Nom : Frollo

Prénom : Claude

Âge : Quarante-six ans

Groupe : Dark Council

Classe : Clerc (Domaine du Savoir)

Type d'arme : Il sait manier les lames longues comme les épées ainsi que certaines lames courtes comme les dagues.


Claude Frollo excelle dans les joutes verbales à base de rhétorique et d’invocations des lois. Plus sérieusement, si vous êtes un hérétique à ses yeux, essayez de ne pas l’approcher; son épée et sa dague ne sont jamais loin de lui… limite il dort avec. Mais vu son âge, moins il se bat, mieux c’est.


Dotée d’une excellente volonté (on ne regarde PAS son score de Sagesse, merci), il résiste assez bien aux tentatives de corruption, de séduction ou autre et a une capacité terrifiante à savoir si on est en train de lui mentir, car en plus d’avoir un instinct bien développé c’est aussi un homme avec de l’expérience de ce genre de situation. Bien sûr, il existe UNE personne dans son monde qui est sa grande faiblesse et fait de toute façon une réussite critique automatique contre lui… a-t-on besoin de nommer la Esmeralda ?
Sinon, il a le pouvoir du Deus Vult. Euh… non, oubliez ça.

Quelqu’un a dit que l’Enfer était pavé de bonnes intentions; là, ce n’est plus un ensemble de pavés mais un gigantesque bloc. Oh oui, le juge Claude Frollo veut combattre le vice et le péché pour mettre ses concitoyens à l’abri… mais à quel prix ?
Incapable de reconnaître ses erreurs, bouffé par l’orgueil et l’égoïsme, il est prêt à déchaîner sa colère sur ceux qu’il juge responsible de tous les maux de Paris et les siens: les gitans; alors certes, ils ont tendance à ne pas respecter la loi mais il y a une petite différence entre appliquer la loi et faire souffrir et cramer des gens… Le Chasseur, il a juste buté la mère de Bambi, il s’est pas amusé à lui tirer dans les pattes pour la laisser se vider de son sang et la torturer ensuite alors Frollo tu poses tes instruments, tu te mets à la méditation et tu ARRÊTES DE VOULOIR TORTURER DES INNOCENTS ! Espèce de sadique… En plus, il manque cruellement d’empathie, il est raciste et xénophobe. Mais comment lui trouver des qualités à celui-ci ?
Claude Frollo a fait des études qu’il a menées jusqu’à la fin, ce qui n’est rien au vu de l’époque. Bien que très vindicatif envers les bohémiens, il n’en demeure pas moins un homme brillant doté d’une intellience supérieure, avide de connaissances mais surtout de reconnaissance (hélas !); il a dix-huit ans quand il devient docteur des quatre facultés de Paris et obtient ainsi quatre diplômes: le premier en théologie, le deuxième en droit, le troisième en médecine et le dernier en arts. Malheureusement, son désir de justice est plus fort et il s’efforce de faire appliquer la loi, de la manière la plus sévère et répressive possible pour garantir aux parisiens une vie sereine; dura lex sed lex, la loi est dure mais c’est la loi. Ses pensées sont extrêmes mais sa tendance à ne jamais cacher ses intentions, à part pour la Esmeralda, et dire ce qu’il pense en font un homme droit vis-à-vis de ses convictions. Et un peu trop persévérant du goût des bohémiens. Et vachement c.. du point de vue des lecteurs. D’autant plus qu’il a une peur extrême et irrationnelle des femmes qu’il pense être à l’origine du péché originel, comme on le lui a gentiment appris étant petit; après, il est vrai qu’il n’a jamais vraiment été au contact de femmes pour les jeux de l’amour et du hasard, sachant que ce genre de choses ne l’a jamais intéressé. Jusqu’à ce qu’il rencontre cette p… d’Esmeralda.


Si vous vous attendez à une histoire joyeuse ou à quelque chose qui finit bien, arrêtez de lire. Arrêtez de lire cette fiche et allez vous amuser, faire autre chose, lire une autre fiche. Non, vraiment ? Vous y tenez ? Oh bon sang.

