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Le plus beau ; le plus fort ▬ Gaston
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Gaston
Hunter
Gaston
As you see, ive got biceps to spare Messages : 54
Munny : 350
Date d'inscription : 10/06/2019
Lun 10 Juin - 16:14
Gaston.
}


FORCE
★★★★★★★★★★
DEXTÉRITÉ
★★★★☆☆☆☆☆☆
CONSTITUTION
★★★★★☆☆☆☆☆
INTELLIGENCE
☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆
SAGESSE
★☆☆☆☆☆☆☆☆☆
CHARISME
★★★★★★★☆☆☆
Nom : Legume

Prénom : Gaston

Âge : Vingt-six ans

Groupe : Dark Council

Classe : Rogue

Sous-classe : Hunter

Type d'arme : Tromblon, arc et carquois de flèche,  couteau de chasse ou encore ses poings.

{
Type préféré de combat.

Gaston est un adversaire qu’on pourrait qualifier de « polyvalent ». Réputé pour sa force physique, qu’il exergue dès que l’occasion s’y présente (que cela soit en poussant des rochers ou allant soulever quelques donzelles sur son biceps), il sait se battre au corps-à-corps et affectionne particulièrement les bagarres viriles et musclées, surtout lorsqu’elles sont totalement dépourvues de bon sens. Cependant, de par son métier de chasseur, Gaston s’adapte à son gibier et change sa méthode de chasse selon qui il a pris en proie. Son tromblon, qui lui permet de tirer plusieurs projectiles et qui a pour avantage de se recharger rapidement, avec des munitions de toute sorte d’ailleurs, ne requiert pas une grande dextérité de la part de son détendeur, mais c’est une arme à courte portée et à tirs dispersés. L’arc, par contre, est une arme bien plus précise et à plus longue distance que le tromblon, en plus d’être silencieuse. Gaston veille d’ailleurs à ce que les larmes de ses flèches soient affutées pour garantir une coupure nette des organes vitaux visés. En dernier recours, Gaston a en sa possession un couteau de chasse qui lui sert habituellement à achever le gibier blessé ou à dépecer ce dernier, il est bien-sûr utile lors des combats très rapprochés, un peu chauds, et peut même être décisif lorsqu’une situation tourne à son désavantage. Son style de combat est particulièrement agressif et provocateur, afin de laisser peu de temps de réaction à son adversaire, ce dernier est obligé de réagir rapidement par instinct de survie, ce qui permet d’augmenter les chances de Gaston de faire mouche, en plus de révéler au chasseur les faiblesses de sa proie. Si Gaston est la parfaite brute, il est par conséquent loin d’être quelqu’un de rapide ou de particulièrement agile, bien qu’endurant sur la longueur d’un combat et avec de bonnes capacités d’adaptation si cela s’impose à lui, il est aussi rapidement dépassé par les attaques magiques. Au niveau de la défense, si Gaston est robuste et a une santé de fer, en plus d’être bien équipé, il n’égale pas pour autant un soldat en armure, ce n’est qu’un chasseur après tout.  

{
Habiletés spéciales.

▬ Gaston sait comment rassembler et exalter les foules.
▬ Bon chasseur (alerte au danger, camouflage, connaissance en survie, spécialisé dans le traquage de bêtes)
{
Caractère.


Gaston.

C’est Gaston !

Mais enfin, qui ne connaît pas Gaston ?

Chasseur de son statut, le plus grand et le meilleur, on dit de lui qu’il ne rate jamais sa cible. En plus d’être propriétaire d’une taverne, rebaptisée en son nom, lieu réputé et sans-doute le plus prisé.

Gaston est aussi, et surtout, l’homme le plus populaire de son village : il est celui que chaque homme envie pour sa force et que chaque femme aime pour sa beauté (ou vice-versa). On connaît de lui de nombreux amis et des connaissances bien placées, il a comme qui dirait le « bras long », ce qui lui permet d’obtenir quelques avantages pour lui ou ses proches alliés, c’est donc tout naturel qu’on a envie d’être avec lui, plutôt que contre lui. Tout le monde connaît et respecte Gaston.

