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What Are Ya Looking At? [Feat Tekonwenaharake]
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Sam 9 Mar - 16:55
What Are Ya Looking At?
Merde. C'est ce que tu te répétais sans cesse dans ta tête. Tu en avais marre. Tu voulais seulement traverser le cimetière, mais non! Les Sans-coeurs ne voulaient pas ça. Il voulait te voler ton coeur. Bien que tu susses complètement que ton coeur n'était pas rempli de lumière, ce n'était pas la peine de se jeter sur toi comme si tu étais une pièce de viande juteuse entre les crocs d'un prédateur. Tu savais très bien te battre, mais tu n'étais pas capable de battre autant de Sans-coeurs, pas tout seul. Tu le savais pertinemment. Tu n'étais pas fou et imbécile. Tu savais t'avouer vaincu, et c'était justement ce que tu étais, un vaincu.

Tu avais des blessures qui saignaient et semblaient assoiffer encore plus les monstres des ténèbres. Un problème en entrainait un autre. Un cycle vicieux. Une coupure sur la joue, une profonde sur le bras et quelques une sur les jambes. Tu te l'étais probablement fait en tombant et te coupant sur les roches à terre. Tu avais ta faux dans une main et l'autre te tenant le bras, essayant d'arrêter le saignement d'empirer, un genou à terre. Tu avais été descendu. Si tu n'agissais pas, ton coeur appartiendrait aux forces du mal.

Comment avais-tu fini là? Facile. Tu avais essayé de traverser le Keyblade Graveyard, aller voir les Keyblades qui rendaient ce monde si fameux. La guerre qui avait eu lieu ici. Tu étais curieux. Les porteurs de Keyblade t'avaient toujours passionné. Tu étais capable de matérialiser tes armes, mais c'était ton pouvoir à toi. Contrairement à toi cependant, les porteurs de la Keyblade n'avaient pas spécifiquement le pouvoir de matérialiser de nulle part des objets. Tu avais pensé que peut-être qu'examiner les Keyblades pourraient te donner des réponses. Tu n'étais normalement pas aussi curieux, mais avec la guerre qui s'annonçait lentement, tu ne pouvais pas rester insensible au fait.

Tu t'étais rendu jusqu'à quelque tournant de ton objectif, cependant, c'est là que les sans-coeurs t'avaient trouvé. Tu te serais volontiers téléporté, mais tu n'en trouvais pas la réserve magique. Non, tu avais presque tout utilisé pour esquiver les attaques du monstre devant toi jusqu'à n'avoir que le strict minimum. Maintenant sans tes pouvoirs, tu n'avais eu aucun choix que te battre. Au début, tu t'étais bien débrouillé, cependant, le nombre de Sans-coeurs semblait infini en ce lieu.

Le combat avait continué, avec les plus gros sans-coeurs qui te balançaient de droite à gauche, te fracassant à terre. Te voilà maintenant où tu en étais. Les blessures sûrement remplies de cailloux et sans souffle, te vidant lentement de ton sang. Tes blessures n'étaient pas mortelles, mais elles étaient assez pour te rendre incapable de fuir. Tu étais condamné.
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Tekonwenaharake
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Sam 9 Mar - 19:55
Course folle.

Elle ne sait pas ce qui s’est passé, mais les lumières du ciel tournent au rouge et clignotent comme si les Esprits annonçaient la fin du monde. Les murs, eux aussi, se sont mis à crier et elle les trouve insupportables. Que faire, lorsque tout ce qu’elle a connu depuis trois cycles sont ces murs, ces horribles murs grisâtres et blancs?

Son cœur n’a fait qu’un saut quand le mur invisible est descendu sous ses yeux et que personne ne vint à sa rencontre. D’autres sortaient leurs têtes de leur prison et parlaient de « chance », mot qu’elle comprit bien malgré elle. Oh, et elle, elle allait prendre sa chance; impossible qu’elle reste emprisonnée ici encore plus longtemps.

Sa mémoire allait être sa meilleure amie et ce chaos déroutant l’âme de chacun allait être son bouclier. C’est dans ces vagues de panique qu’elle court, appelant à elle l’esprit du Loup pour sa mémoire et son souffle, entre les corridors, entre les nombreuses portes. Elle s’aide des murs pour se donner l’élan nécessaire et éviter les projectiles des fusils, désarmant ses agresseurs ou les mettant hors d’état de nuire.

Et elle continue.

Elle continue malgré le choc d’un coup sur son bras droit, elle continue malgré une chute dans des escaliers dont elle ne se souvenait pas, elle continue jusqu’à une salle où elle retrouve ce avec quoi, des cycles avant, elle avait été enlevée : son arc, ses flèches, son sac, sa lance. Ses vêtements. Tous là, parmi tant d’autres choses qu’elle ne comprend pas, des bouts métalliques qui ne lui disent rien, des armes mises en morceaux. Les pièces pourraient lui être utiles, alors elle prend ce qu’elle peut trouver et les enfouit dans son sac, avant de se déshabiller et de remettre ses peaux, ses bottes, de reprendre contact avec l’esprit des animaux l’ayant sorti de ses misères, l’ayant aidé tant de fois. Elle les remercie d’être toujours présents, de l’aider dans cette nouvelle épreuve.

Un son de pas précipité. Elle retient sa respiration, reprenant ses instincts de guerrière doucement alors qu’elle se cache derrière le mur, qu’elle attend : aussitôt la tête de la créature visible, elle lui assène un violent coup avec le dos de sa lance et il s’écrase au sol dans un cri. Elle expire vivement, et court.

Elle zigzague entre les nombreux corridors et retrouve finalement l’endroit où elle voulait aller : des cercles jaunâtres et de nombreux boutons étranges, qui, au toucher de ses bourreaux, les transportaient ailleurs.

« Là! Quelqu’un! »

Non, non non, pas lorsqu’elle est si près du but! L’amérindienne sent la panique lui prendre aux tripes et, après s’être retournée pour observer celle qui la suivait, elle vit…

Une… Une humaine.

Court moment de pause. Elle court vers elle et elle se vêtit de métal, comme les autres. Ses intentions sont bonnes, mais quelque chose cloche avec son esprit. Elle ne veut pas prendre de chances. Elle détale, l’Esprit du Lapin l’aidant à reprendre ses sens et à l’amener à son but rapidement.

Et devant le terminal, elle fige. Et maintenant, quoi? Comment s’enfuir? Elle secoue vivement la tête, soufflant des diatribes incompréhensibles, tapant sur toutes les touches pressurisées jusqu’à ce qu’un bruit se fasse entendre, que ça tourne au vert. Elle croit que c’est bon. Elle appuie.

