ATTAQUE
★★★★★★★★★☆
DÉFENSE
★★★★★★★★☆☆
MAGIE
☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆
SOIN
☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆
VIE
★★★★★★★★☆☆
Goodmeal. Oui, c’est un aptonyme, mais il n’a jamais remarqué.
Prénom : Robert. Ses amis l’appellent Bob.
Âge : 45 ans, l’âge d’être votre père.
Groupe : Wanderers of Dawn and Dusk
Classe : Warrior (+2 attaque, -2 magie)
Sous-classe : Monk (+1 attaque, -1 soin)
Type d'arme : Ses poings sont ses seules armes et la plupart du temps, c’est suffisant. Si vous l’attaquer pendant qu’il cuisine, un chaudron rempli d’huile chaude ou une poêle feront très bien l’affaire aussi !
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Type préféré de combat.
Si le monsieur fait preuve d’une délicatesse insoupçonnée lorsqu’il cuisine, c’est loin d’être le cas en combat. En tant qu’armoire à glace, on peut s’attendre à ce qu’il utilise principalement la force brute et c’est tout à fait exact. Un coup de poing ici, un autre par-là, toujours avec une force digne de sa carrure imposante. Si dans sa jeunesse il utilisait aussi ses jambes, en vieillissant, il a préféré se focaliser sur ses bras qui ont toujours été plus puissants. Ces dernières années néanmoins, il a plus souvent frappé un punching bag qu’une vraie personne et s’il devait se battre contre un magicien, il ne saurait quoi faire; après tout, il n’y a pas une seule once de magie dans ce tas de muscles.
Feat (Sous-classe) – Critical Counter : Contre-attaque gratuite avec bonus de +10 à l’attaque.
Feat (Personnel) – Good Meal : Une fois par combat, il peut manger ou donner à un allié un repas qui redonne 10 PV.
Il fait peur, hein ? Avec ses deux mètres de haut, ses bras musclés, son crâne chauve, ses lunettes de soleil cachant son regard, ses traits toujours froncés et sa peau sombre recouverte de tatouages ? Il a l’air méchant, hein ? Le genre de type qui vole les grands-mères et qui fracasse le crâne des enfants ?
Si c’est ce que vous croyez, alors vous avez tout faux. Les vieilles dames aiment prendre le thé avec lui. Quant aux enfants, ils l’adorent : après tout, Monsieur Goodmeal leur donne des glaces gratuitement lors des journées chaudes !
On dit parfois que les apparences sont trompeuses. Robert est un exemple vivant de ce dicton. Il est en réalité un homme doux, bien que très peu expressif. Il a toujours l’air contrarié même si ce n’est pas le cas et lorsqu’il essaye de sourire, cela ressemble plus à une grimace qu’autre chose. Sa voix constamment monotone n’améliore pas l’image qu’il renvoie … Sauf que Monsieur Goodmeal, il ne s’en rend pas compte qu’il fait peur, alors il ne change pas.
Ceux qui le connaissent le savent : Bob (comme ils aiment l’appeler) vit pour servir. Vous avez besoin de lait ? Voilà sa bouteille. Votre clôture est brisée ? Il va vous réparer cela en un clin d’œil. Robert est un homme simple, voire simplet, qui ne se complique pas la vie. Il n’a jamais compris le second degré d’ailleurs et ne le comprendra sûrement jamais … Mais Robert, c’est surtout un homme qui ne vous juge guère sur votre passé ni sur votre futur. Il vous voit comme vous êtes au moment présent, tout simplement. Il n’en a rien à faire de vos combats et débats philosophiques sur la Lumière et les Ténèbres : allez vous battre ailleurs que devant son restaurant, vous dérangez tout le monde !
Son restaurant ? Oui, son restaurant. Monsieur Goodmeal est avant tout un cuisinier et rien n’égale son amour pour la bonne chère. Il enfile son tablier rose, il met une vieille musique pour l’ambiance et le voilà parti pour plusieurs heures derrière les chaudrons. Il abhorre les "cuisiniers" qui créent des plats trop compliqués pour rien et que l’on mange en seule bouchée en plus. Selon lui, la nourriture est faite pour aimer et partager avant tout. S’il y a de l’amour dans un plat, alors il sera bon. Après tout, le sourire des gens qui goûtent à sa cuisine est la plus belle chose qu’il soit !
Robert Goodmeal est né dans le monde de Twilight Town. Ses géniteurs tenaient un restaurant qui passait de père en fils, de mère en fille, depuis des générations déjà. Dès son plus jeune âge donc, le petit Robert jouait entre les tables et sous les chaises en plus d’observer ce qui se passait en cuisine. Il était curieux, oui, et il démontra rapidement des talents de cuistot, ce qui remplit évidemment ses parents de joie. La relève était assurée !
Son enfance se déroula normalement. À part ses fréquentes visites au restaurant et ses tentatives culinaires à la maison, Robert ne se démarquait guère de ses petits camarades de classe. Il n’était peut-être pas le plus brillant, certes … Mais bref. Puis, l’adolescence arriva. Période difficile pour plusieurs jeunes et malheureusement pour Goodmeal, il fit partie de ceux-là. Il commença à fréquenter des mauvaises personnes, des racailles qui lui mirent en tête que la cuisine c’était naze et qu’il y avait des trucs bien plus amusants et cool dans la vie. Et lui, il les avait crus. Ils avaient l’air de savoir plus que lui de quoi ils parlaient après tout !