En sommes, il est impossible qu’il vous laisse indifférent.  

On pourrait même dire qu’il est victime de sa renommée, car il est le centre de toutes les discussions. Ici-bas, on ne parle que de ses exploits et de son succès auprès de la gente féminine.  

Fatalement, il a donc développé une image de soi conforme à ce qu’on attendait et à ce qu’on voyait de lui. On pourrait dire, sans exagérer, qu’il a un ego démesuré, entretenu de telle façon qu’il lui est maintenant impossible de le faire revenir à une taille normale. Imbu de lui-même, Gaston ressent sans cesse le besoin de se mettre en scène, au point même de surestimer ses capacités et d’être reconnu comme supérieur sans même avoir accompli quelque chose en rapport, comme s’il n’était déjà pas suffisamment admiré au quotidien !

Oui, il est beau, il le sait, il connaît chaque parcelle de son reflet, et il profite de ses capacités dans ce domaine. Il dégage naturellement une aura séductrice, virile et fière, qui le rend terriblement charismatique. C'est un Conquérant, qui réussit dans tout ce qu’il entreprend. C’est un Chef également, capable d’imposer son autorité, par la force s’il le faut, en vérité essentiellement par la force.

Car si Gaston est connu pour être un homme téméraire et puissant, un œil extérieur du village pourrait le qualifier de rustre borné et inculte.

Gaston ne connaît que peu de chose extérieure à son petit village tranquille et n’est pas quelqu’un de curieux par nature, préférant rester dans cette zone de confort qu’il n’a jamais quitté. Comme tous les autres hommes de son village, il aspire à une vie tranquille, est un amateur de la bonne chair, veut se marier, avoir une famille. C’est pour lui son idéal du bonheur, idéal vous en conviendrez un peu simpliste, égal à sa vision des statuts de l’homme et de la femme dans la société. Pour lui, la femme doit respect, obéissance, service, satisfaction et bien-sûr fidélité à son mari, tandis que l’homme, la fidélité n’étant pas un critère obligatoire, doit avant tout protection et sécurité financière envers sa femme. Critères que Gaston remplit et qu’il n’hésite pas à clamer haut et fort, ainsi il est celui que chaque jeune fille voudrait avoir la chance d’épouser, une évidence pour Gaston.

Des personnes extérieures de ce village et de cette époque pourront donc le taxer de « Misogyne », terme que Gaston pourrait bien prendre comme un compliment, tant son vocabulaire est limité de manière générale. Rappelez-vous, on l’avait aussi décrit comme « Inculte ».

Inculte mais rusé.

Gaston est un amateur des défis, mais il a horreur de perdre et peut s’énerver facilement si on ne répond pas à ses désirs ou à ses besoins (les deux se confondent d’ailleurs très souvent chez lui). Le contraire est tellement impensable pour lui, qu’il se peut que Gaston se surprenne à penser, à réfléchir, des pensées tristes, un peu maussades, où Gaston se remet totalement en question (est-ce seulement plausible ?...).

Malheureusement, ces moments ne durent jamais longtemps.
Car il y a de plus forte chance qu’il fasse tout en son pouvoir (et croyez-moi, il est capable de beaucoup de choses) pour obtenir ce qui lui manque.
Et attention à celui qui fera obstacle dans sa quête du bonheur parfait…

Personne n’interdit rien à Gaston.
Histoire.
}


On connaît ainsi dire peu de choses sur la jeunesse de Gaston, par conséquent, raconter son histoire n’est pas une mince affaire. Si le chasseur aime parler de lui, il ne ressent que rarement le besoin d’expliquer ses origines.