Elle disparaît.

Le sentiment est étrange, comme si son corps en entier se décomposait pour se recomposer à nouveau. Elle ne sent plus rien pour un moment, puis tout revient, tout plus fort, et sa blessure sur son bras brule de plus belle. Elle n’avait pas remarqué le sang qui coulait jusqu’à maintenant. Elle laisse des traces de sa fuite, c’est impossible, c’est horrible.

Alors elle déchire une partie de vêtements dans son sac et l’entoure sur son bras, s’aidant de ses dents pour bien le serrer et arrêter le saignement.

Inspire, expire. Inspire à nouveau. Elle prend conscience d’où elle est tombée – ou Ils prennent conscience d’elle.

Les Esprits. Ils crient. Ils hurlent; ils ont mal et veulent se faire entendre. Toute la douleur, toute l’incompréhension. Pourquoi, pourquoi? Elle se cache les oreilles, tente de les bloquer, elle n’a pas le temps.

Le vent souffle et elle sent le sable dans sa gorge. Où est-elle?

Pas chez elle. Elle doit se rendre à l’évidence. Mais, au moins, elle est loin de ceux qui lui ont fait du mal.

Il y a plus que ces esprits perdus, ici, cependant. Elle sent quelque chose qui lui fait mal au cœur, qui la plonge dans un désespoir incompréhensible. Une ombre se matérialise devant elle et ses yeux jaunâtres l’effraient. Elle recule. La chose la griffe et elle laisse s’échapper un cri surpris et endolori.

Elle attaque avec sa lance. Rien. Elle appelle à elle l’esprit de l’Ours Brun, pour qu’il la protège. Elle frappe de nouveau – la créature disparait. Mais il y en a d’autres, et, avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, un être – vivant, blessé – vint s’écrouler près d’elle. Derrière lui, une horde de ces ombres.

Qu’elle le veuille ou non, elle était entrainée, et devait faire quelque chose. Alors elle se positionne devant l’être qui vient de tomber et crie, menaçant les créatures devant eux, faisant tournoyer sa lance et la pointant vivement vers les créatures.

« Hah! »

Elle pointe sa lance en direction d’un des plus gros, le touchant agressivement. Il recule, mais tente de l’atteindre avec ses griffes.

« Recule!, Eh! Esprit Ténébreux, tu n’as pas ta place! Rah! »

Elle lance un regard furtif à l’homme-ailé atterré, et continue.
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Dim 10 Mar - 11:01
What Are Ya Looking At?
C'était qui cette fille? Elle était arrivée comme ça, sans prévenir. Elle s'était interposé entre toi et les Sans-coeurs. Tu ne comprenais pas tout ce qu'elle disait. Des paroles dans une autre langue tu supposais. Tu connaissais quelque langue, mais celle dans lequel elle parlait, tu ne connaissais aucun mot. C'était vrai aussi qu'a travers le monde, les humains avaient créé beaucoup de langues. Dans ton monde, il n'y avait qu'une seule langue, le Célestien. Il ressemblait beaucoup à la langue universelle des mondes, à quelques mots près. Tu n'avais donc eu aucun problème à l'apprendre rapidement. La langue dont elle parlait devait être dans un seul monde en particulier alors. Tout ce que tu comprenais, c'était des cris comme Hah! ou Rah! ou encore Eh!

Bien que tu voyageais souvent, tu n'étais pas allé sur tous les mondes. Premièrement, ils en avaient beaucoup trop pour achever cet exploit, mais tu n'en avais pas le besoin. Tu allais sur les mondes où tu savais que des personnes avaient besoin de toi. Tu n'avais pas besoin de visite inutile. Elles ne servaient à rien, donc ne t'apportaient rien, donc tu ne leur adressais aucun regard, aucune attention.

Tu regardas derrière toi, comme pour t'assurer que personne ne l'avait suivi. Être vu comme ça par une personne était déjà assez, tu n'allais pas en rajouter une autre. Tu hésitais. Est-ce que tu sortais des ailes, te donnant un meilleur angle de vue sur les monstres, ou tu les gardant caché pour une meilleure agilité? Non. Tu allais les garder jusqu'au dernier recourt. Tu n'avais pas besoin de t'encombrer d'un membre de plus à surveiller. Tu sortis une potion de ta ceinture, pouvant enfin souffler un peu. Ce n'est pas que tu n'avais pas pu te soigner avant, c'est juste que devant un sang-coeur qui t'attaquait, tu n'avais pas vraiment le temps de souffler et te soigner proprement.

Testant ton bras, tu fis apparaître ton arc et décocha une flèche en plein dans le point faible du Sans-coeurs, lui arrachant un cri de douleur. Tu continuas alors ainsi, ne faisant pas attention à la personne qui t'avait sauvé. Si elle mourrait, eh bien, triste pour elle. Tu n'allais pas faire attention à toutes les personnes que tu croisais. Ce n'était pas ton problème. Tu étais reconnaissant qu'elle t'ait sauvé, mais cela s'arrêtait là. Tu n'allais pas faire comme un prince charmant et la sauver en retour, payer ta dette. C'était son choix si elle te sauvait ou pas, et elle avait accepté les risques qui venaient avec ses actes. Tu ne dictais pas sa vie, qu'elle fasse ce qu'elle veut. Après avoir éliminé ce monstre, tu allais disparaitre, retourner soigner ses vilaines blessures, puis te remettre en chemin.

Rangeant ton arc, tu fis apparaitre au creux de ta main ta faux. La lourdeur de ton arme si habituelle te donna un nouvel essor de confiance et tu t'élanças sur le monstre, le coupant à de nombreux endroits. Reculant le temps de reprendre ton souffle, tu t'élanças de nouveau sur le Sans-coeur, mais celui-ci t'attrapa au vol et te relançait à terre. Le souffle coupé pendant quelque moment, tu observas le Sans-coeur qui tournait maintenant autour de la fille. Reprenant ton souffle rapidement, tu laissas enfin sortir tes ailes. C'était bien beau tout ça, mais les coups que tu infligeais à l'être des ténèbres ne faisaient pas grand-chose. Au moins, avec tes ailes, tu pourrais attaquer plus facilement. Les étirants toutes les deux, tu te craquas le cou. Cela faisait longtemps que tu les avais sortie, et cela ne te manquait pas. Au diable ton besoin de les cacher, si tu devais mourir ici, au moins tu pourrais mourir en disant que tu avais combattu.

