ATTAQUE
☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆
DÉFENSE
★★★☆☆☆☆☆☆☆
MAGIE
★★★★★★★★★★
SOIN
★★★★★★★★★★
VIE
★★☆☆☆☆☆☆☆☆
Prénom : Sybel, vous vous rendez compte ? On était
trois dans ma promotion à l'académie des créatures fantastiques. Et c'est tellement ringard ! Alors j'ai changé. Maintenant je suis :
Titania ! Avouez que c'est classe.
Âge : 247 ans. Bientôt la crise de la trois centaine ! Je suis pas prête.
Groupe : Wanderers of Dawn and Dusk, soit une façon glorifiée de dire que je suis d'alignement égoïste neutre.
Classe : Oui, j'ai la classe. Comment ? Oh, oups. Mage. (+2 Magie, -2 Défense)
Sous-classe : Evil Fairy. (+1 Magie, -1 Soin)
Type d'arme : Les guilt trip, ça compte ? Non parce que sinon j'utilise la magie élémentaire et je vole. Oh et je soigne les gens aussi. Et je leur fais croire que je peux les maudire sur quatre générations. Bien sûr c'est pas vrai, mais ça a toujours un petit effet quand une fée vous promet de venir hanter votre arrière-petit-fils.
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Type préféré de combat.
Les larmes de crocodiles et LES BOULES DE FEU DANS TA FACE. Accessoirement j'aime avoir quelqu'un derrière qui me cacher pendant que je crie des insultes, c'est toujours pratique.
Evil Fairy :
Curse : -5 sur une stat au choix d'un adversaire pendant 3 tours.
Personnel :
Fake Tears : Titania se met à pleurer, ce qui déstabilise son adversaire et la protège des attaques pour un tour. Elle utilise ensuite cette opportunité pour faire une contre-attaque magique avec +10.
Je suis une femme d'affaire ! Je suis ambitieuse et indépendante et je n'ai besoin de personne ! Je sais me donner des buts et tout faire pour les atteindre. Je veux me construire un empire et arriver à quelque chose dans la vie. Tout le monde connaîtra mon nom et me respectera. Je suis organisée, je sais gérer un business et renvoyer des employés incompétents. Et je sais aussi offrir l'hospitalité et le gîte de sorte que l'on ait l'impression d'avoir une dette envers moi, ça aide à trouver de la main d'oeuvre. Sinon je suis coquette, j'aime me faire les ongles et prendre soin de mes cheveux. Enfin, je dis ça, mais dès que personne ne me regarde je ne suis pas trop lady m'voyez. Ça m'arrive de faire un rot après un bon repas et de me moquer des trucs trash. Je suis pas du genre coincée, sauf quand je le suis. J'ai des principes quand même, un code d'honneur, des limites pour demeurer dans le tout public ou à peu près. Disons que je tourne autour du
pegi 13.
Je ne supporte pas les demoiselles gentilles toutes roses qui aiment les lapins, le pouvoir de l'amitié et les arc-en-ciel. Ces fées-là avec leurs jolies ailes de papillon et leur jolie petite robe bleu pastel, de quoi te faire vomir des chatons. Je préfère le dark, le goth, le sombre et le maléfique. Je préfère être edgy, même si je ne le suis pas du tout dans la vraie vie. J'aime me donner un style, faire genre. Je préférerais mourir plutôt que d'avouer que j'ai une passion pour les peluches de licorne ! Sinon, on dit que je suis pas mal... explosive ? Bon, de mémoire j'ai jamais explosé de ma vie hein, sinon je serais sans doute plus là pour en parler, mais c'est sans doute vrai que j'ai un petit caractère. Je n'aime pas me faire marcher sur les pieds ou ridiculiser ou simplement dénigrer. J'aime être flamboyante, faire prendre des risques à des gens à ma place, explorer de nouveaux marchés.
