoindre le château du nécromancien et débarrasser le royaume de ce fléau. C'est pourquoi ce héros est choyé, presque vénéré par la population d'Elbereth.
Chapitre 2 : Plus on monte haut...
D'aussi loin qu'il se souvienne, on avait toujours ressassé cette histoire à Aliostar. Il était l'élu, le garçon qui était né avec un cristal dans la poitrine, le héros qui allait rétablir la paix en Elbereth. Qu'on soit clair, il adorait ce statut de « héros » de Kalindor, même d'Elbereth, et tous les avantages que cela lui procurait : Notoriété, cadeaux, aisance de vie, etc... mais son train de vie lui plaisait tellement qu'il n'avait aucune envie de le changer et de disparaître en allant affronter un nécromancien que jamais personne n'avait ne serait-ce qu'aperçu. Du gâchis tout simplement.
Aliostar était né dans une famille relativement modeste de marchand. Si on exceptait le cristal qui ornait sa poitrine, rien ne pouvait prédire qu'il deviendrait un nom important de son monde. Saisissant l'opportunité qu'offrait la perspective de l'élu dans la famille, ses parents se servirent de sa notoriété pour agrandir leur réseau et s'enrichir. Bientôt ils atteignirent les sphères très prisés des aristocrates et des nobles. Ils donnèrent naissance à un deuxième enfant, une fille, qu'ils nommèrent Sélène. Aliostar aimait sincèrement sa sœur mais ne pouvait que l'envier pour la vie qu'il n'aurait sans doute jamais. Sélène, quant à elle, semblait froide à l'égard de son frère aîné qui obtenait tous les lauriers du statut d'élu, pourtant lorsque celui-ci n'était pas présent on pouvait apercevoir tout l'amour qu'elle lui portait.
La petite famille vécu tranquillement dans la Capitale si on oubliait le fait que les parents se servaient de la condition d'Aliostar pour s'enrichir. A la demande du jeune garçon, on lui apprit à se battre à l'épée, lui fournissant un maître d'arme qui l'entraîna pour son voyage à venir. A l'âge de 15 ans, il pouvait rivaliser avec son maître sans sourciller et commença à sentir que son cristal semblait lui conférer une sorte de pouvoir. Expérimentant cette énergie et s'entourant des savants de la cour, il apprit alors l'existence de la magie et son utilisation, une pratique très peu commune à Elbereth. Il n'était pas vraiment un bon élève, préférant largement le combat à l'épée plutôt que cet art trop « sérieux » à son goût. Son égocentrisme était déjà apparu depuis bien longtemps, charmant déjà les demoiselles qui lui tournait autour avec l'envie de s'approprier un peu de la notoriété de l'élu. Il monta petit à petit l'échelle social et se retrouva rapidement au sein même du château du roi.
Toutefois les jours de paix se terminèrent un jour de printemps. On signala pour la première fois l'apparition de monstres très loin dans les terres du Nord. En parallèle de cela, des bandits commencèrent à se montrer plus belliqueux, affrontant même les armées du roi. Voulant se prouver ce qu'il valait au combat, Aliostar s'engagea au sein même de cette armée pour défendre sa ville. Si on fut réticent à l'envoyer combattre les monstres, ses capacités firent taire les sceptiques et on lui trouva très vite une place. Son nom commença à résonner comme un cri de guerre. La magie n'étant pas très répandu à Elbereth, les dons dont disposait l'élu semblaient époustouflant (alors que ceux-ci auraient semblé banal dans un autre monde). Ses talents attirèrent même l'attention des plus nobles de la cité, arrivant même jusqu'au oreille du souverain qui demanda à l'élu de se présenter devant lui. Toutefois, l'audace d'Aliostar énerva au plus haut point le roi. En effet celui-ci commença par refuser de s'agenouiller, prétextant que les rois se succèdent sans vrai légitimité alors qu'il n'y avait qu'un seul élu qui pouvait sauver le royaume. Il savait que le roi ne tenterait rien contre lui, de peur que le fléau des monstres ne continue jusqu'à l'engloutir. La deuxième raison de cet énervement fut le rapprochement qui s'opéra très vite entre Aliostar et la princesse du royaume. C'était un jeu de séduction sans vrai finalité, juste un jeu, mais qui parvenait à excéder le roi qui le chassa hors du palais en hurlant.