T'élançant dans les airs, tu t'attaquas au monstre.
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Tekonwenaharake
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Dim 10 Mar - 14:07
Des créatures, une, plus imposante que les autres, semble être le chef. Les plus petites s’étaient reculées alors que la lance le pointait, comme si elles attendaient le bon moment de frapper, un simple mouvement du plus grand.

Derrière, l’homme-ailé a le temps de souffler. Dans son regard bref, Tekonwenaharake n’a vu aucune arme, rien qui aurait pu lui annoncer qu’il pouvait se défendre. C’est, ultimement, la raison pour laquelle elle s’était élancée à son aide : s’il ne peut se battre, peut-être pourrait-il s’envoler et ainsi fuir le danger.

Elle continue donc de provoquer le chef, dirigeant la pointe vers son torse violemment. Elle veut le faire reculer, mais la créature a d’autres motifs et continue de brandir ses griffes vers elle. Elle lui tient tête, et, vocalisant en provocation, continue son manège.

Une flèche transperce alors l’ombre menaçante et elle croit entendre en son esprit noir un feulement qui lui glace le sang. Décontenancée, la coureuse des bois lance un regard vers celui qu’elle protégeait et le voit, là, blessures légèrement guéries, Esprit plus confiant, tirant délibérément des flèches sur le chef alors que les plus petites bêtes s’activaient, leur mouvement machinal se faisant plus rapide. Que l’Esprit de la Mésange soit avec lui. Elle se retourne, et, au même moment, la forme rapide de l’homme-ailé la devance, et, une autre arme à la main – plus grande, plus imposante – il lacère rapidement et efficacement la créature.

Et elle, elle est là, hébétée : d’où prend-t-il son arme?

Il s’élance de nouveau vers la bête, qui, elle, le happe en plein dans son mouvement, le plaquant au sol violemment. Ceci fait, la créature lève ses yeux jaunâtres sur l’amérindienne, qui le défie du regard, brandissant de nouveau sa lance vers lui. Elle ne se laissera pas faire. Et alors qu’il accourt vers elle, pattes et griffes prêtes à l’assaut, elle en fait de même et s’élance, hurlant un cri de guerre.

L’homme-oiseau en fait de même et, tous deux, assènent un coup synchronisé au monstre, qui disparait finalement en un éclat de poussière noire, sans bruit : elle sent un frisson désagréable lui parcourir l’échine.

Elle n’a pas été touchée. Que l’esprit de l’Aigle Bienveillant soit avec elle. La jeune femme halète : cette course folle n’a toujours pas pris fin. Elle lance un regard à son allié de fortune, ne sachant trop quoi dire.

Les petites créatures ont commencé à approcher après la mort de leur alpha : elle ne s’attendait pas à ce retournement de situation. Ne devraient-elles pas fuir?

Et là, elle le sent : la faim. La faim irrésistible. Ils ne peuvent partir : la faim est là et les pousse à vaincre.

Alors elle secoue la tête, inspire longuement. Si elle veut s’en sortir, il faudra qu’elle se batte.

Un nouveau regard à l’homme-oiseau alors qu’elle recule, tentant de trouver où frapper.

« Eh ! Vole! Va-t-en! »

Elle s’exprime en français, sachant bien que cette langue est plus commune que le dialecte de son clan. Elle fait quelques mouvements de mains vers celui qu’elle a sauvé, avant de retourner son attention vers la mêlée et frapper, l’Ours toujours avec elle.
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Dim 10 Mar - 15:31
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Elle n'était pas si mauvaise. Tu devais lui donner ça. Elle ne semblait pas connaitre qui ou quoi étaient des sans-coeurs, mais un éclat de détermination semblait briller dans ses yeux. Elle n'abandonnerait pas. Tu ne savais pas trop qu'en penser. Elle avait été d'une grande aide, mais tu ne voulais pas de compagnie. Non, tu étais un solitaire, tu travaillais en solo.

En prenant ton élan, tu t'étais lancé sur le plus gros sans-coeur, l'achevant avec l'aide de la fille. Atterrissant à terre avec facilité, tu fis disparaitres tes ailes d'un mouvement d'épaule. Tu n'en avais plus besoin. Tu n'allais pas les garder pour rien. Elle t'encombrait plus que tout en plus. Tu tournas ta tête vers les autres sans-coeurs qui semblaient encore plus agités. Tu ne savais pas que les sans-coeurs tenaient à leur alpha. Peut-être était-ce parce qu'ils se sentaient menacés maintenant qu'ils savaient que vous étiez capable de les éliminer.

Tu te relevas de ta position d'atterrissage pour observer les sans-coeurs qui s'approchaient lentement. Si seulement il y avait eu un seul sans-coeurs, tout aurait été tellement plus simple. Enfin, tu imaginais que tous les porteurs de la Keyblade se disait cela. Les sans-coeurs étaient toujours des porteurs de mauvais signes ou annonceur de mauvaise augure. Tous les mondes seraient tellement plus paisibles si ces petites vermines n'existaient pas. Mais nous n'avions pas de lumière sans ténèbre, et pas de ténèbre sans lumière. Un balançait l'autre, et les choses seraient encore plus difficiles si un seul des éléments existait. Le monde avait besoin d'une balance, d'un équilibre. En fait, non, tu étais content que les choses soient ainsi. Oui les deux camps, la lumière et les ténèbres étaient sur le seuil d'une guerre comme la Grande guerre d'antan, la guerre des Keyblades, cependant, cela était inévitable. Elle serait arrivé un jour ou l'autre. Tu ne pouvais changer cela.

Tu sortis de tes pensées par les dires de la fille.
- Eh ! Vole! Va-t-en!
Tu la regardas, le regard désintéressé. Pourquoi elle là encore? Ah, ouais. Elle t'avait "secouru". Mouais, bof. Tu la fixais, de tes yeux verts perçants. Tu n'aimais pas les personnes qui te donnaient des ordres. Votre relation, qu'elle soit, ne commençait pas bien. L'ignorant royalement, tu te dirigeas vers les sans-coeurs que tu attaquas.  Ce n'était pas parce que le gros t'avait fait mordre la poussière que tu étais faible non plus. En deux trois mouvements, tu en avais fini avec ces pauvres sans-coeurs. Ils n'étaient pas très fort non plus. C'était les petits sans-coeurs ressemblant à des nains. Tu les avais achevé d'un coup de faux, les faisant disparaitre en fumée noire.