Né d’une famille roturière sans histoire, dans ce même petit village de France que Gaston n’a jamais quitté. Gaston est devenu chasseur, au même titre que son père l’était avant lui et comme l’était aussi le père de son père. On ne lui connaît aucun frère ou du moins, aucun qui ait eu la même renommée que lui. J’aime à penser qu’il était le dernier de la famille, entourée de grandes sœurs qui ont su trouver leur place, en allant se marier auprès d’hommes de d’autres villages voisins, voire à la capitale pour les plus ambitieuses d’entre elles. Laissant ainsi la place libre à Gaston pour grandir et pour profiter pleinement de la renommée de son père, il était son seul et unique fils, sa chaire et son sang, il lui a donc appris tout ce qu’il avait besoin de savoir. Gaston n’a ainsi jamais été envoyé à l’école et a eu pour principale instruction celle de son père.

Le reste, il l’a appris tout seul, au contact de ses camarades, Gaston étant déjà un enfant populaire, toujours entouré. On pouvait déjà compter la présence de celui qui restera son acolyte loyal jusqu’à l’âge adulte : Lefou, gamin hideux et pataud, mais que Gaston avait étrangement pris en affection. Lefou ne se plaignait jamais de ses taquineries, était malin (avait d’ailleurs reçu une éducation supérieure à Gaston) et était partant pour n’importe quel plan. Sûrement reconnaissant de cette amitié, Lefou a toujours été admiratif de Gaston et ce dernier se nourrissait déjà de ses flatteries. Il n’avait pas encore 12 ans que Gaston était déjà le chef d’une bande avec un larbin à ses côtés.

Tous, ils passaient alors leur temps à éclabousser les passants, à accrocher des casseroles à la queue des chiens et des chats ou encore à glisser des pétards sous les sièges des marchands de pommes.

Une bande de sales gosses, en sommes.

Dont les quelques claques de son père n’ont jamais eu raison de lui, même si elles devenaient avec le temps plus violentes, Gaston ayant hérité du caractère têtu de son père. Si la préadolescence fut très tumultueuse, son père lui devenait vieux, au contraire de son fils qui était devenu grand et fort, se ressemblant non plus seulement de caractère mais aussi d’apparence. Monsieur Legume le savait, bientôt il n’aura plus les capacités pour s’opposer à son fils, il était devenu un homme, un vrai.

Vous remarquerez que je parle peu de la mère de Gaston, non pas que son rôle ait eu peu d’intérêt dans cette histoire, ce n’est pas non plus par manque d’intérêt. Mais elle était une femme discrète, toujours obligée de ménager son mari et son jeune fils pour éviter que l’un des deux se fasse mal. Aimée et aimante comme on pouvait l’attendre d’une mère et d’une femme, elle souffrait à travers eux, plus que n’importe qui d’autre.

Passé le décès précoce de ses parents, triste histoire où la femme suit son mari quelques mois après le premier passage de la faucheuse. Ils étaient ce genre de couple qui, à force de vivre à deux, ne pouvaient pas s’imaginer continuer seul. Au moins, ils avaient pu être enterrés ensemble, se disait alors avec fatalité Gaston. Et c’est dans cette ambiance intimiste (plus de la moitié du village avait été invité) que Gaston et ses sœurs, accompagnées par leurs maris, firent leurs adieux.

Officiellement devenu unique chasseur du village, même s’il l’était déjà depuis quelques années depuis la retraite de son père, Gaston avait hérité d’une petite fortune et continuait de s’enrichir de par les nombreux gibiers qu’il amenait au village. C’était un chasseur performant, bien plus que son père quand il avait son âge, ce qui lui donnait droit à quelques égards en plus de la part des marchands. Le troc fonctionnait bien et Gaston devenait de plus en plus influent, à un point où il décida, dans un élan de mégalomanie, de posséder le lieu le plus imposant du village : la vieille taverne. Il avait dans l’idée d’en faire son repère, où lui et ses compagnons pourront faire la fête, il avait même vendu la maison de ses parents pour qu’elle devienne sa résidence principale. Renommée « La Taverne de Gaston », il comptait en faire le lieu le plus viril de tous les lieux masculins, la rénovant de la force de ses bras (et de ceux de ses camarades), il réclama même qu’on lui construise une fontaine à son image devant cette dites taverne, le représentant lui et son comparse Lefou tenant des choppes et des tonneaux de bière. Rien n’était trop beau pour Gaston. Au pied de la fontaine, une inscription y figurait, on pouvait y lire :
« Hommage à Gaston,
Un cadeau extravagant et généreux aux humbles habitants de mon village.
De moi, Gaston. »