Bon, ça va, je ne suis pas
totalement détestable non plus. Comme on dit, les pixies sont sans pitié avec ceux qui ne les respectent pas, mais sont aussi très bienveillantes envers les gens qui leur sont dévoués. On peut dire tout ce qu'on veut sur moi, au fond j'ai le coeur tendre. Je fais la moue et je boude, mais il m'arrive de donner un coup de main, d'encourager quelqu'un ou de laisser prendre un congé. J'aime aussi jouer les matchmaker, aider les gens à trouver le grand amour. Je ne suis pas méchante au fond, je veux voir les gens être heureux, mais pas plus que moi. Ou pas sans moi en tout cas. Au bout du compte, j'ai juste envie que l'on soit impressionné par moi, que l'on respecte mon parcours et la personne que je suis devenue. J'ai envie d'être entourée de gens qui vont supporter mon caractère de merde et ma maladresse toute chiante. D'individus un peu masos dont je vais pouvoir prendre soin à ma façon, de manière un peu
tsundere.
Il était une fois, un monde enchanté où cohabitaient toutes sortes de créatures fantastiques. C’est là que je suis née, forcément, sinon je n’en parlerais pas. Donc voilà, Fairy-O-Polis, parce que l’originalité c’est surfait. Quel genre d’endroit c’est ? Plutôt sympa, si t’aimes te conformer à ce qui se fait depuis des millénaires. J’ai fait ma scolarité à l’Académie des Créatures Fantastiques, ou ACF. J’aimerais vous dire que c’était un grand établissement reconnu et réputé et tout ce qui s’en suit, mais ce serait mentir. La Tour Enchantée des Créatures Légendaires, ça c’était impressionnant. Nous… on avait des toilettes bouchées à longueur d’année, le costume de notre mascotte a toujours eu une odeur bizarre et trois fois par semaines les centaures déclenchaient une bataille de bouffe dans la cafétéria. Un véritable cauchemar.
Et, bien sûr, il y avait les cliques. Les centaures ? Les sportifs, ceux qui aiment se la péter et faire les fiers. Avec eux il y avait les nymphes, les cheerleaders. Elles sont en forme, elles passent leur temps à se repoudrer le nez et à être une mauvaise influence les unes pour les autres. Puis les djinns, les bad boys, ceux-là ils mettaient le feu aux poubelles pour ne pas avoir à aller en cours. Bien sûr t’as aussi les sirènes, les amoureuses transies qui aiment s’époumoner dans les concours de talent et qui te pètent une crise de nerfs parce qu’elles ont marché sur un chewing gum. N’oublions pas les satyres, toujours entourés d’un nuage de fumée louche. Oh, et les minotaures, ils avaient un club de lutte pas mal reconnu, c’était peut-être le seul truc dont l’école pouvait se vanter. Puis il y avait les gorgones, tellement magnifiques. Elles se promenaient avec leurs lunettes de soleil et leur manteau de cuir. Généralement des artistes un peu edgy, celles qui vont aller faire des piercings ou des tatouages pour gagner leur vie et qui aiment bien la musique hardcore. Les lutins, toujours hyperactifs, mais pas assez imposants pour entrer dans les équipes de sport. Le petit groupe qui fait des blagues cheloues qui te mettent mal à l’aise et qui te donnent envie de changer de couloir en roulant des yeux et en te disant qu’ils vont rester célibataires toute leur vie. Oh, puis y’avait les vampires, très à fond dans le club de poésie, la littérature, les trucs chiants. Enfin, en soi ce n’est pas chiant, mais les vampires sont tellement prétentieux, forcément.
Bon, je vous vois venir. Et les pixie dans tout ça ? Ce sont les filles gentilles, souriantes et douces. Celles qui aiment faire du dessin et des trucs très artistiques comme de la danse. Elles sont gentilles, elles aiment aider les autres, les bébés chiens et les plantes en pot. Inoffensives, adorables, aimables. Toutes pareilles. Mais bon, c'est un peu comme ça la mentalité d'où je viens. T’es un centaure et tu veux faire de la poésie ? Pas de chance mon petit gars, retourne lancer des ballons et encaisser des commotions cérébrales. Inutile de vous dire que ça n’a pas trop marché pour moi. Le dessin ? Je ne sais pas y faire. Le jardinage ? Si on parle de ronces maléfiques pourquoi pas, mais bien sûr ce que mes profs voulaient voir c’était des fleurs. Le seul truc qui me sauvait un peu, c’est mon grand talent pour la magie. J’ai toujours été dans la meilleure de ma classe, ce qui ne signifie pas grand-chose vu la compétition. Mais bon, il y avait de l’espoir quoi.