Tu te dirigeas vers la fille que tu pouvais finalement bien observer. Elle avait de longs cheveux roux légèrement bruns. Des yeux verts au teinte grisâtre et une bonne corpulence. Elle portait des vêtements en peau d'animaux. Elle avait un air spécial, mais elle n'était pas spécifiquement laide. Tu fis disparaitre ton arme en passant devant elle. Ne lui adressant pas un regard, tu te dirigeas vers tes affaires que tu avais laissées derrière. Tu espérais qu'elle n'allait pas venir te déranger.
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Dim 10 Mar - 15:57
Tekonwena frappe. Sa lance transperce le corps des ombres noires et elle continue, habilement, à les faucher du mieux qu’elle le peut. Elle se sent rouillée – le fait de ne pas avoir combattu depuis si longtemps fait brûler ses muscles et sa gorge, mais ne l’arrête pas. Le sable s’infiltre dans ses bottes et dans ses yeux et elle pleure; sa vision se brouille.

Tout brûle et elle continue, parce que si ça ne brûle pas, elle s’éteindra, et elle n’est pas encore prête à rejoindre les Esprits dans leur propre monde. Alors elle frappe, et, en frappant, s’étonne de voir l’ombre de l’homme-oiseau revenir à elle et l’aider dans ce combat. N’était-il pas blessé?

Non, c’est de l’entêtement qu’elle sent qui le guide, comme s’il avait pris offense à son ordre. Elle lui avait dit de fuir, oui ; mais n’avait-elle pas senti que là était son but? Ce détournement de situation la déstabilise assez pour qu’une créature l’atteigne à la jambe. Elle la secoue vivement avant de lui planter sa lance dans la tête, la laissant disparaitre de ce monde.

Les minutes passent et, peu après, les créatures disparaissent toutes, leur instinct de survie l’emportant sur leur faim. Tekonwenaharake s’appuie sur sa lance, soufflant de nouveau l’air brûlant dans ses poumons.

Il faudra qu’elle s’entraîne encore.

L’homme-oiseau s’approche finalement d’elle. Elle n’a jamais vu ce genre de vêtements – de quels animaux viennent-ils? De quelles plantes? Elle penche la tête et tous deux s’observent.

Mais il ne dit rien. Ne fait que …

Son arme disparaît de ses mains. Elle secoue la tête. Vient-elle d’imaginer cela? C’est impossible. Il s’avance, et, au moment où elle pense qu’il lui adressera la parole, il ne fait que continuer son chemin, derrière elle. Il reprend ses choses et elle ressent qu’il ne veut rien d’elle.

Elle aurait pu s’insulter, faire des siennes, mais, pour le moment, sa survie importe plus qu’une prise de tête avec un être quelconque. Si elle veut se sauver de ceux qui l’ont prise hors de son village, elle n’a pas de temps à perdre. Alors elle secoue ces pensées en un mouvement de main.

« Esprits te guident, Oiseau-Aux-Ailes-Tumultueuses. »

Elle ajuste la bandoulière de son sac de peau, se dirigeant dans la direction opposée de l’ange, où elle ressent un grand dérangement ; ni lumière ni ombre, que des esprits qui crient et qui hurlent, et des questionnements laissés en suspens.

Peut-être y trouvera-t-elle les réponses à ses propres questions.
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Dim 10 Mar - 17:22
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Tu rangeais tes affaires quand quelque chose que dit la fille piqua ta curiosité.
- Esprits te guident, Oiseau-Aux-Ailes-Tumultueuses.
Tu stoppas tes mouvements secs. Qu'est-ce qu'elle t'avait appelé? Oiseau-Aux-Ailes-tumultueuses? Tu plissas des yeux puis tu laissas tomber tes choses. Tu la sentis se diriger vers l'autre bout, s'en aller. Non! Enfin. Tu n'allais pas la laisser s'en aller sans t'expliquer pourquoi elle t'avait appelé comme ça! Te transformant, tu te dirigeas rapidement vers elle. Tu volas, utilisant le vent et ta forme du fumé pour apparaitre derrière elle. Tu lui tapotas l'épaule. Celle-ci se retourna. Tu allais dire quelque chose, mais tu coupas court.

C'est alors que tu te rendis compte de ce que tu avais fait. Ne trouvant pas les mots, tu en restas à rougir. Oui, tu rougissais très facilement. Tu avais toujours eu ce problème quand tu étais plus jeune. Tu ouvris la bouche, mais tu n'osas pas poser ta question. Te frottant le bras, regrettant de l'avoir approché. Pourquoi!? Si tu avais un mur, tu serais en train de te frapper la tête dessus. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi!? Ta curiosité allait te tuer un jour. Tu étais même allé jusqu'à lui tapoter l'épaule. Tu ne la connaissais même pas!  Tu ouvris finalement ta bouche.
- Hum.... C'était quoi ce nom?
Tu soufflas un coup. Pourquoi tu étais là encore? Pour rien, pour rien. Tu n'avais pas ta place ici. Tu étais un solitaire, tu travaillais en solitaire. Tu n'étais pas fait pour les partenaires. Toute toute personne tu t'attachais, soit elles te laissaient, soit elles disparaissaient. Juste y penser te faisait mal au coeur. C'était ta faute.

Soupirant, tu prononças alors, abattu.
- Tu sais, laisse tomber.
Tu commenças alors à te transformer en poussière. En fumer. Tu voulais surtout oublier tout ce qui arrivait. C'était la honte.
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Dim 10 Mar - 17:59
L’Amérindienne continue sa marche vers les nombreuses Keyblades, arme qu’elle n’a jamais vu et dont elle ne connait pas encore le nom. Dans cette roche et ce sable, rien ne semble en vie, et pourtant tout crie de vies passées, d’un combat horrible et affreux. Elle aimerait arrêter de les ressentir, mais ils sont toujours là, et plus elle avance à ce qu’elle croit être le centre, plus les cris s’accumulent.

Un bruit de vent s’approche d’elle, puis deux doigts tapotent son épaule. Tekonwenaharake se retourne, sachant bien qui attire son attention à lui, sans en savoir la raison.

Il lui demande quel était ce nom, le rouge envahissant ses joues blanchâtres, une panique interne s’emparant de lui. Et elle le regarde, perçant de ses yeux son âme, cherchant au plus profond de lui la raison pour laquelle ce nom lui est venu. Elle s’humidifie les lèvres, et s’apprête à répondre, quand l’homme-oiseau parle de nouveau, lui disant de laisser tomber. Et voilà que, doucement, ses pieds disparaissent dans un élan de poussière et de fumée.