Un grand banquet célébra son ouverture, où l’alcool coulait à flot et la rôtisserie passait de table en table, la viande provenant d’ailleurs des parties de chasse de Gaston : cailles, oies cendrées, perdrix, faisans, cerfs, daims, chevreuils, lapins de garenne, canards, sans oublier bien-sûr les sangliers. Tout ce qui pouvait se manger, se retrouvait irrémédiablement servi dans la taverne de Gaston. On pouvait même admirer ce qu’on était en train de manger en admirant les très nombreux trophées accrochés aux murs, la gloire de Gaston.

***

En bref, l’histoire de Gaston aurait pu s’arrêter ici, cette fin aurait été satisfaisante, après tout Gaston était un jeune homme à la vie réussite, en plus d’être aimé de tous. Peu de gens peuvent se targuer d’un tel destin, surtout avec un caractère comme le sien.
Mais nous parlons ici de Gaston, et nous savons qu’un Gaston sans l’arrivé de Belle, ne serait pas devenu le Gaston qu’on connaît tous.

Elle est arrivée un matin sans prévenir, elle était une agréable surprise dans ce petit village où rien ne se passait jamais. Accompagné de son vieux père, elle descendit de la charrette pour décharger les meubles jusqu’à cette vieille bâtisse qui leur servait de maison. A ce moment-là, l’agitation du village était telle que Gaston ne pouvait que s’intéresser à ces nouveaux arrivants.

Il ne lui a suffi que d’un regard pour tomber instantanément amoureux d’elle.

Elle était la beauté et non le charme, plus proche de la passion que la passade.

Elle était parfaite, comme lui.

Faisant des pieds et des mains pour se faire bien voir par le vieux père, Gaston imposa rapidement sa présence à cette petite famille, aidant durant leur installation (en soulevant quelques vieux meubles), leur offrant du gibier dès que l’occasion se présentait (c’est-à-dire presque chaque soir) et s’auto-nomma guide du village pour quelques jours, le temps qu’ils s’acclimatent à l’endroit. Par ce biais, il apprit que l’homme s’appelait Maurice et était un « inventeur » et qu’il créait des… « Inventions » (c’est ce qu’a retenu Gaston, ne cherchez pas), c’est du moins comme ça que ce vieux fou nommait ces étranges machines s’animant toutes seules… Mais ce que faisait cet homme sénile l’importait peu, il était même prêt à fermer les yeux sur l’étrangeté de ses fabrications pour se rapprocher davantage de sa fille Belle… Belle… Quel nom parfait pour une demoiselle comme elle.

Belle sonnait comme « nouvelle », « naturelle », « pucelle », « hirondelle » ou encore « chandelle »… Non, clairement, Gaston n’avait rien d’un poète, il laissait ce genre de pensées aux dégénérés qui n’avaient pas eu la chance d’avoir un corps pour séduire tel que lui.
En tout cas, tout devenait limpide pour lui.

Belle. Comme Madame Belle.

Monsieur Gaston et Madame Belle.

Il fallait à tout prix qu’il impressionne cette jeune fille si silencieuse et distante en sa présence.
Il envoya Lefou les espionner, à plusieurs reprises, il voulait tout connaître d’elle et de ses habitudes, tout détail était bon à prendre, mais malgré les retours fréquents de son complice, Gaston avait du mal à se faire une idée claire de cette donzelle. De toutes les femmes qu’il avait courtisées, Belle était une belle mais étrange créature. Tandis que son père était un ermite, elle, sortait tout le temps, allait toujours chez ce fichu libraire (il rageait de lui avoir montré son enseigne lors de leur première visite du village), ne se mélangeait jamais aux autres femmes et paraissait la plupart du temps totalement déconnectée du monde réel avec des propos parfois délirants.

