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Parsley, Sage, Rosemary & Thyme { Tim.
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Tekonwenaharake
Hunter
Tekonwenaharake
Parsley, Sage, Rosemary & Thyme { Tim. Tumblr_om8o8umlpY1tw2hyao3_540 Messages : 80
Munny : 333
Date d'inscription : 20/10/2018
Lun 29 Oct - 1:24
Aisling écrase au creux de sa main les pétales séchées des langues de Wyrm et elles flottent dans son mortier. Elles se voient réduites en poudre par les mouvements constants de son poignet, armé d’un pilon. L’alchimiste déverse le contenu au creux d’un petit chaudron en fonte, prenant soin de laver ses mains et ses instruments ensuite – il ne faudrait pas que des traces de cette plante mortelle se retrouve dans une nouvelle concoction.

Le liquide a encore une couleur rouge écarlate au moment où ses yeux opalescents s’y intéressent, où elle s’affaire à le remuer d’un mouvement calculé. Un ingrédient de plus et le poison se transformerait en potion guérissant la fièvre au lieu de troubler les sens pour finalement arrêter les organes vitaux dans une mort subreptice, et, surtout, inidentifiable.

La teinte écarlate et bouillonnante tourne après maintes tours de sa cuillère en orangé et l’alchimiste entreprend à débouchonner une fiole, faisant tomber dans son contenu quelques grains d’une teinte bleu pâle, puis s’affaire à décrocher de l’un des nombreux filaments pendant du plafond quelques feuilles d’une plante séchée d’une couleur crystalline. Après un tour dans le mortier, sa poudre, en pincée, s’incorpore à la potion en spirale. Alors qu’elle se mélange au reste, la teinte orange disparaît et le liquide devient tout aussi translucide que l’eau. Aisling amène la vapeur créée à ses narines avec quelques mouvements de main; l’odeur enflammée a elle aussi disparue. Parfait.

Il ne restait plus qu’à la laisser mijoter quelques minutes de plus.

À côté, accroché à un autre endroit, une bouilloire laissait s’échapper de son bec une vapeur constante, signifiant que l’eau qu’Elle gardait en elle bouillait. S’emparant d’un linge, Aisling tire la tige de fer tenant la bouilloire en place hors des flammes, la laissant refroidir.

Elle s’assoit à la table ronde occupant une bonne partie de sa petite demeure, soupirant longuement. À quand revient la dernière visite de Lonán? Peu importe. Elle ne devrait pas y penser. Chaque fois qu’il vient, quelque chose se produit; et ça finit en engueulades ou en prise de tête. Alors pourquoi veut-elle à ce point le revoir? Elle caresse distraitement, de sa main droite, la cime de sa corne d’ébène, laissant glisser ses doigts jusqu’à la naissance de la proéminence sur son crâne dans un mouvement de va-et-vient, inspectant une dague de l’autre main. Elle passe son pouce sur celle-ci, remarquant une nouvelle marque qu’elle devra faire disparaître. Quelle idiotie.

Un peu plus et elle aurait pu finir empalée, si ça n’avait pas été de ce coup porté en réflexe. Elle avait dû se laisser prendre. Ça n’arrivera plus. Elle pose son regard sur une des fenêtres de sa demeure. La brume est toujours aussi présente, s’affairant à former des chemins sinueux entre les arbres et la nuit est depuis quelques heures tombée.

Aisling s’empare du manche de la bouilloire et vide son contenu dans une petite tasse avant d’y ajouter une petite sphère aux allures verdâtre, qui, lourde, coule au fond. Les secondes passent et la sphère s’ouvre pour révéler une fleur rougeâtre teintant le liquide.

Il serait bientôt temps d’aller dormir; une fois que son poison serait terminé et embouteillé. Laisser derrière les erreurs et les mésaventures de sa journée pour en recommencer une nouvelle – se rapprocher de son but.

Voilà ce qu’était son plan – mais un plan doit toujours compter les imprévus.

On cogne à sa porte.

Son regard se lève subitement de sa tasse de thé. Sur son visage, une pure grimace d’incompréhension. Personne, même le plus fou ou le plus désespéré des marins de Port-Royal, n’oserait déranger la Dame de Brume dans sa demeure en pleine nuit. Encore est-il que personne ne pourrait trouver sa (demeure) lorsque sa brume est aussi dense. Qui, alors?

Lonán? Son cœur sursaute. Non; à moins que ceci soit une de ses idiotes blagues, ça ne peut être lui. Il ne cogne pas.
On cogne de nouveau. Ce n’est pas son imagination. Quelqu’un est bien là, à attendre qu’on lui ouvre. Elle reprend sa dague, la cachant derrière son dos, ouvrant la porte de son autre main.

La lumière chaude de sa demeure éclaire le visage d’un homme qui paraît dans sa trentaine avancée, habillé d’une drôle d’armure qui n’est pas commune aux environs. Il n’a pas l’air, non plus, d’un danseur des ombres; elle aurait reconnu son visage. Elle les connaissais tous.

« … Je peux vous aider? »

Dans sa voix, une touche de curiosité. Qui pouvait bien être cet étrange personnage?
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Invité
Anonymous
Lun 29 Oct - 1:29
Il ouvre son livre avec ses mains corses, et cherche les mots.
La page est vide.

Il tourne la page.
La ville sombre et abandonnée qui l'entoure se transforme en île tropicale tranquille.
Il tourne encore la page.
Ce décor est remplacé par l'intérieur d'un château, un passant habillé de bleu sursaute et perd son monocle.
Encore.
Un camp de guerre ou des centaines de soldats, tous des hommes, chantent leur conviction de rendre quelqu'un un homme.
Encore.
Et encore.
Il défile les pages du bout du pouce, son entourage morphant à vitesse fulgurante en de milliers de décors tout aussi différents les uns des autres.