C’est là qu’est arrivé le moment fatidique : le choix de carrière. Je ne savais pas trop quoi faire et bon, les choix étaient limités. Du coup, j’ai fait ce que mes parents voulaient que je fasse et je me suis lancée dans le cursus des fées marraines. Au début ça se passait bien. Je n’étais pas trop d’accord avec ce qui était enseigné, mais vous savez comment c’est. On se dit que ça va aller, qu’on va simplement y apporter un peu de personnalité, faire ça à notre façon. Suffit de trouver une princesse un peu plus détendue, avec qui le courant passe bien et puis voilà. C’est bien de s’investir dans son travail et d’être unique dans ce qu’on fait. Rien de dramatique en soi. À tout le moins, ça, c’est ce que je me disais avant mon stage. Enfin, le deuxième surtout. Le premier ça va, j’étais associée à une autre fée marraine, j’ai presque rien eu à faire. Le second… Ma princesse a pris la fuite la veille de son mariage et on l’a retrouvée trois royaumes plus loin à danser sous la pleine lune avec des nymphes qui jouaient du ukulele en fumant des fleurs. Bon. Ça arrive. Certes, la direction de l’école n’était pas d’accord et j’ai été renvoyée de mon cursus, mais je continue à dire que je ne m’en suis pas trop mal tirée.
Toujours est-il que le moral était au plus bas. J’ai décidé de me ré-orienter dans le cursus de diableries et maléfices pour faes. C'est là que j'ai apprit à bien maîtriser la magie élémentaire, les malédictions, les sortilèges et tout ce qui s'en suit. J'ai aussi voulu m'inscrire pour le cours complémentaire où l'on devait apprendre à se changer en dragon, mais les places étaient limités et je n'ai pas été prise. Enfin, trêve de bavardage, j'ai réussi ces études-là et j'ai bossé dans le métier pendant presque un siècle. Maudire des princesses, transformer des gens en crapauds, préparer des potions magiques, déclencher des tempêtes et faire l'aménagement de forêts macabres, les trucs normaux quoi. C'était vraiment sympa, j'ai beaucoup aimé l'expérience, mais après quelques décennies ce n'était plus vraiment pareil. Je ne prenais plus le même plaisir à gâcher la vie des gens, j'avais envie de construire quelque chose pour une fois. Puis presque en même temps ma copine, une gorgone sympa avec qui j’ai passé deux décennies et demi, a décidé de me laisser pour aller faire le tour du monde avec un djinn, le coup dur quoi. Alors j’ai fait ce que toute personne équilibrée et saine d’esprit aurait fait : je suis partie. Un soir, comme ça sur un coup de tête. J’ai fait mes bagages, j’ai pris le premier bus et je suis partie en plaquant tout. Après j’étais un peu déçue parce que quand tu disparais soudainement comme ça à 195 ans, disons que ça n’a plus vraiment d’impact. Personne n’est parti à ma recherche et mes parents n'ont rien remarqué puisque je n'habitais plus avec eux. D'autant plus qu'ils avaient un peu pris l'habitude de me voir seulement pour les fêtes, et même pas à chaque année parce que j'ai jamais aimé les rassemblements. Ça a un peu brisé le côté dramatique de l’expérience j’avoue.
Et c’est comme ça que j’ai rencontré Svart. Imaginez le tableau : une pixie aux pouvoirs magiques incommensurables qui a la mine triste à un arrêt de bus, sous la pluie, parce que sa vie est un désastre et qu’elle n’arrive pas à être prise au sérieux et à se faire sa place dans ce vaste monde, assise aux côtés d’un géant de glace impassible qui réfléchit à ses choix de vie. C’était comme le début d’un mauvais film, il n’y avait pas de duo plus improbable que le nôtre. Et pourtant, on a tapé la discute et on est devenus potes. J’ai appris que sa famille possédait un restaurant qui battait de l’aile. Les gens n’aiment pas trop les géants, à Fairy-O-Polis. La vie n’est pas adaptée pour eux et bon, ils sont un peu à part. Comme je n’avais plus rien à perdre, je me suis proposée pour l’aider. On dit que les pixie portent bonheur alors bon, c’était bien l’occasion de voir si j’y arrivais moi aussi ou pas.