Chapitre 3 : Plus la chute est dure
N'ayant aucune envie d'affronter son destin et de disparaître, Aliostar repoussa au maximum l'instant de son départ, partant en campagne avec diverses troupes pour protéger la ville et ses alentours des monstres qui revenaient toujours. Lorsqu'il rentrait à Kalindor, il se pavanait dans les plus beaux quartiers, séduisant les jeunes femmes et exaspérant les maris jaloux. Parfois, il se servait d'une partie de la fortune et disparaissait aux yeux de tous pour se rendre dans les bas-quartier, le bidonville. Là-bas, il donnait son argent pour aider à la survie des habitants les plus pauvres. Si aujourd'hui sa famille étaient l'une des plus riches, il n'oubliait tout de même pas qu'il avait failli vivre cette vie si son père n'avait pas su gérer ses affaires correctement. Il se sentait, dans un sens, assez proche de ses gens et leurs peines le touchait. Cependant, n'ayant aucune envie d'être reconnu dans ce lieu, il portait constamment sur le visage un masque couvrant ses yeux. C'était un de ces masques ouvragés comme on en trouve durant les carnavals. Après cela, il rentrait simplement dans sa grande maison et repartait s'entraînait ou pavaner selon son envie du moment.
C'est ainsi qu'un jour il fit la connaissance d'une noble du nom d'Harmonia. Elle était la fille d'un aristocrate vivant de ses rentes. C'était une jeune fille assez jolie, pas plus ni moins que les autres filles de la cité. Comme aux autres, Aliostar jouait le jeu de la séduction et n'aspirait en aucun cas à aller réellement plus loin. Il ne put prévoir qu'un de ses prétendants, jaloux, irait se plaindre au père de ce rapprochement. Ayant eu vent de la réputation de séducteur de l'élu, le père échafauda un plan pour piéger l'élu. Il écrivit une fausse lettre qu'il fit parvenir à Aliostar où Harmonia lui demandait de la rejoindre au beau milieu de la nuit dans un parc de Kalindor. Il en écrivit une seconde où l'élu donnait rendez-vous à Harmonia au même endroit. Il trépignait d'impatience à l'idée d'un plan bien huilé.
Lorsque vint le soir des retrouvailles, Harmonia pensait qu'Alistor voulait lui faire une déclaration d'amour des plus charmantes. L'élu, quant à lui, se trouvait à cet endroit par curiosité pure et flatté qu'une jeune femme lui donne rendez-vous. Lorsqu'ils se retrouvèrent, ils ne tardèrent pas à entrevoir le malaise de la convocation. Le jeune garçon comprit qu'ils avaient été piégé au moment même où des hommes armés surgirent et menacèrent les soi-disant tourtereaux. Le roi, avertit par le père, avait demandé à ses hommes d'intervenir. Voulant une fois pour toute éloigner Aliostar de la princesse, il ordonna que l'élu répare l'honneur de la jeune femme qu'il avait convoqué en pleine nuit et la prenne pour épouse. Le père, envisageant cette situation, se frottait les mains à l'idée des bénéfices à tirer du fait d'avoir pour gendre l'élu en personne. Le seul qui n'en était pas satisfait fut le prétendant, Traguen, qui s'insurgea de cette décision et demanda de jouer l'honneur de la demoiselle en duel contre l'élu. Le vainqueur gagnerait le cœur de la jeune fille.