Le début de sa vie est une histoire assez ordinaire pour un enfant né dans la petite noblesse française de l’époque. Plus élevé par une nourrice que par ses propres parents plutôt distants puis par l’école où, contrairement à quelques uns de ses camarades, il ne connut jamais le bâton car il était loin d’être un étudiant fainéant et peu studieux. Brillant élève qui devint docteur des quatre facultés de Paris à seulement dix-huit ans, ce qui est en soi un record pour son âge; ce fut alors facile de se faire des connaissances pour progresser dans l’échelle sociale et devenir un juge craint mais respecté; car, ne nous mentons pas, tout juge de cette période était craint… juste pas forcément pour les mêmes raisons. Et lui… oh… il bat tous les autres sur ce point, bien sûr. Non, il n’y a rien de notable dans son passé pouvant expliquer une telle cruauté décrite tantôt… juste une norme pour l’époque bien que, même pour la norme, il est allé trop loin.
On serait tellement tentés de vous dire que c’est parce que ses parents sont morts de la peste et que cela l’a traumatisé mais… AH ! Si, si… attendez, on tient quelque chose. En soi, ils avaient toujours été distants jusqu’à ce qu’il ressorte de l’école; encore une fois, c’était ce qui se faisait dans les familles de ce genre et tout le monde n’en ressortait pas traumatisé pour autant et ne devenait pas un Frollo, n’est-ce pas ? Cependant… ils demeuraient sa famille. Mais ils étaient morts deux ans après l’obtention de ses diplômes, soit à ses vingt ans: il était déjà adulte et s’était déjà construit un début de vie professionnelle on ne peut plus stable qui allait s’accroître quelques années plus tard en devenant juge ! Mais ils étaient ses parents. Et ils étaient morts de la peste. Comment aurait-elle pu arriver jusqu’à eux ? Comment avaient-ils été en contact avec la maladie ? La faute à pas de chance dit le lecteur du fond, un malheureux concours de circonstances pensera un autre. Mais les concours de circonstances n’existent pas pour lui, ni à une époque où il était facile de se retrouver au bout d’une corde ou sur un bûcher ! Il fallait un bouc émissaire, il en faudra toujours un. Lequel alors ? Vous devinez déjà. Ils voyagent après tout, ils se faufilent partout… Ils traînent la poussière des chemins, ils sont sales, ils boivent, ils sont si inconséquents… la maladie ne vient pas spécifiquement d’eux, il le sait mais ils aident à sa propagation. La majorité d’entre eux sont atteints de la peste; il en a vu quand il passait son diplôme de médecine. Il n’y avait qu’eux qui, en majorité, étaient là, à occuper des lits, privant d’honnêtes gens des soins qu’il aurait pu leur apporter. Ces gens avaient aidé la maladie à se répandre auprès de ses parents. Ils n’y étaient pour rien, le lecteur le sait, mais ils faisaient de bons boucs émissaires. D’autant plus qu’ils étaient prompt aux moeurs légères et aux rapines. Un jour, il devint juge et il fut mandaté pour purifier Paris de ses péchés… Il devait avoir trente ans. Vous connaissez la suite. Vous avez fait les jeux ou vous avez regardé le dessin animé. Non ?… Wikipedia est votre ami alors ! Vous savez ce qu’il s’est passé. Nous n’en dirons pas plus car sinon ce ne serait pas intéressant de raconter ce que vous savez déjà. On va juste partir sur la suite. Parce que si cette fiche est là, c’est qu’il y a une suite. Terrible. Vous pouvez encore arrêter sa lecture et poursuivre sur d’autres fiches plus joyeuses et moins sordides. Vous pouvez aussi aller voir une vidéo de chats; c’est marrant les chats vous savez… Bon, lui, il vous dirait qu’un chien est plus fidèle et qu’un chat est un envoyé du démon. Fanatique va. Vous… êtes sûrs ? Allons bon…