Mais Gaston devait bien lui reconnaître un caractère hardi pour une fille de son statut, loin d’être délicate comme toutes les autres, ça lui plaisait et en même temps le frustrait énormément car il sentait n’avoir aucune prise sur elle, un peu comme une biche qui filait à chaque fois devant son nez.

Il a bien tenté lui aussi de jouer l’indifférence, prenant cela comme le jeu du chat et de la souris, voire même d’aller séduire ailleurs comme il le faisait avant. Mais les autres femmes paraissaient si fades, elles se ressemblaient toutes d’ailleurs, interchangeables d’une nuit à l’autre, contrairement à Belle, Sa Belle.

Elle était la seule qui avait réussi à lui faire détourner son regard de son reflet.
Gaston eut alors une idée géniale (enfin, c’était l’idée de Lefou à l’origine, mais passons ce détail sans importance), Belle était une femme intelligente, sophistiquée, il devait s’intéresser aux mêmes choses qu’elle pour espérer une conversation commune un peu plus longue que cinq minutes… Il connaissait un peintre, peut-être pouvait-il inviter Belle à le rencontrer avec lui, non ?

C’est ce qu’il fit donc, et étonnamment Belle accepta, ce qui arrangea ses affaires. Il lui manquait justement un portrait dans sa taverne et il imaginait déjà Belle totalement succombée sous son charme d’Apollon. Mais tout ceci ne se passa pas comme prévue, obligé de se tenir immobile pendant des heures durant, Belle en profita pour taper la causette avec l’artiste qui avait, d’après ses dires, beaucoup voyagé, lui citant nombre de régions et de pays qu’il avait découvert. A un point où Belle avait totalement oublié le dit modèle et n’avait d’yeux que pour l’artiste qui commentait ses techniques de peinture et contait ses voyages.

Aussi, peu de temps après ce portrait réalisé, il invita ce cher artiste à… Quitter le village justement. S’il aimait tant voyager, quel intérêt avait-il à rester ici ? Gaston ajouta une bourse d’or en plus et souligna d’un ton menaçant qu’il ne voulait plus voir sa sale tête autour de sa future fiancée. Confus, le peintre partit le lendemain, à la première heure, au grand désespoir de Belle qui pensait avoir tissé un début d’amitié avec lui.

Non, mais oh, il n’avait pas payé ce marginal pour qu’il aille courtisée sa femme.

***

Peu de temps après, il se déroulait les évènements que nous connaissions tous.
Gaston continuait d’harceler Belle, qui l’évitait toujours. Clairement, vous pouviez résumer leur relation par « un pas en avant, deux pas en arrière », au grand dam du chasseur qui attendait, avec un certain espoir, le déclic de la brunette pour sa personne. Le temps l’avait rendue plus inestimable encore, exaltant de plus bel le désir de Gaston à un jour la posséder.
Belle était son obsession.

Obsession qui le poussa, un beau jour, à faire sa demande en mariage.

Après tout, elle ne pouvait que dire « oui », il était LE bon parti et aucun concurrent ne lui faisait de l’ombre.

Ce jour, qui aurait dû être le plus beau de sa vie, avait un arome… De caca. Tête la première, il s’était retrouvé dans une mare, un porcelet sur la tête. Sans doute la pire humiliation qu’on lui avait jamais fait.

Gaston bouillonna de colère, assez la galanterie, Belle avait joué avec sa patience trop longtemps. C’était décidé, elle l’épousera, qu’elle le veuille ou non.

C’est ce qui aurait dû se passé, si du jour au lendemain des créatures étranges n’étaient pas apparues devant sa taverne. Noires, aux yeux jaunes, est-ce que même le monde était contre lui et son mariage ? Encerclés, son village était en danger, Gaston n’eut d’autre choix que de laisser de côté sa Belle pour se préoccuper de l’état de la ville et de ses habitants.