Aliostar était fier et l'idée d'un défi le séduisit. Il accepta, ne songeant même pas à ce qu'il remporterait s'il gagnait. La seule chose qui l'importait était d'asseoir encore sa supériorité. Le roi accepta, souhaitant intérieurement voir la fougue d'Aliostar se faire balayer par son adversaire. On fixa le duel au lendemain au beau milieu de la cité. On y convia toutes les personnes souhaitant y assister. Plus le peuple était présent et plus la déchéance de l'élu serait grande.
Le duel ne se déroula pourtant pas comme le roi l'avait prévu. Tout du long, Aliostar maîtrisa son adversaire, l'énervant et ne se battant jamais sérieusement. Il jouait, esquivait, riait, raillait et le prétendant n'arriva jamais à le toucher. Sentant la rage le prendre, Traguen se lança avec d'autant plus de violence à l'assaut. D'une botte précise, Aliostar para la lame, la fit glisser contre la sienne, passa sous le bras de son adversaire et frappa du pied dans le dos de son adversaire, le faisant s'échouer dans la poussière. L'élu le frappa alors d'une nouvelle pique acerbe puis d'un rire franc. L'homme se releva mais à peine fut-il retourné que Aliostar frappa de son épée et entailla la pommette du prétendant. L'homme s'effondra à nouveau et l'élu écrasa la main de son adversaire de son pied avant d'écarter l'épée du perdant. Le duel, s'il avait réellement commencé un jour, était totalement terminé. Traguen disparut alors de la cité avec une rage bouillonnante en lui.
Aliostar avait gagné une femme, chose dont il n'avait absolument pas envie. Il aimait sa liberté et l'idée que son mariage allait être célébré quelques semaines plus tard le laissait froid. Il continua donc de servir dans l'armée, essayant de ne pas penser à ce qu'allait lui offrir l'avenir. De toute façon rien ne pouvait le préparer à ce qui allait surgir. Quelques temps plus tard, un messager déclara que des bandits, des monstres et d'autres créatures étaient en route vers Kalindor et que rien ne semblaient les freiner. L'armée se mit immédiatement en marche avec son plus gros effectif. Il semblait clair pour Aliostar qu'une fois cette bataille réalisée, on le forcerait à accomplir son destin. Pourtant lorsqu'il fut sur le champ de bataille, il se trouva nez à nez avec des créatures qu'il ne connaissait pas du tout. D'étranges monstres noirs qui semblaient apparaître de partout à la fois. L'armée se retrouva très vite en déroute et plus les soldats tombaient et plus les créatures noires apparaissaient. Devant la débâcle, on sonna une retraite que peu entendirent.
Les soldats étaient en sous nombre et les monstres et les bandits continuaient d'avancer, s'occupant de quiconque se trouvait sur leur route. C'est alors qu'au cœur de l'Enfer, Aliostar le vit. Traguen se tenait au milieu de ses créatures, frappant l'armée du roi avec une violence sans pareil. Il était clair qu'Aliostar n'avait d'autres choix que de rester en vie s'il voulait se battre le lendemain. Il quitta alors le champ de bataille, épuisé de s'être tant battu. Il parvint à s'éloigner assez pour ne plus devoir craindre ses adversaires et se débrouilla pour se faire discret sur son chemin vers la Capitale. Il mit un temps fou à la rejoindre et lorsqu'il l'aperçut c'était déjà trop tard.