La douleur qu’il s’infligeait avec les disciplines lui semblait si douce en comparaison de ce qu’il revivait dans ses cauchemars. Chaque fois qu’il fermait les yeux, il s’y revoyait, plongé dans l’abîme le plus angoissant et le plus cruel qui soit, une tourmente sans fin et à sa mesure. A la mesure de tout ce qu’il avait voulu éviter. Il y avait été mis là. Au début, il avait été abasourdi par son sort mais l’Au-delà n’ignore rien. Personne ne peut se soustraire à Son Jugement, n’est-ce pas ? Pas même lui, lui qui avait si grandement péché. Le Démon avait lu en lui et avait fait sa prison infernale. Ses cauchemars étaient peuplés de ses souvenirs. Il avait chuté et s’était mortellement écrasé sur le sol, comme une crotte de pigeon sur le parvis de la cathédrale. Il avait fait sprotch et personne ne s’en était réellement soucié. Le Démon lui avait dit que c’était ainsi, quand on est un tyran, on a beau avoir la gloire et le pouvoir, on finit toujours de la même manière: seul, sans ami pour aider ou pleurer sa mort et surtout avec une épée dans le ventre. Bon. Sauf que lui, c’était tartare de Frollo avec option légèrement grillé par les flammes de sa propre connerie folie. Non, en fait c’était plus… un corps brûlé, si calciné qu’on ne l’avait reconnu qu’avec les restes presque fondues des bagues qu’il portait à ses doigts.
L’Enfer est pavé de bonnes intentions. Mais le Démon s’en tape des bonnes intentions. La chaleur et les flammes qu’il avait senties sur sa peau et le consumer quelques instants avant sa mort, c’était du pipi de chat. La terreur de la mort imminente qu’il avait ressentie ? Un moindre détail.
Et on l’avait sorti de cet Enfer. On l’en avait sorti pour le mener vers un autre. Ramené à la vie par un dieu païen, sauvé pour aider des êtres immoraux qu’il a toujours exécrer dans leurs plans. Et quels plans. Le sorcier arabe lui a promis qu’en échange, il aurait ce qu’il voulait. Tout. Une tentation, bien sûr mais… En quelques instants, tout son monde, toutes ses certitudes s’étaient effondrées. Il avait mené toute une vie à chasser le mal, à arrêter et brûler tous les impies proposant ce genre de pactes à de pauvres hères et le voilà à marchander avec… ça. Mais si c’était le prix pour ne pas retourner en bas ? Et peut-être même réussir à la posséder. Non, il ne devait pas y penser. Juste, déjà, ne pas retourner en bas, c’était déjà beaucoup. Il avait accepté. Il ne devait juste pas faire trop de vagues au Dark Council. Il se tairait. Il observerait juste. Le dieu païen lui a dit, avec le sourire, qu’il n’hésiterait pas à le renvoyer aussitôt en bas, et même pire, s’il les emmerdait. Il avait fièrement répondu qu’il n’y aurait pas de problème; mais au fond de lui, il était terrifié.
Et depuis, chaque jour, il prie pour ne jamais y retourner. Il prie aussi pour le salut de son âme à en tomber dans l’inconscience. Trop vieux et trop faible pour les disciplines… mais il devait se repentir de ses péchés. Il devait oublier l’Egyptienne, c’était elle la cause de sa chute ! Non, assez. Elle n’y était pour rien. Enfin si, il avait été en Enfer pour elle ! Il la retrouverait et la tuerait !… non… ce n’était pas une bonne idée. Il devait l’oublier et il devait prier. Et il devait se repentir. Et… et merde, appelez un médecin, il est encore tombé dans l’inconscience.


• Il adore les fleurs; il sait s’en occuper, il connaît leurs particularités et leur nom latin. Et il est allergique au pollen.
• Il est très pudique.
• Il respecte scrupuleusement le fait de manger cinq fruits et légumes par jour.
• Il aime bien aussi faire le ménage et ranger car il déteste le désordre et la saleté; mais il ne le fera jamais devant quelqu’un, ce n’est pas de son rang.

Hors-jeu. }INVASION DU FORUM ! JE SUIS LE DARK COUNCIL ! - je vais rejoindre la sortie…

{ Hellfire.
Eh bien, en voilà une fiche bien rédigée ! Comme d'habitude, je ne suis pas déçu par la qualité de cette fiche et la manière dont tu t'es approprié Frollo ((qui doit se bien sentir seul au Dark Council)). J'ai particulièrement apprécié lire l'histoire - notamment le passage où il laisse ses préjugés prendre le contrôle et dirige sa haine contre les Bohémiens. Enfin bref, je ne te fais pas plus attendre, bon jeu !

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