C’est comme ça que j’ai découvert que j’étais une bête du management. Faire l’inventaire, discuter des promotions, gérer les horaires, compter les profits, etc etc. Je me suis tout de suite sentie à ma place. Bien sûr ce n’était pas un boulot de pixie, d’habitude c’est un truc de gobelins ça, mais ce n’était plus un problème. Svart m’acceptait comme j’étais, avec mes forces et mes faiblesses. Bien sûr, nous n’étions pas tirés d’affaires pour autant. Si le chiffre d’affaires à augmenté et que le restaurant attirait de nouveau de la clientèle, il était toutefois inévitable que les gens commencent à jaser. Un géant de glace dans une cuisine ? Une pixie qui gère les comptes ? Pire, un géant et une fée, travailler en équipe ? On dit que toute publicité est de la bonne publicité, mais croyez-moi, parfois on s’en passerait. Il nous a fallut beaucoup de temps pour prendre une décision, d’autant plus que cet établissement était l’héritage de Svart. Abandonner ça, ce n’était pas facile. Mais ce qui devait arriver arriva : nous sommes partis.
Si les gens de notre monde refusaient de nous donner une chance, s’ils préféraient s’entêter à nous ridiculiser, alors soit. Nous irions faire notre fortune ailleurs. L’existence des autres mondes n’était pas un secret pour nous et, même, j’avais appris à passer d’un monde à un autre durant mes études en cursus de fée marraine (c’est plus pratique pour trouver des princesses). Du coup, une fois la décision prise, le reste s’est un peu fait tout seul. Après ça, nous avons passé un long moment à voyager. On a essayé de s’établir à droite à gauche, ce qui n’a pas toujours marché. Svart a pu découvrir toutes sortes de recettes et d’ingrédients. J’ai étudié le genre de magie qui se faisait ailleurs, dans les mondes que nous visitions. Puis on s’est aussi mis dans de beaux pétrins au fil du temps, mais c’est comme ça qu’on fait les souvenirs les plus précieux. Et puis, un beau jour, nous sommes arrivés à Traverse Town.
Lorsque l’on a appris que l’endroit avait un taux de tourisme, pas toujours volontaire, très élevé, il m’est apparu évident que nous devions ouvrir un commerce sur place. C’était l’endroit idéal pour installer notre premier établissement et développer une clientèle. Mieux encore, comme les gens y étaient des voyageurs pour la plupart, c’était l’occasion rêvée pour créer une certaine fidélité chez nos consommateurs, dans l’éventualité où nous voudrions plus tard ouvrir d’autres succursales dans d’autres mondes. On a donc posé nos valises, enfin. À présent le meilleur est à venir : fonder notre empire financier et conquérir les mondes à grands coups de capitalisme. Tous ces idiots de l’Académie des Créatures Fantastiques vont s’en mordre les doigts lorsque nous y serons parvenus ! Mwahahahahaha !
★ Peu importe l'angle, il est impossible de voir sous mes robes. C'est pudeur garantie ! J'aime la pudeur. J'ai enchanté toutes mes robes spécialement pour ça ! Comment ça c'est n'importe quoi ? TGCM !
☆ J'en avais marre de ne pas être prise au sérieux alors, avec ma magie, je me suis confectionné une apparence plus crédible. Il m'est très aisé de passer d'un état à un autre, tout dépendant des besoins du moment. Si j'ai besoin d'en imposer, je suis grande. Si j'ai besoin d'attirer la sympathie des gens, je suis petite. Simple et efficace.
★ Sous ma forme réelle, je fais 134 centimètres et, sous-forme crédible j'en fais 170, en comptant mes talons hauts et mes cheveux.
☆ Mes couleurs préférées sont le noir et le rose. J'aime les peluches, le sucre, la dentelle et les bébés animaux. J'aime aussi la nuit, les cristaux, les vieux grimoires louches, les pentagrammes et les forêts hantées.
★ Mon but dans la vie est de posséder ma propre trappe secrète à actionner avec un levier pour me débarrasser des indésirables. J'hésite encore entre des crocodiles ou des requins d'ailleurs.