Nom : Uriah

Prénom : Ori

Âge : 26 ans.

Groupe : Wanderers of Dawn and Dusk

Classe : Freelancer (+2 atk ; -2 soin)

Sous-classe : Elemental Warrior (+1 mag ; +1 atk ; -2 soin)

Type d'arme : Elle utilise surtout ses poings, mais avec un petit atout : des flammes. Elle n'attaque que très rarement sans poncuter ses coups d'une quelconque caractéristique flamboyante. Faites attention à vos sourcils...


Entrainée dans l’art du combat corps à corps, comme il est coutume à son peuple, Ori sait manipuler autant les flammes que ses poings et s’en sert avec un certain bravado. Elle est du genre à frapper avant de penser, à anticiper les coups qui lui seront portés avant de frapper à son tour. D’elle émane une confiance sans pareil, mais facilement brisée par une attaque bien placée à son encontre.


Feat (Elemental Warrior) - Elemental Burst : Sur une attaque ou un sort réussi, l'Elemental Warrior peut ajouter un +10 à son coup.
Passif (Personnel) - Hot Tempered : Si l'ennemi qu'elle s'apprête à attaquer a réussi à lui infliger du dégât sans qu'elle n'arrive à bloquer, ses coups ont un +5 contre lui jusqu'à la fin du tour.

Si la vie est comme une flamme, Ori, elle, c’est cette flamme.

Elle est la chandelle allumée pour guider dans la noirceur, mais aussi le puissant brasier invoqué pour détruire quiconque se posera sur son chemin.

Ori consume, et consume encore, jusqu’à s’éteindre à nouveau, pour recommencer une nouvelle fois. Elle a besoin, pour exister, pour grandir, d’un projet, d’une motivation. Elle veut faire partie d’un tout, elle veut se rendre utile, mettre ses compétences à profit. De perdre cette flamme qui brule en elle serait de cesser d’exister – l’inertie l’éteindrait tout aussi brusquement qu’une violente bourrasque. Elle a ainsi un besoin constant d’énergie, de stimulation, de mouvement.

Et elle ne s’arrête que lorsqu’elle est complètement épuisée, assez pour en oublier tous les autres besoins essentiels à sa survie. Elle pourra ne pas manger pendant une journée entière, voire oublier de dormir durant des heures interminables si son esprit est toujours troublé par la même motivation. Et c’est seulement lorsque son but est atteint que tout lui retombe dessus, seulement à ce moment que l’on retrouve chez elle la fatigue, soudainement bien palpable.

Extravertie par excellence, elle est aussi hyperactive – et les deux ne font pas bon mélange, surtout lorsqu’il est temps de réfléchir et de garder le silence. Certains pourraient penser qu’elle a simplement peur du silence. Ces personnes auraient raison, mais il serait bien mal avisé de lui en glisser un mot, car son tempérament rageur lui dictera une chose : bruler. Bruler par les paroles, ou par les flammes.

Car les flammes sont un élément clé de sa personnalité. Non pas seulement par sa descendance Nephilim, mais par mode de vie. Bruler, consumer, allumer dans une étincelle pour tout détruire sur son passage. Il est déconseillé de lui faire du mal ou de s’en prendre à ceux qu’elle aime – sa vengeance sera terrible, désastreuse, flamboyante. Détruire, détruire par les flammes, est une manière pour elle de décompresser, de se recentrer, de méditer. Vous ferez bien de vous éloigner lorsqu’elle est dans une de ses trances … Ou de tenter de la calmer, à vos risques et périls.

Ingénieuse, intelligente, Ori a une soif de connaissances sans pareil, surtout lorsque cela concerne des systèmes, que ceux-ci soient magiques en origine ou issus d’une technologie avancée. Si elle se spécialise en technologie longtemps disparue, ayant fait une bonne partie de ses études en archéologie, elle n’en est pas moins fascinée par ce qui bouge encore, qui fonctionne toujours, sans qu’elle ne sache réellement comment les utiliser.

Elle apprendra. Car elle est du genre à apprendre en se mettant les deux mains à l’intérieur de ces machines, au grand dam de ceux qui donneraient tout pour les préserver.