Heureusement, elle n’était plus dans le village, peut-être était-elle partie avec son vieux père à une foire ou Dieu sait quoi. Au cas où, Gaston envoyait souvent Lefou aux nouvelles, hors de question de laisser une jeune femme seule dans une maison, elle serait la bienvenue dans sa taverne, seul lieu où il pouvait garantir sa sécurité.

Cette invasion ne dura qu’un temps, mais fut assez terrible pour avoir laissé derrière eux des victimes. Si Gaston avait fait du mieux qu’il a pu, il n’avait pas pu empêcher le vol de nombreux cœurs, il avait même été témoin de la transformation en sans-cœurs de certaines de ses connaissances, à sa plus grande horreur.

Mais les villageois avaient alors une confiance sans faille pour cet homme qui essayait tant bien que mal de les sauver, il avait été toujours là pour eux… Il était sans conteste leurs héros et chaque soir on criait sa gloire pour oublier sa peine.

Les mois passèrent, les années aussi, les vagues de créatures toutes aussi étranges les unes que les autres se multipliaient. Même les animaux semblaient avoir fuis ou avait pris l’apparence de ces choses, au moins ça lui changeait des bêtes qu’il avait l'habitude de chasser…

Mais Belle n’était toujours pas revenue.

Etait-elle morte ? Etait-elle partie ? Etait-elle responsable de l’arrivés de ces créatures comme il l’avait entendu parfois dans les rues ?

Quelle importance maintenant.

Il était maintenant seul, dans cette ville, avec les mêmes crétins qu’il avait toujours connu et qu’il est obligé de défendre sous peine de voir cet endroit rayé pour toujours.

Au-delà de la colère pour cette malédiction lancée sur son village, Gaston ressentait pour la première fois de la tristesse.

La dernière fois qu’il l’aura vu sera à sa tentative échouée de demande en mariage.
Humilié.

A cet instant, la seule lumière qui empêchait son cœur de fondre dans les ténèbres de son monde, c’était l’espoir incertain de la revoir…
Et d’espérer, ô combien espérer.
Avoir la vie tranquille et idéale qu’il s’était toujours rêvée d’avoir.

Avec la femme qu’il avait choisi d’épouser.

Belle.

{
Particularités.


▬ Est doué en expectoration.
▬ Très protecteur envers les enfants, ayant un fort instinct paternel.
▬ Ne sait ni lire, ni compter.
▬ Aimer montrer ses biceps, dès que l’occasion se présente (c’est-à-dire tout le temps).
▬ Défie les hommes musclés comme lui à faire des concours de gainage, de pompes ou d'abdos.
▬ Le plus fort c’est Gaston.
Hors-jeu. }Coucou par ici ! Appelez-moi Crys’ et j’ai 24 ans (je ne fais que passer avec mon déambulateur), c’est Ravnen/Saïx qui m’a fait venir ici. En fait, ça fait déjà plusieurs fois que je tombe sur votre forum et ayant commencé le RP avec les forums KH/FF, la nostalgie m’a poussé à m’inscrire. Et clairement, l’occasion était trop belle pour jouer Gaston !
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Chirithy
PnJ Modérateur
Chirithy
Such power Messages : 80
Munny : 376
Date d'inscription : 13/11/2018
Mar 11 Juin - 17:45
Validation!
}



{ Petit mot.
Leeeee pluuuus BEAU c'est Gaston, l'plus costaud c'est Gaston et personne n'a sa fiche aussi vite validée que Gaston ♫

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Statistiques. }

  • Rang : Aspirant
  • Points de vie : 175PV.
  • Attaque : 21.
  • Attaque critique : 33.
  • Magie : 15.
  • Sort critique : 15.
  • Défense : 14.
  • Soin : 12.
  • Curaga : 12.

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