C’est la langue commune qu’il parle et elle comprend, mais répond tout de même dans le meilleur français qui lui vient à l’esprit ; il fait si longtemps depuis ses dernières pratiques.

« Quelque chose trouble ton âme ; une tempête dans le vent, Oiseau-Aux-Ailes-Tumultueuses. »

Elle le sent encore dans la poussière qui s’évapore et regarde où son esprit se trouve encore, une lumière aux couleurs éparses qui s’évanouit doucement. Elle ressent à nouveau la douleur dans son bras, un pincement qui la fait grimacer. Elle ne sait pas où elle pourra trouver des herbes médicinales en ce lieu dépourvu de vie ; et elle se doute que celles qu’elle tenait dans son sac il y a trois cycles soient encore utilisables.

Inspire, expire. Tekonwenaharake regarde l’espace en fronçant les sourcils. Le soleil commence sa descente sur l’horizon noirci par des formes d’armes ancrées dans le sol.

« Comme la tempête qui habite ceux qui déambulent toujours en ces lieux. »

Et elle continue sa marche, incertaine : la suivra-t-il ?
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Dim 10 Mar - 20:40
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- Quelque chose trouble ton âme ; une tempête dans le vent, Oiseau-Aux-Ailes-Tumultueuses.
Tu stoppas en plein mouvement. Comment-? Tu ne t'interrogeas pas plus que ça. Après t'être arrêté, tu continuas ton chemin. Si tout allait bien se passer, tu allais juste partir et continuer ta journée dans un de tes QGs dans les nombreux mondes où tu passais le plus de temps. Tu n'avais pas de l'argent pour rien. Peut-être était inutile d'en avoir autant, mais cela te garantissait que si tu n'avais plus assez de magie, tu pouvais retrouver un chez-soi dans n'importe quel monde, ou presque. Cela t'apportait un semblant de chez soi. Tu avais beau être un mercenaire qui voyageait de monde en monde, mais tu avais besoin d'un sentiment d'appartenance. Tu avais toujours eu un chez soi, toujours. Les premières années avaient été les pires. Le deuil, le désespoir, la dépression. Tu avais souffert. Mais après tu t'étais remis. Tu t'étais pardonné, enfin, en partie.

Oiseau-Aux-Ailes-Tumultueuses. Ce nom te perturbait toujours. Tu n'y étais toujours pas habitué. C'était bizarre. Tu avais déjà été appelé un ange, un envoyé de Dieu, un plumeau. Toute sorte de nom, mais jamais comme ça. C'était un nouveau. Enfin, voir une fille habillée avec des peaux d'animaux aussi c'était un nouveau pour toi. Tu n'avais jamais vraiment vu ça en personne, mais tu avais entendu parler d'une tribu qui s'habillait comme ça. Il appelait ça des Amérindiens. On disait qu'ils pouvaient communiquer avec les âmes ou les esprits. Tu ne croyais pas vraiment en ces choses-là.

Tu repris une forme physique non loin. Pourquoi avoir utilisé ton pouvoir? Tu trouvais cela trop malaisant t'en aller à pied après cette conversation dans un sens. Tu finis alors de ramasser tes choses. Tu avais hâte d'être de retour sur ton lit, pour dormir. Cette journée t'avait achevé, et tu étais fatigué. Tu avais failli mourir aujourd'hui, et tu allais t'en souvenir. Tu désirais tant ton lit.

Mettant ton sac sur ton dos, tu le passas par-dessus ton épaule, le tenant d'une main. Tu observais le soleil qui descendait derrière les montagnes. Jetant sur l'horizon ton regard qui avait vu tant. Tu sortis ta carte, observant vers quel endroit tu devais te diriger. Tu faillis te frapper avec ta carte quand tu aperçus que tu devais passer par le même chemin que la fille. Tu juras en Célestien, puis replias ta carte. Tu soupiras avant de te diriger vers la fille.
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Dim 10 Mar - 21:03
La fumée et la poussière s’était dissipée, laissant le jeune homme retourner à ce qu’il avait laissé derrière. La rousse, quant à elle, ne l’attend pas. S’il veut encore fuir, soit; elle ne l’arrêtera pas. Ça ne fait que quelques dizaines de minutes qu’elle est finalement sortie de sa prison, mais elle se sent déjà plus en paix, comme si ses bourreaux étaient loin, très loin, et que le temps ne se comptait plus.

Elle entend son cœur battre comme les tambours de peau de son peuple, jusque dans sa gorge asséchée. La faim vient tenailler ses entrailles et sa gorge a du mal à avaler. Quand remonte la dernière fois qu’elle a été nourrie? Ils devaient le faire, mais, dans leur panique, ont oublié, leur survie plus importante que la leur.

Plus loin, des pas derrière elle lui annoncent qu’elle n’est pas seule, et qu’il l’a effectivement suivie.

« Tu sais… »

Elle tente de retrouver les mots qui conviendraient le mieux à l’émotion qui venait de lui passer lorsque l’homme-oiseau se dirigea de nouveau dans sa direction. Elle pouvait sentir sa présence, mais aussi autre chose; cette tempête qui le tenaillait. En continuant sa marche, regardant distraitement par-dessus son épaule sans pour autant le regarder, Tekonwenaharake s’adresse de nouveau à lui :

« Ce n’est pas en tentant de retrouver ton passé que tu trouveras qui tu es. »

Elle arrête de marcher un moment, son regard se portant sur le sol, sa tête toujours levée vers l’horizon.

« Tu dois marcher devant toi, et pas derrière. C’est ce que je voulais dire, Oiseau-Aux-Ailes-Tumultueuses. »

Elle attend encore un peu, presque pour qu’il la rejoigne, mais aussi parce qu’elle sait que, de toute façon, ils iront dans la même direction. Ça le rend inconfortable, elle le sent, mais elle ne sait pas pourquoi, et surtout pas que c’est relié à elle, d’une façon ou d’une autre. Elle, elle ne veut que trouver son chemin ailleurs que dans cet endroit maudit, où tous crient « pourquoi » encore, sans réponse, où tant de mal et tant de sang s’est écoulé.