Il ne les reconnait pas.

Il passe ses yeux bruns sur ses environs, une forêt en soirée.
La lune illumine avec difficulté le parterre de la forêt, donnant l'impression de formes cachées tout autour de lui.
Une petite brise joue dans ses cheveux bruns fonçés.
Il est perplexe.

Il se gratte la barbe lentement.

Un petite cabane en bois et en pierre avec une lueur à la fenêtre et une colonne de fummée de la cheminée.
Il y a des herbes sechées qui sont suspendues sous le perron.

Il s'approche.
Certaines des herbes sont des plantes empoisonnées.

Un sourire commence a naitre sur ses traits.
D'histoire en histoire, certaines choses ne semblent pas être si différentes.

Il est maintenant sûr que l'autre bord de la porte se trouve certaines réponses à des questions qu'il n'a pas encore.

Il s'arrête devant la porte.
Une odeur agréable cachant une mort qui ne l'est pas l'entoure.

Avec un sourire au coin de l'oeil, il cogne a la porte.

Le mouvement qu'il entendait a l'intérieur de la demeure cesse.

Il attend un peu et puis cogne de nouveau.

Un mouvement se dirige vers la porte.
La porte s'ouvre.

Une jeune - jeune? Non, ses yeux ne le sont définitivement pas - femme lui ouvre la porte.
Elle le parcoure du regarde de la cime de sa tête jusqu'à la pointe de ses pieds avec un regard analytique, un regard qui mesure une personne comme un boucher mesure une carcasse qu'il va découper.
Un regard d'assassin.
Il ralentit le temps pour pouvoir bien voir chaque petit détail et traits de la personne devant lui.
Pendant les premières millisecondes, il se concentre sur la tête.
Cheveux blancs naturels, colorés par l'âge.
Entourant ceux-ci se trouvent deux cornes noires le la longueur d'une main.
Des yeux qui seraient plus a leur place sur une liche que sur une créature vivante, mauve, laiteux et plein de sentiments noirs.
Le visage est pâle, translucide et cireux.
Pendant que la personne l'analyse, un nuage d'un souvenir amer apparaît sur son visage et semble déjà vouloir se cacher.
Quelques millisecondes de plus, il regarde le corps.
Épaules droites, cadrure incertaine et serpentine.
Une main qui se cache - avec une dague, sans doute - sur son flanc.
Une cape blanche qui semble vouloir cacher la forme de son porteur.
En bref, une mort certaine de la forme d'une femme.

« … Je peux vous aider? »

Une mesure de curiosité semble être présente dans la voix de cette créature vêtue de blanc.

La curiosité est une qualité très utile, quand elle ouvre la porte.
Il lui offre son sourire le plus charmant, établissant une des personnalités qui lui a le plus servi dans ce genre de situation. Bien sûr, il ne doit pas se montrer trop charmant ou sinon l'effet sera le contraire avec ce genre de personne.

« Très sincèrement désolé de vous déranger, jeune demoiselle, mais je semble être perdu... »
Un ton chaud, un peu gêné mais rempli d'une assurance retrouvée dans un chasseur ou un explorateur. Une touche - mais pas trop! - d'admiration dans la voix.

Cette déclaration semble avoir pris le prédateur blanc quelque peu au dépourvu, du moins pendant une fraction de seconde.
Cette surprise se transforme en incrédulité assez rapidement, faisant elle-même place a la suspicion.
C'était la mauvaise réponse.

Il ne perd pas de temps, et recommence.

« …ous aider? »

Il appelle une autre personnalité.

« J'ai besoin de vos services. »
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Tekonwenaharake
Hunter
Tekonwenaharake
Parsley, Sage, Rosemary & Thyme { Tim. Tumblr_om8o8umlpY1tw2hyao3_540 Messages : 80
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Date d'inscription : 20/10/2018
Jeu 8 Nov - 22:20
Étrange sensation de déjà-vu. L’homme qui se présente d’abord avec un grand sourire sincère change en un clin d’œil de visage, lui demandant ses services. Aisling lève la tête, le toise de nouveau de haut en bas. Tenue plutôt noble, étrangement inconnue de ce monde. Venait-il d’ailleurs? Si tel était le cas, comment l’avait-il retrouvée? Et comment la connaissait-il?

Il fallait qu’elle mette ces choses au clair; sa vie pourrait être en jeu.

« Je vous en prie, entrez. »

Elle lui ouvre la porte, laisse sortir la lumière de ses multiples chandelles dehors, entre les arbres et la brume. Elle prend soin de regarder derrière lui, s’assurer qu’elle ne ressent pas d’ombres suspectes. Rien. Que cet homme étrange qu’elle n’a pu capter avant la toute dernière seconde.

Elle referme la porte derrière eux et invite l’homme à s’asseoir. Elle se maudit de ne pas avoir eu la présence d’esprit de cacher ses cornes, mais elle est tout bonnement intriguée, maintenant, et son regard la trahit bien vite.

Elle lui offre un sourire distant.

« Vous êtes apparu juste à temps, l’eau est encore chaude. Du thé? »

Petite gestuelle vers la bouilloire, toujours suspendue, avant de poser une main délicate sur le dossier de sa chaise, à l’opposé de celle où l’homme prend place.

« Alors. De quoi avez-vous besoin, spécifiquement? »

Elle ne tournerait pas longtemps autour du pot.
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