Ori est donc autant un atout qu’une bombe à retardement – votre plus loyal alliée ou votre pire ennemie.

Et c’est ainsi – elle est un cycle constant – tout et rien, vie et mort, feu ou cendre.



« Ori… Il est temps de rentrer. Le soleil va bientôt se coucher. »

Yeux ambrés se portant sur les dunes, sur le soleil qui poursuit sa course doucement, loin à l’horizon, projetant contre le ciel sans nuage des lueurs orangées. Un vent se lève, soufflant le petit corps recroquevillé sur lui-même, les genoux contre son torse, tenus bien en place par ses bras les enlaçant, ses mains agrippant solidement ses coudes.

La petite figure ne bouge pas, n’émet pas un seul son, toujours bien concentrée à épier le soleil qui se couche lentement sur le désert.

Plus bas, d’autres silhouettes s’affairent à rentrer les dernières provisions dans les grandes tentes rouges et or se dressant entre l’architecture ancestrale Séraphine. Et elle, elle n’a toujours pas bougé, pas même alors qu’une mèche de ses cheveux rougeâtres, brusquée par la brise s’étant levée, était venue se nicher au milieu de son visage d’enfant.

Le cuir d’un soulier craque sous la texture rugueuse de la ruine de pierre, et la petite baisse finalement les yeux, relâchant ses jambes qu’elle laisse pendre à l’extrémité de l’édifice, penchant son corps vers l’arrière, retenue par ses mains touchant le sable recouvrant la pierre. Elle lève la tête et sourit au jeune adolescent, qui, bras croisés, la regarde d’un air semi impatient.

« Allez, le maitre t’attend pour la séance de méditation. »

Et elle roule les yeux, laissant ses pieds se balancer dans le vide encore deux, trois fois, avant de finalement obtempérer, de prendre la main de son ainé, et de descendre avec lui vers une des tentes de la grande cité à la fois perdue et retrouvée.


« Ici, la couleur de ton aura n’a pas d’importance — 

—Elle n’en a jamais eu, de toute façon. »

Regard sévère. La Nephilim baisse les yeux, comme gênée de ce commentaire sorti à brule-pourpoint. Elle se racle la gorge, avant de soutenir de nouveau le regard de l’homme se tenant devant elle.

« Désolée. »

Il sourit, mais secoue la tête doucement. Et elle, elle est perdue dans une réminiscence du temps où ils n’avaient pas à vivre dans des tentes au beau milieu d’un désert, où la verdure se faisait plus présente, où tous vivaient dans la plénitude.

Une période dans laquelle elle n’a jamais vécu, mais dont les légendes et les contes de ces temps révolus restent bien ancrés dans sa mémoire. Elle aurait aimé vivre dans ce temps antédiluvien, avant que l’aura vert d’un des siens ne vienne tout gâcher et sonne le glas sur leur univers. C’est cette rancune qui la ronge alors que l’homme continue son discours.

« Peu importe. Ta nation importe peu, ici. Notre but est de trouver un moyen de restaurer ne serait-ce qu’une partie du monde, non de broyer du noir sur ce sur quoi nous n’avons aucun pouvoir. »

Elle hoche la tête, plus résolue qu’avant.

« Je suis prête. »


Les ruines de l’ancienne capitale ont été découvertes, et notre mission est d’y aller. Enfin, une bonne partie de la Torah y va. Il y a aussi une autre équipe.

La première équipe – nous, en d’autres mots, les intellectuels – est chargée de l’excavation, de la recherche.  Nous avons de grands espoirs. Peut-être trouverons-nous un moyen de ramener les Séraphins à la vie et rétablir l’équilibre ?

Les autres – ceux avec le plus grand potentiel martial – sont chargés de suivre la trace des Ténèbres dans le Ménorah, l’Arbre-Monde, à la poursuite d’une créature ténébreuse qui serait la cause de la grande maladie qui s’est abattue sur Ephraim.