« Ils ont mal. Et ils ne comprennent pas. »

Elle met une main sur son cœur, les yeux toujours rivés au sol. Elle ne sait pas comment expliquer autrement ce qu’elle ressent, toutes ces voix qui parlent en désharmonie. Elle continue d'avancer : devant, les armes sans vie attendent d'être écoutées.
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Dim 10 Mar - 22:10
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Tu jurais. Tu essayais de ton mieux de ne pas rougir. Ce n’est pas que tu étais, genre, amoureux ou un autre délire que vous pouviez inventer. Non, tu n’aimais pas la situation et elle te rendait malaisé et stressé. Ce n’était pas autant le fait que tu marchais aux côtés d’une totale inconnue, mais surtout du fait que tu avais agi comme un imbécile. Oui, tu l’admettais, quelquefois tu étais un gros connard, tu ne pouvais pas le décrire mieux que ça. Tu ne savais pas trop pourquoi tu faisais ça. C’était un peu comme un mécanisme de défense. Mieux valait être la personne qui partait que celle qui disait au revoir, non? Enfin, tu voyais les choses de cette façon. D’habitude, tu réussissais très facilement à garder ton calme et ne pas céder, mais la situation dans laquelle tu avais rencontré cette fille qui semblait ne rien connaître du monde qui l’entourait te perturbait grandement.
- Tu sais...
Et c’est réparti dans le train des sentiments! Tchou Tchou!
- Ce n’est pas en tentant de retrouver ton passé que tu trouveras qui tu es.
Ah! Si seulement c’était si facile. Ton passé avait façonné la personne que tu étais, bien malgré toi. Tu faisais ce que tu faisais à cause de ton passé. Tu agissais comme tu le faisais à cause de ton passé. Tu étais ce que tu étais à cause de ton passé. Il t’avait modelé, t’avait appris à ne faire confiance qu’à toi-même et seulement toi-même. Si tu t’accrochais à d'autres, les perdre serait encore plus douloureux. Tes 243 ans passés pesaient sur ton dos, te ralentissaient peut-être, mais au moins, ils te protégeaient du mon extérieur et de sa cruauté.

La fille s’arrêta quelque temps, semblant réfléchir à quelque chose jusqu’à ce qu’elle rajoute.
- Tu dois marcher devant toi, et pas derrière. C’est ce que je voulais dire, Oiseau-Aux-Ailes-Tumultueuses
Elle avait du cran de te dire ça, même si elle ne te connaissait pas du tout. De ce que tu savais, il y avait de cela quelques minutes, vous ne saviez même pas que l’autre existait et la voilà maintenant en train de te donner des leçons sur la vie. De quel droit elle pouvait prétendre savoir ce que tu avais vécu?! Elle ne savait rien et n’était pas apte à savoir quoi te dire. Tu gérais ta vie, et tu t’étais très bien débrouillé depuis tout ce temps. Tout. Seul.

Elle reprit finalement la route annonçant de sa voix qui devenait anormalement agaçante.
- Ils ont mal. Et ils ne comprennent pas.
De quoi elle parlait encore cette foutue fille? Si tu n’étais pas aussi curieux de voir ces Keyblade, tu aurais déjà foutu le camp, laissant cette meuf toute seule dans ce monde. Ouaip, t’aurait pas hésité et tu n'aurais pas eu de regret. C’est drôle comment tu passais de malaisé à colérique aussi facilement. D’habitude tu essayais de contrôler ta colère, et ne vous trompez pas, tu essayais en ce moment, mais on ne pouvait pas dire que la voix de l’Amérindienne qui te tapait royalement sur le système arrangeait son cas. Si tu n’essayais pas de te contrôler, tu l’aurais déjà adossé à un mur, la faux autour du cou. Cependant, ça c’était l’ancien toi, et tu essayais de tout oublier, bien que c’était difficile.

La dépassant d’un pas rapide et raide qui montrait totalement que tu en avais marre, tu la dépassas. Tu en avais ras le bol de devoir t’arrêter à chaque fois que la fillette voulait dire quelque chose. Et puis, plus vite tu serais rendu aux Keyblade, plus vite tu pourrais disparaître, oublier toute cette petite aventure et piquer un somme.
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Dim 10 Mar - 23:19
Étrange homme. Elle sent son esprit entrer en ignition, et plus elle parle, plus elle ressent ce froid qui brule ses sens ; une douce colère mettant un voile blanc sur ses yeux. Il a fini par la rejoindre alors qu’elle s’adressait à lui, mais elle comprend bien que même de s’être arrêtée pour le laisser la rejoindre fut trop ; et que ce simple mouvement le fasse spiraler plus loin dans cette rage blanche.

Elle marche lentement, précautionneusement, mesure chacun de ses pas, laissant la pointe de ses pieds frôler le sol granuleux avant d’y apposer tout son poids. Chaque foulée la rapproche d’un désespoir bien plus grand qu’elle n’en a jamais connu et elle ne se sent pas prête à l’affronter. Si elle est ici, cependant, c’est que les Esprits l’ont voulu, et elle ne peut pas leur échapper ; elle ne veut pas.

Appréhensive, elle continue doucement son avancée, pas à pas, quand, dans un soupir agacé et d’une enjambée rapide, l’homme-oiseau la dépasse. Elle entend chacun de ses pas marteler le sol alors que toute sa rage y reste ancrée. Elle s’arrête un moment, le regarde passer comme le canard laisse la vague passer sous lui, sans bouger, sans craindre. Peu importe la raison qui l’apporte à prendre le même chemin qu’elle, Tekonwenaharake n’y porte pas d’intérêt : elle a dit ce qu’elle avait à lui dire, ce que les Esprits voulaient lui transmettre par sa voix, et, maintenant, c’était à lui d’en faire ce qu’il voulait.

Alors elle continue, toujours aussi lente, pas à pas, seconde par seconde. Les armes mortes crient au loin et elle s’approche, le regard fixé sur la lisière de la forêt de métal l’appelant à elle.

Quelque chose, inlassablement, malgré la douleur qu’elle ressent plus elle s’approche, la pousse à continuer.
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Lun 11 Mar - 12:14
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La fille semblait t'ignorer. Bien! Tu ne voulais pas son attention, pas du tout! Elle faisait ce qu'elle voulait, ce n'est pas comme si tu voulais qu'elle reste aussi. Tu ne voulais surtout pas que tu sois accompagné. Tu voulais être seul! Tout. Seul. Dans l'immensité des mondes. Tu n'avais pas besoin d'aide, personne ne pouvait t'aider. La vie était injuste, tu le savais pertinemment. Tu l'avais appris tôt dans ta pauvre vie. Mieux valait faire les choses par soi-même si on voulait avoir les choses bien fait. Tu ne pouvais pas être mieux servi que par soi-même, comme le disait le proverbe.