Robert entra alors dans un groupe de bagarreurs qui s’amusaient à faire la loi dans les ruelles de la ville et à effrayer les plus faibles. Notre protagoniste n’était plus du tout intéressé par le business familial et à ses 18 ans, il fugua de la maison pour aller vivre avec ses copains. Bon, il était un adulte et pouvait donc faire ce qu’il voulait de sa vie, alors était-ce vraiment une fugue ?...
Bref, pendant plusieurs années, Robert traîna avec des gens peu fréquentables. Les bastons étaient monnaie courante dans les tunnels souterrains de Twilight Town et certains organisaient même des combats illégaux ("plus épique que le Struggle pour bébés" qu’ils disaient). C’est aussi durant cette période que Bob adopta le style que tout le monde reconnait maintenant : cheveux rasés, tatouages sur tout le corps, verres fumés, beaucoup de bling-bling … C’était le chef qui voulait qu’il s’habille ainsi afin d’intimider les groupes rivaux. Robert ne comprenait pas trop, mais bon; il aimait le look alors il ne se posait pas plus de questions.
Une journée tandis qu’il avait 25 ans, par un pur hasard, notre cuistot favori cuisina pour ses amis réunis dans un même appartement. Pendant qu’il coupait les légumes et brassait les pâtes, plusieurs souvenirs lui revenaient. Ceux de ses parents pour commencer. Cela faisait combien de temps qu’il ne les avait pas vus ? Puis, ceux de son enfance à l’époque où il regardait les professionnels préparer de bons plats. Lui aussi aimait préparer des bons plats … C’est vrai. Il aimait cuisiner. Robert eut comme une révélation divine alors que la sauce frémissait : il gâchait sa vie présentement. Pourquoi avait-il écouté ces types lorsqu’ils lui disaient que sa passion était naze ? Cela ne pouvait pas être naze s’il aimait ça …
Ayant enfin ouvert les yeux sur ses stupidités de jeunesse, l’enfant prodigue cogna à la porte de ses parents le lendemain même. Ceux-ci l’accueillirent à bras ouverts et toute la famille se réconcilia avec une facilité déconcertante. Pourquoi se compliquer la vie ? Ils étaient juste heureux d’être de nouveau ensemble après tant d’années … Oui, les Goodmeal étaient des gens simples. Les parents embauchèrent leur fils dans leur propre bistrot afin qu’il puisse parfaire sa technique et en apprendre des nouvelles. Il se sentait enfin à sa place.
Plusieurs autres années s’écoulèrent ainsi. Si Robert avait mis son passé de mauvais garçon derrière lui, ce n’était néanmoins pas suffisant pour rassurer la populace qui le connaissait en tant que racaille … À force de se montrer toujours gentil et serviable toutefois, les sceptiques finirent par se taire. Ah, comme Bob se sentait bien ! Il n’avait plus besoin de jouer les gros durs; on est bien plus heureux en étant soi-même. C’était la leçon qu’il avait appris à la dure. Il se fit même des nouveaux amis dans les clients réguliers et les voisins.
Ses parents prirent finalement leur retraite alors que leur grand garçon avait 35 ans. Ils léguèrent sans aucune hésitation l’affaire familiale à leur fils qui en prit bien soin. On ne se rendait même pas compte que le restaurant avait changé de mains : la cuisine était toujours d’aussi bonne qualité, même qu’elle était peut-être meilleure maintenant que Robert était plus motivé que jamais. L’argent qu’il gagnait, il la donnait avec joie à ses géniteurs afin qu’ils puissent vivre paisiblement sans souci et il en gardait peu pour lui-même.
Dix années passèrent ainsi sans problème majeure. Jusqu’à ce qu’un jour, un nouveau restaurant ouvrit les portes à Twilight Town. Certes, il n’y avait rien d’extraordinaire là-dedans, alors Monsieur Goodmeal ne s’en préoccupa guère … Cependant, il finit par remarquer (un peu en retard) qu’il y avait de moins en moins de clients chez lui. Robert était simplet, certes, mais pas au point de ne pas voir de lien entre sa baisse d’activité et l’arrivée d’un nouveau compétiteur. C’est pour cela qu’un beau jour, il alla fumer un joint proche de la nouvelle bâtisse afin de voir ce qu’il s’y passait.
Il ne s’attendait pas du tout à voir une file aussi longue devant Le Grand Bistrot, ni à entendre des commentaires élogieux à toutes les tables extérieures. Bob n’était pas d’un naturel jaloux, mais il se demandait malgré tout ce que ce bistrot avait de plus que le sien … Une semaine plus tard, les affaires allaient toujours de plus en plus mal. Si cela continuait ainsi, il n’allait plus pouvoir continuer à payer la retraite tant méritée de ses parents … Et ça, c’était inacceptable.
Foi de Robert Goodmeal, il allait trouver une solution. Hors de question qu’il laisse couler son restaurant à cause d’un canard anthropomorphique !
★ Les desserts sont sa spécialité.
☆ Il s’entraîne encore à la boxe dans le sous-sol de ses parents afin de garder la forme.
★ Et quand je dis "dans le sous-sol de ses parents", c’est parce qu’il y vit encore.
☆ C’est un fumeur. Il fume seulement lorsqu’il sait qu’il n’aura pas à cuisiner cependant.
★ Il aimerait bien fonder une famille dans un futur proche afin de pouvoir léguer le restaurant à la prochaine génération. Plus le temps avance, plus il songe à adopter à la place …
☆ Il s’habille encore comme lors de sa phase bad boy parce que malgré tout, il aime toujours le style. Ce serait trop compliqué de cacher tous ces tatouages de toute façon et puis, il n’a pas honte de son passé. C’était une expérience comme une autre.
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