Nous partons demain rejoindre les éclaireurs qui ont trouvé les ruines. Je ne peux pas croire que David vient, lui aussi. Je veux dire, d'accord, il est talentueux, mais il est aussi si immature! Et c’est moi qui le dis, en plus, alors ça doit bien valoir quelque chose… Je vais devoir garder un œil sur les autres filles de l’expédition, juste au cas. Bref.

Je ressens un mélange étrange entre l’anticipation et l’appréhension, mais je ne suis pas la seule. Lorsque la nouvelle a été annoncée, et plus tard, quand nous nous sommes retrouvés à nous-mêmes, les regards que j’ai échangés avec Basmath m’ont bien confirmé que nous ressentions la même chose.

Et on devait décompresser, alors nous sommes allés sur le terrain d’entrainement et nous nous sommes battues jusqu’à être trop fatiguées pour penser.

C’est un drôle de sentiment, très déstabilisant, d’avoir le monde en entier reposant sur nos épaules. Je dois rester concentrée sur la tâche, sinon, je crois que je vais exploser.


Ce que nous avons trouvé, c’est tout simplement époustouflant. Tellement d’innovations technologiques ont été perdues lorsqu’ils sont partis… C’est…

Ça me donne envie de pleurer. Et je me retiens, vraiment. ‘Faudrait pas que les autres voient…

De voir tout ça n’a fait qu’affiner mes motivations. Je ne dors presque pas, juste assez pour récupérer et recommencer encore. Nous avons trouvé des espèces de sarcophages, hier. Mais… Ils étaient tous brisés, sauf un, qui avait l’air en bon état.

Il était ouvert.

Mais il n’y avait aucune trace de quiconque à l’intérieur. Pas de restes momifiés comme dans les autres, ni d’os, rien. C’est comme si notre seule chance de revoir un jour un Séraphin s’était tout simplement envolée.

Les ruines tremblent de plus en plus. Qu’est-ce qui se passe au Ménorah? J’ai l’impression que les ténèbres se font de plus en plus présentes dans les ombres…  


C’est fini.

Peu importe ce qu’ils ont découvert. C’est trop tard. Tout bouge. Il y a un gros trou noir dans le ciel tout s’envole et se fait aspirer je lui tiens la main mais—





✹ Non, arrêtez. Elle n'aime pas les choses piquantes. Ça brûle. Et pas le bon type de « ça brûle ».
✹ Ça va de soi, elle n'a vraiment pas de problème avec la chaleur. Genre, vraiment pas. Mais elle est extrêmement frileuse. Toute température en bas de 20°C et elle a froid. Genre. Vraiment froid.
✹ Quand elle a froid, elle fout le feu.
✹ Je vous laisse deviner sa couleur préférée. Ça commence par « r ».
✹ Elle a peur des chiens. Mauvaise expérience dans le passé.
✹ Elle aime rire, beaucoup. Et risque de se trouver des moyens pour pouvoir rire qui ne sont pas nécessairement recommandés.
✹ Il va donc sans dire, elle aime les farces.
✹ Elle a du mal à accepter la critique, constructive ou non, et a tendance à en faire à sa tête.
✹ Ori est presque invulnérable au feu : il faut des chaleurs épouvantables pour qu'elle en soit affectée.
✹ Ses cheveux prennent littéralement feu lorsqu'elle est fâchée ou lorsqu'elle puise en elle une magie élémentaire plus puissante. Cette flamme est aussi un bon indicateur de l'énergie qu'il lui reste lors d'un combat.
✹ Il va de soi que ce trait Nephilim fait en sorte que ses cheveux y sont totalement immunisés.
✹ Elle a d'ailleurs des vêtements ignifuges, bande de perverts : ce n'est pas parce qu'elle prend feu qu'elle n'a pas de pudeur!

Statistiques. }

• Rang : Experte.
  
• Points de vie : 175 PV.
  
• Attaque : 25.
  
• Attaque critique : 38.
  
• Magie : 31.
  
• Sort critique : 42
  
• Défense : 13.
  
• Soin : 12.
  
• Curaga : 12.
  

Hors-jeu. }De quoi, ça, j'ai trop de personnages? pffffffff.