La fille avait semblé sentir ton agitement. RAAAH! Pourquoi est-ce qu'elle savait tout lire?! Tu gardais ton honneur en gardant pour toi tes sentiments. Tu n'aimais pas que les autres te voient aussi faible, sans attaches. Tu ne voulais pas encombrer une pauvre fille avec tes problèmes personnels.

La fille sembla marcher derrière toi, tu la sentais. Tu avais laissé tes sentiments conduisent tes actions, tu t'en rendais compte maintenant. Cependant, tu n'avais pas le courage de te retourner et t'excuser. Tu étais un lâche, un pauvre lâche sans personne. Même les mondes t'avaient abandonné.

Tu ne comprenais pas trop ce que tu ressentais. Tu ne savais pas nommer les sentiments que tu subissais. La joie? La tristesse? L'envie? Non. Ce que tu éprouvais ne comptait pas. TU ne comptais pas. Tu ne savais pas ce que tu endurais autre que l'immense colère qui semblait toujours tout ravager. Comme un tsunami détruisant les plages et villages. Comme une tornade avalant tout sur son passage. Tu essayais bien sûr de changer, tu forçais vraiment, mais tu savais que tu ne pouvais pas anéantir le monstre qui habitait en toi.

Pourquoi?! Tu n'avais rien fait pour recevoir ce sort! Tu avais été le fils modèle à son papa, son prince, son héritier. ET VOILÀ COMMENT ON TE RÉCOMPENSAIT? ET ELLE! Qu'est-ce qu'elle pouvait prétendre savoir!? Elle ne comprenait rien de rien! Tu en avais marre! Elle ne savait rien des choses que tu avais enduré! Cela t'enrageait! En plus elle t'ignorait! Que la vie était belle!

Fumant, tu ne lui accordas aucun regard et tu accéléras le pas. Rendu à l'embouchure d'un chemin, tu t'arrêtas, toujours fumant. Croisant les bras, tu l'attendais. NE PAS DEMANDER POURQUOI.

Quand elle t'eut enfin attrapé, tu continuas de marcher, les mains dans les poches, grommelant sous ton air. Tu n'eus même pas remarqué quand le canyon sembla s'élargir pour tomber sur une sorte de désert. Le tout petit détail qui changea tout fut que des millions et des milliers de Keyblade jonchaient le sol. Ta colère vite oubliée, tu te téléportas, trop content de les avoir enfin trouvés, vers celles-ci. Apparaissant devant eux, tu te penchas rapidement pour les regarder, des étoiles apparaissant presque dans ton regard tellement tu étais excité.
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Lun 11 Mar - 15:23
Elle n’aurait pas cru qu’il l’attendrait. De toutes les rivières, qu’il prenne celle-ci l’intrigue ; encore plus lorsqu’elle et lui continuent de marcher en silence, alors que son esprit va d’avant en arrière et trouble ses eaux et sa tête. Lorsqu’elle le rejoint, toujours aussi lente et calculée, elle lui fait un mouvement de tête — un peu pour lui dire « je suis là » ; un peu pour le pousser à continuer avec elle — car plus ils s’approchent des armes mortes, plus elle sent la tension monter. Elle n’aime pas ce sentiment qui commence à l’habiter, mais elle continue, déterminée à aller jusqu’au bout.

Et alors, face à eux, plus visibles que jamais, les Keyblades des porteurs tombés. L’homme-oiseau les remarque et, dans un soupir d’excitation, se métamorphose à nouveau en fumée et vogue vers elles à une vitesse ahurissante. L’Amérindienne, pour sa part, regarde le tout avec une appréhension grandissante.

« Vous voilà. »

Sa voix n’est qu’un murmure dans le vent. J’arrive, se dit-elle, inspirant lentement et longuement, avant de finalement marcher dans le chemin s’étant formé entre les épées.

Un pas. Deux. Trois. Elle avance et les murmures l’interrogent. Elle continue, et ils deviennent plus insistants. Elle arrive dans le chemin entrecroisé ; où quatre voies se croisent en un « x » parfait.

Et les voix s’élancent.

Les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, Tekonwenaharake lance des regards furtifs sur toutes les armes l’entourant. Trop, c’est trop. Trop de voix, trop de douleur, trop d’incompréhension. Elle ne sait plus où regarder ; machinalement, ses yeux parcourent chaque arme, chaque âme, tournant sur elle-même, sa tête et son corps faisant face à tous ces enfants, que des enfants, brandissant des armes et criant, pleurant, souffrant. Ils tombent, un à un, dans l’animosité de clans qui ne devaient en faire qu’un.

« Trop… Non… Arrêtez… ! »

Puis, un coup. Elle sent son cœur s’arrêter de battre et son corps en entier faire un soubresaut. Son corps s’arque et son visage fixe le ciel. Elle n’arrive plus à respirer pour plusieurs secondes, avant qu’elle ne chute sur ses genoux.

Une imposante bourrasque de vent prend forme en son centre et, dans un éclat, s’échappe d’elle, de tous les côtés ; si l’endroit est une étendue d’eau, elle est la roche qui y est tombée, et la vague, puissante, traverse le Graveyard dans un son perçant.

Haletante, déstabilisée, Tekonwenaharake plaque ses mains sur sa tête, le souffle court. Elle n’arrive pas à crier — mais tout le fait à sa place. Les Keyblades chantent avec le vent sifflant sur leur corps métallique et les âmes hurlent dans sa tête. Un liquide épais et chaud s’écoule de ses narines et ses yeux vides ne voient que la guerre ; comme si les armes s’animaient avec leur porteur ; toute cette tristesse, ce désespoir.

Le vent souffle autour d’elle en bourrasques violentes et circulaires, mais les armes restent immobiles, mortes. Ses mains s’agrippent à son épaisse chevelure, le sang coulant dans sa bouche, ses pupilles rivées sur le sol sans le voir. Au sang se mêlent des larmes ; elles coulent de ses yeux inlassablement, leurs gouttes perlant contre le sol.