De la fumée s'échappait des hautes tours de Kalindor et des flammes étaient visible. Le ciel était d'une couleur étrangement sombre et des éclairs étaient visible. La Capitale souffrait, des cris résonnaient, le désordre régnait. Un choix se fit dans l'esprit d'Aliostar : Sa futur épouse ou bien sa sœur ? Laquelle allait-il rejoindre en premier ? Il fonça alors avec toutes les forces qui lui restait dans le brasier de la cité. Sur le chemin, il attaqua tout ce qui se dressa devant lui, frappant de toutes ses forces les monstres, utilisant parfois sa magie pour les tenir à l'écart. Il courrait comme si sa vie en dépendait et c'est épuisé qu'il arriva devant la maison familiale. Il en ouvrit la porte à la volet et déboucha dans le vaste salon transformé en fournaise par l'incendie. Il prit un temps à l'extérieur pour respirer profondément, se protégeant le visage de la chaleur puis s'élança. Il chercha du regard les pièces du rez-de-chaussé mais ne perçut aucun mouvement. C'est alors qu'un cri retentit depuis l'étage.
N'écoutant que son instinct, l'épée à la main, Aliostar courut, traversa un mur de flamme en serrant les dents et escalada l'escalier deux marches à la fois. Il continua sa course jusqu'à la chambre de sa sœur, épaule en avant, et s'écrasa contre la porte. Celle-ci céda et révéla sa sœur menacée par une épée.
« -Je bien cru que tu ne viendrai jamais élu. »
Aliostar reconnut immédiatement la voix et la stature de l'homme qui lui tournait le dos. Traguen était sous ses yeux, l'épée sous la gorge de sa sœur. Son sang ne fit alors qu'un tour et il se lança au combat. Son adversaire se retourna d'un mouvement vif et frappa l'épée avec une force que l'élu ne lui connaissait pas. Leurs yeux se croisèrent alors et Aliostar y découvrit une iris devenue orange.
« -Laisse Sélène partir, elle n'a rien a voir avec nous. C'est entre toi et moi, si tu as envie de goûter à nouveau à la défaite.
-Tu es pitoyable élu. Tu m'a pris ce que mon cœur désirait, alors je vais prendre le tien et celui de ceux que tu aimes ! »
Les échanges de coups furent rapides et brutaux, Aliostar peinant à parer les frappes dévastatrices de son adversaire. Plus le temps passait et plus c'était ses réflexes qui étaient la cause de sa survie et non sa maîtrise. Par moment, la lame de Traguen heurtait la peau de l'élu et lui infligeait des morsures qui lui faisait serrer les dents. Autour d'eux le chaos se faisait et la maison ne tenait plus à grand chose. Les fondations commençaient à être sérieusement touchées. Aliostar sentait l'épuisement de sa course et les vapeurs toxiques lui embrumer l'esprit. Ses forces s'amenuisaient à grande vitesse et, après une ultime parade, son épée lui tomba des mains et heurta le sol dans un fracas d'acier. Sélène pleurait dans un coin de la pièce, n'osant bouger de peur de ce qui pouvait lui arriver.
« -Tu sais mon cher Aliostar, le problème avec les étoiles montantes... Commença Traguen tout en souriant de manière carnassière, C'est qu'on ne sait jamais quand elles vont tomber ! »
Avant même que la phrase de son adversaire se fasse une chemin dans son esprit embrouillé, Traguen joignit le geste à la parole et frappa l'élu à la poitrine avec une telle force que celui-ci fut éjecté en arrière et s'écrasa contre la vitre qui se trouvait dans son dos. Celle-ci se mit à craquer sous son poids. La respiration courte, Aliostar tenta de se raccrocher au mur mais son vis-à-vis était déjà sur lui, le prenant à la gorge et serrant. Le noir commençait à se faire devant ses yeux.
« -Dans ton dernier souffle, rappelle-toi que c'est toi la cause de la chute de cette ville. Tiens... En parlant de chute... »Sélène tandis une main vers son frère, criant son nom, au moment où une partie du plafond s'effondrait à l'endroit où elle se trouvait. Traguen, quant à lui, écrasa d'une seule main Aliostar contre la fenêtre qui se brisa en mille éclats de verres. Lors de sa chute, l'élu perdit pleinement connaissance. Tout son monde sombrait finalement dans l'obscurité.
Aliostar possède un cristal d'un rouge profond incrusté au beau milieu de la poitrine.
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