Pitié, faites que ça s’arrête.
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Lun 11 Mar - 20:16
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Tu étais penché devant les Keyblades quand tu entendis la voix de la fille derrière toi. Un truc du genre, vous voilà. Enfin, tu n'y prêtas pas attention et gardas toute ta concentration sur les magnifiques armes que tu avais devant toi. Chaque Keyblade semblait unique. C'était comme si la Keyblade était semblable à la personnalité des êtres vivants. Seule au monde, peut-être semblable, mais sans pareille. Une était plutôt ronde, mais avait l'air tranchante dans tous les cas, pendant qu'une autre avait des piquants de partout. Elles étaient toutes de couleur différente, de taille différente et les personnes qui les avaient porté avaient été différentes. Tu passais de Keyblade à Keyblade, prenant des notes dans un carnet que tu avais sorti de ton sac, traçant la forme des armes avec dextérité et allégresse à côté.
-  Trop… Non… Arrêtez… !
Tu ne payas aucune attention à ce que disait la fille, trop occupé à observer les armes du passé. Tu adorais le passé. Tu étais toi-même une créature qui, par les standards de la plupart des mondes, appartenaient au passé. Tes rares petites excursions en dehors de ton monde quand tu étais jeune, au bon temps quand ton père et ta mère sembler s'aimer et que ta soeur était une petite Celestial. Ils t'avaient montré où en étaient rendus les humains. Tu avais comme redécouvert l'humanité 45 ans plus tard. Tu savais que plusieurs mondes n'avaient pas les mêmes technologies, mais imaginez ta surprise quand tu avais découvert les mondes avec les techniques les plus avancés. Tu avais été comme un enfant dans un magasin de bonbon. Émerveillé. Et même encore, tu découvrais tant de chose nouvelle dans le monde. Même après 117 ans.

Tu sentis alors un vent fort t’ébranler. Tu soupiras tout en refermant ton carnet, une réplique sur le bout de la langue, mais le vent devint si fort que tu dû te tenir après quelque chose. Cependant, ce que tu aperçus à la place fut un spectacle pour les yeux. La fille était à terre, le nez coulant du sang. Un autre liquide lui sortait par les yeux aussi. Des larmes. Ton visage redevint terne, impassible. Tu croisas les bras et t'accotas sur une des Keyblades, observant. Tu laisses tomber ton poids sur la Keyblade aussi pour la simple raison que tu pouvais ainsi te tenir debout, le vent te poussant vers l’arrière.

Tu avais vu ce que tu avais voulu voir, cependant, le spectacle qui s'offrait à tes yeux était encore plus intéressant que les vieilles armes que tu avais vite discartées. Si la jeune fille s'en sortait, et tu en doutais, tu risquais d'être déjà parti. Oui le phénomène était intéressant, mais tu n'avais jamais été quelqu'un de très patient non plus.
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Lun 11 Mar - 22:28
Pitié.

Agenouillée au sol, Tekonwenaharake lève la tête et ne voit plus les Keyblades plantées. Devant elle se trouvent des âmes, toutes ces âmes, et elles courent, se frappent, criant, hurlant, tombant, mourant. Tout autour, elle revoit la guerre ancestrale qui depuis des années ne fait que revenir et se revivre dans l’esprit des tombés, éveillés par leur arme restée dans le sol, sans vie, ou c’est ce qu’il avait semblé. Elle se prend à sangloter entre ses halètements et ne comprend toujours pas.

« Arrêtez… »

Sa voix n’est qu’un murmure contre la rafale qui l’entoure en soufflant sans relâche – il y a trop de puissance dans ce monde et trop d’émotions pour qu’elle ne puisse comprendre ce qui se passe; rien n’aurait pu la préparer pour cet afflux horrible. Ses mains tombent de sa chevelure et chutent contre ses cuisses; elle lève la tête vers le ciel, tentant sans le pouvoir de fermer ses yeux à la détresse qui emplit tous ses sens.

« Je vous en prie… »

C’est la force de leur esprit à tous qui fait office de catalyseur et elle, elle ne sait quoi en faire. L’énergie déferle en puissants vents sur le cimetière délabré et ses yeux fixent le vide infini, une guerre sans fin dans l’abîme des tombés. Elle secoue la tête, ne sentant qu’à peine le déluge aérien tant son esprit erre avec les autres, des années auparavant. Elle n’en peut plus. Elle se recroqueville contre elle-même, tenant son torse de ses bras croisés, agenouillée, le souffle tremblant. Et elle ferme les yeux, les serrant du plus fort qu’elle le peut, tentant une inspiration profonde.

« ARRÊTEZ! »

Son cri fait écho au vent, le transperce avec une force phénoménale alors qu’une nouvelle vague d’énergie se diffuse hors d’elle à une vitesse ahurissante, violente. Le vent, autour, siffle plus fort, souffle les Keyblades qui se mettent à trembler sous la force de leurs âmes réunies.

Elles ne se tairont pas. Pas maintenant qu’elles peuvent être écoutées.
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Lun 11 Mar - 23:08
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Plus les choses avançaient, plus le vent semblé souffler fort. Bientôt, tu ne doutais pas, tu devrais devoir te tenir à quelque chose, n’importe quoi. Même les Keyblades semblaient s’agiter au fil du vent qui soufflait. La fille semblait souffrir, mais c’est surtout son pouvoir qui se déferlait qui t’intéressait. Au début, elle avait semblé être une petite amérindienne dans grand pouvoir, avec peut-être des facultés exceptionnelles pour découvrir les sentiments des gens, mais jamais elle n'avait démontré des aptitudes avec de la magie des vents. Plus ça avançait, et plus cela devenait intéressant, cependant, le temps était désormais de partir. Tu ne voulais pas risquer ta vie, et même si cela aurait apporté des fruits, ta survie était plus importante que ta petite curiosité.

En voyant la nouvelle onde de choc qui s’approchait de toi à vive allure, tu choisis alors de te téléporter. Réapparaissant dans un de tes QG, celui du royaume de Corona, tu pus finalement réfléchir aux évènements qui avaient eu lieu. Tu allumas alors une bougie pour voir dans le noir qui s’installait. Sortant de ton armoire tes notes que tu avais écrite sur les nombreux mondes que tu avais visité, tu parcourus les pages à la recherche du monde de la fille. Cette « Amérindienne » devait venir de quelque part. Et d’après ce que tu avais pu voir, elle ne venait pas du monde de la nécropole des Keyblades. Tu doutais vraiment que quelqu’un puisse être originaire de la nécropole tout court.

Il te manquait encore des mondes que tu ne connaissais pas, cela ne devait pas tant d’étonner qu’elle vînt d’un de ces mondes inconnus.

Enfin, tu réfléchirais à ça pendant le jour, car la nuit semblée déjà envelopper le royaume de Corona dans ses ailes nocturnes. Laissant tes notes ouvertes, trop fatigué pour songer à les fermer, tu soufflas la bougie, puis te faufilas sous les couettes. Demain, tu allais faire plus de recherche, et peut-être que ton prochain voyage t’apporterait de nouvelles réponses. Cette fille avait réussi à réveiller la partie de toi qui cherchait des réponses. Il fallait le dire, elle était pleine de surprise.
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